Après le sang et la mort, la vie renaît des cendres...

Le vent portait l’odeur de la mort. L’étreinte étouffante de la fumée mélangée à la chair et aux rêves détruits. La poussière trainait avec elle le sang de ceux qui avait tombé pour leurs idéaux ou pour leurs familles, ne laissant que le peu de vie restant dans leur corps ne faire qu’un avec le sable, l’herbe ou la pierre. L’air était lourd à plusieurs endroits, mais les champs de batailles avaient une ambiance pesante et oppressante, ne laissant que de la tristesse et de l’incompréhension sur le visage de ceux se tenant toujours sur leurs jambes, pouvant admirer l’un des chefs-d’œuvre les plus morbides que l’humanité avait essuyé depuis des décennies. Les champs tapisser de corps et de charognard pour les muscles et l’argent, laissant l’espoir et les rêves des défunts maudire ses terres pour les années à venir. Le souffle du vent portait ces nouvelles et se triste voile de la faucheuse dans tous les recoins d’Alfhéhas. Citée, village, campement et forteresse n’était pas épargner par ce parfum aux effluves funestes. Femmes, enfants, mères et pères ravalaient l’anéantissement d’une vie paisible avec leurs êtres chers, les réduisant qu’à des cauchemars infecte et malsains pour les prochaines années…

La capitale du continent, Alfhéhas, se tenait maintenant en ruine. Les murs absents ne protégeant que le peu d’âmes encore en vie dans ce charnier. Presque absente de toute vie civile, sachant très bien que l’Atrium Mortalis ne voulait que la tête du pouvoir, les rues et quartier de la citée ne jonches que de gardes vaillants et d’héros aux noms à jamais écrit dans les annales de l’oubli, ne trouvant que d’honneur et de bravoure dans leurs actes de sacrifices. Les maisons démolies, les magasins rasés et les rues mis à feu et à sang. Le palais plus loin dans la ville reçue des pertes matériel infernale, plusieurs se demandant comment le monument du Protectorat Impériale le plus impressionnant fessais pour tenir sur les fondations d’âges anciens. Les grilles arracher des attaches en alliages solides et puissants, les tours écrouler sous la force d’un seul être et le verre des fenêtres brisées sous les cris d’agonie et de haine. Près de la cours centrale avant l’arrivée aux escaliers du palais, le spectacle le plus chagrinant de tous. Accueilli de la chef de la rose noire, le gouverneur, sans vie, le sourire aux lèvres, son corps meurtrie et dans un état que peu on réellement vue la gravité des dégâts…

Déposant le drap sur celui-ci, serrant les dents, les martyres restants n’eurent que faires de la victoire, ayant perdue la joie et la vie de leur âme. Ce silence a travers la gigantesque citée de pierre et de statut était devenue une crypte aux sentiments écrasants, pressant sur la poitrine de tous ceux présent pour voir le carnage qui s’en était suivit. Certains tirèrent leurs révérences, d’autres leurs armes, mais tous savaient que les temps serraient dures et sensibles dans leurs villages et maisonnées, que le quotidien serait tâcher de cette bavure des hommes de se monde…

Le jeune homme s’approcha de la gargantuesque tâche dorée et ensanglanter se tenant devant les vestiges d’un royaume et d’un homme qu’il tenait en grand estime. Descendant sa guitare de ses hanches pour la déposer au sol près de son pied droit, regardant les ruines de l’empire qu’ils devraient reconstruire de leurs mains pleines de ce liquide rouge porter dans les veines des êtres vivant…

- Et maintenant Colonel… Ne semblant pas dire sa phrase comme une question, mais plutôt comme le début d’une phrase à laquelle l’homme-chat voulait une continuité…

Dans un long soupire, les yeux de l’homme en armure complète vint se jeter dans les nuages du ciel teinter d’un oranger presque rose qui clairvoyait l’approche du matin. Le vent aux tristes parfums balaya ses cheveux et ceux du jeune garçon ayant perdu le restant de sa fragilité et de son habituel discussion...

- Nous avançons… Laissa-t-il partir avec la brise, souhaitant que ses quelques mots seraient suffisant pour insuffler un peu de courage et d’espoir à tous ceux qui restait debout après autant de mort et de fins tragiques…

Les champs étaient verdoyants à ce moment de l’année, l’orge étant magistrale danseur dans les rafales, le blé ayant la plus belle chevelure porté par les bouffées d’air. Les quelques traces à travers les grandes étendue de végétation étaient faciles à remarquer et à suivre jusqu’à leurs salles de jeux naturelles et extérieur, s’entremêlant avec les ruisseaux et les quelques clairières à l’abri de la vue des plus vieux ou trop jeune. Les grands drapeaux bleu et dorée au symbole du félin majestueux formant aussi l’arche de l’entrée flottaient avec grâce et d’une manière impétueuse contre le souffle d’Hérayiel qui offrait son haleine la plus froide en ce moment de l’année. Les gens déjà réveiller a se moment de la journée se battaient contre leurs propres limites et donnaient souvent le meilleur d’eux même sous la menace d’instructeur aux cœurs d’or lorsqu’on apprenait à les connaître un peu…

Le peu de sable au sol dansaient avec les élèves de Sylviann et Nathaniel, soufflant et se plaignant de douleur ou de fatigue. Criant et décourageant leur morale baissant, les hommes et femmes travaillaient de plus en plus d’arrache-pied. Les ordres du gouverneur étaient claire et sans reproche malgré tout. Refaire la garde impériale n’allait pas être une mince tâche, mais le nombre d’inscription n’avait pas été aussi haut depuis onze ans se disait l’homme-oiseau en regardant les recrues tomber les unes après les autres…

- Espèce de sans-cœur… Tu les tue au travail… Marmonna le satyre à travers ses dents à son compagnon d’arme de longue date…
- Pourquoi suis-je réellement attitrer à surveiller des recrues que je peux mettre en pièce en claquant des doigts ?! Laissa s’échapper Nathaniel en essayant de ses contenir sans grand succès.
- Tu vois des martyres à quelques parts ? Trouve les et engueule-les comme du poisson pourrit…

L’homme oiseau finit par soupirer, ne trouvant que de la logique dans les arguments de son compagnon encore blessé aux jambes, se déplaçant avec l’aide d’une canne. Le colonel lui affligea le surnom de vieillard mais Sylviann contre-attaquait toujours avec son histoire qu’une fameuse femme avait réussi à le battre à plusieurs reprises avec son charisme et son ingéniosité. Une femme qui lui avait fait une promesse…

La journée passa comme les autres, laissant le soleil aller prendre un repos bien mérité, mais une fois la lune lever, la taverne était maître et serviteur des hommes qui venaient se faire un peu de plaisir et passant un bon moment avec tout le monde qui vivait dans la bourgade de bon goût avec tous ses ivrognes et guerriers de taille. Accompagner du Colonel et de quelques officiers en fin d’entrainement, le lieutenant aux cornes amocher par les lames et la magies sirotait lentement en souriant des réactions de l’oiseau devant lui qui avait vraiment trop bu. Il finit par se lever, laissant le peu de houblons dans le fond de sa choppe et non de son ventre. Il salua les hommes en les avertissant très bien de ne pas être en retard pour demain, partant ensuite pour chez lui, le sourire s’effaçant peu à peu, regardant l’entrée de la ville surveillez par les deux seules martyres encore en état de tout le bataillon. L’amertume et une triste certitude lui vint de nouveau à l’esprit, se consolant d’être toujours vivant pour garder son souvenir vivant…

Entrant dans sa grande demeure vide aux murs trop large pour sa seule personne, il se dirigea grâce à sa troisième jambe en bois vers le deuxième étage, le regard bas et vitreux, ne voyant pas comment il pourrait réparer son cœur avec simplement des mots ou des promesses d’un avenir plus brillant. S’assoyant sur son lit et déposant sa canne, il y resta un instant, pensif, comprenant que ses désirs ne pouvaient tous devenir réalité. La volonté de mourir simplement pour la sentir une dernière seconde dans ces bras en valait la peine, mais jamais lui aurait-on donné se plaisir. Tournant et tournant plusieurs minutes dans son grand lit seul, il trouvât un sommeil sans doux rêves ni moments réparateurs…

Les hommes avaient commencé il y avait déjà un bon moment a se poser des questions et jouer à un petit jeu qui s’agissait de deviner la personne qui s’approchait dans la nuit qui devenait presque noir si ce n’était point des quelques étoiles dans le ciel et l’astre lunaire qui jugeait tout le monde de son regard argenté et clair. Bien sûr, aucun d’entre les deux hommes ne russisèrent a correctement identifier les motifs ou la personnalité de la jeune femme, restant beaucoup trop surpris par son accoutrements légèrement révélateur ainsi que son attirail plus que meurtrier. Inquiet un minimum, ils s’avancèrent juste un peu, essayant de voir et comprendre qui était là chose devant eux…

Ceux-ci finirent par ne pas répondre initialement à Isiel, se consultant une nouvelle fois dans le fond des yeux avant de choisir mentalement qui allait s’approcher de celle-ci pour la fouiller et peut-être mieux réussir à identifier l’étrange personnage qui se tenait devant eux et demandant à voir le lieutenant de Lionsgate. Le plus jeune s’avança, laissant l’homme d’un âge plus vénérable sur le carreau près de l’arche qui jugeait leurs moindres faits et gestes. Ne tenant pas ses armes dans ses mains, l’orque fit quelques pas vers la créature qui semblait porter une drôle de queue qu’ils avaient vu que très rarement et encore moins dans de bonne occasion. Malgré tout, se que la jeune femme dégageait était fantastique et incroyable, sensuel mais sans rien de manipulateur, seulement un doux nectar à leurs oreilles…

Ils ne posèrent que très peu de question, la fouillant que brièvement, pensant avoir une bien meilleure idée que de la déranger, même si le fait de vouloir rencontrer Sylviann leurs fit réfléchir quelques instants avant de partir en lui fessant signe de les suivre, apportant la succube devant la même maison qu’elle avait partagé un moment de sa vie avec le satyre. Les doutes devenaient de plus en plus insupportables à soutenir à l’intérieur. Comment réagirait-elle si elle trouverait l’homme de sa vie dans les bras d’une autre après tant d’épreuves et de sacrifices mutuels et une promesse plus fort que la mort ? Mais même le plus résilient des hommes n’est pas infaillible. La peur d’entendre la voix d’une autre chuchoter dans l’oreille de son bien aimer, l’image de ses cris sous les charmes d’une autre…

- Voilà, c’est la maison du lieutenant… Vous… Vous lui voulez quoi au juste… Demanda l’orque un peu malaisé mais intriguer à la fois d’avoir une réponse… Simplement par sécurité vous savez !...

Le bruit de la taverne n’était pas très loin, ou plutôt le son des voix et de l’alcool semblait porter plus que quelques mètres après la porte d’entrer, permettant facilement à quelqu’un de comprendre que la fête n’était pas sur le point de terminer pour la plupart des habitants de Lionsgate. Il s’agissait d’une ambiance qu’elle n’avait pas rencontrée depuis longtemps. De l’autre côté, les fêtes étaient aussi bien arroser, mais les souvenirs de cette endroit l’emportait sur bien des beuveries qui avaient pu faire le quotidien d’Isiel et de son ancienne compagne, la fille de l’ancien gouverneur…

Les hommes restèrent un peu bouche bée d’apprendre les motifs de la femme au corps splendide et plus que désirable. Un homme simple et banal ? Il devait y avoir une longue histoire menant à se déroulement, sinon l’orque et le lézard ne comprenait absolument rien au processus de sélection naturel chez les succubes, mais l’accouplement était loin d’être la raison primaire de son loin périple jusqu’à lui, même si ces instincts pouvaient lui dicter un peu de contradiction, ils ne pouvaient lui faire changer ses réels intentions…

Ils la laissèrent se diriger vers la taverne, savant pertinemment que si quoi que ce soit devait arriver, le colonel s’y trouvait et elle n’allait pas faire long feu même avec ces pouvoirs surnaturelle et son charme à faire tomber des armées mortels à ses pieds. L’odeur était perceptible même avant d’entrer dans la pièce au niveau de testostérone beaucoup trop élever comme le pourcentage d’alcool dans le corps des hommes présent. Le vent frais entra avec la jeune succube, aidant à son entrer dramatique. Plusieurs trouvèrent le corps de la dame comme attache pour leurs yeux, ne voulant pas lever l’ancre tout de suite, mystifier par un aura sans description. Le voile qui la suivait s’approcher comme des formes féminine vers les hommes, les caressant pour faire tourner les têtes, leurs toucher comme de la soie et leurs baiser comme le plus beau des venins. Certains eurent presque le réflexe de se lever pour aller à sa rencontre, mais la présence qu’inspirait Isiel était différente de ses attributs…

La chouette se trouvant au centre de la pièce, passant à gauche et a droite pour boire avec presque tous les hommes s’arrêta quand il sentit cette paix s’installer dans sa taverne festive, serrant premièrement les dents à cause du silence lui sifflant aux oreilles, le narguant presque par la même occasion. Il appréciait la quiétude, mais dans ces simples moments, il ne voulait qu’avoir les oreilles prises par tous ses stimuli apparents. Les poings vinrent rejoindre l’état de sa mâchoire, irrité d’une telle offense envers son amusement. Son corps crisper se redressa pour exhiber ses muscles à travers sa chemise un peu trop serré, ses ailes se déployant comme pour fondre sur une proie insultante…

Puis sa voix…

Il n’eut pas de réaction sur le coup, appréciant le nectar de sa voix jusqu’à ses tympans un peu endolorie par l’absence autres de sons, mais quelques peu rassurer et paisible. Ses épaules se détachèrent de leur perchoir et sa tension finit par disparaître. Par contre, il retrouva à peine cette posture sur le deuxième ton de la phrase, venant faire ricaner des soldats ici et là dans la pièce, tirant un sourire un peu malicieux sur les lèvres du colonel. Fessant demi-tour, il se dirigea vers l’entrée, esquivant habillement tables et chaises. Arriver près d’elle, il ne put se retenir avec le houblon et la joie qui flottait sur son visage et dans sa voix. Il se pencha pour la soulever du sol par ses fesses et enfouissant son visage dans sa poitrine d’une manière un peu maladroite mais d’une façon affectueuse et très sincère. Il ne put retenir ses rires et son étreinte, ses bras s’accrochant à elle avec une belle pression et force, lui donnant réellement l’impression d’être revenue à la maison et que son ivrogne préférer lui salivait sur son poitrail par manque de retenue physique et d’allégresse. Il finit par se reprendre un peu pour la redéposer avec quelques tours sur lui-même, un sourire béat sur ses lèvres, dévoilant son visage tracé de coups de lames et cachant la douleur des derniers mois. Certains dans la salle finirent par la reconnaître, étant les plus vieux et les plus grands porteurs de cicatrices…

- Sale ingrate ! Nous nous sommes inquiéter ! Tu devrais avoir honte succube de malheur !... Sa voix était emplie d’émotions et même quelques larmes apparurent sur le coin de ses yeux, essayant de les chasser pourtant en vain…

Passant les bras autour d’elle avec affection, réalisant le trop plein d’émotions qu’il venait de démontrer avec elle, ne voulant pas non plus redevenir un bloc de pierre mais éviter de saliver sur la femme de son meilleur ami serrait au moins un plus dans les prochains évènements. Prenant une dernière grande respiration pour laisser tout le reste sortir pour redevenir un peu plus calme malgré son visage toujours souriant et ayant une visible difficulté a ne pas la garder contre lui lors de la deuxième étreinte. Les quelques plus vieux vint à sa rencontre la saluer d’un peu plus près mais comprenant quand la discussion revint à Nathaniel qu’elle voulait avoir une réponse à une question qui la rongeait au plus profond d’elle-même…

Nathaniel ne fit que répondre d’un signe de tête pour sa femme, passant rapidement au sujet de son amoureux. Voyant qu’elle semblait fébrile et sensible en se moment, il ne voulait même pas penser à la tentative de rire un peu et de rendre la chose un peu dramatique en lui annonçant une fausse nouvelle, se qui la tuerait surement sur le champ par le chagrin et l’impuissance. De toute façon même le colonel n’avait pas tant envie d’.utiliser cette méthode, ayant perdue trop d’amis et de guerriers dans les derniers évènements pour tourner ceci en ridicule. Tendant la main vers elle pour arrêter ses lèvres de prononcer les mots qui semblait trahir une certaine faiblesse…

- Vous ne vous êtes pas manquer parole… Je te l’assure… Il n’est simplement que très fatiguer ces derniers jours… Nathaniel ne voulait pas aborder ce sujet avec elle, surtout qu’elle en était la cause principale. Les mois s’ayant fait balayer par le temps, la joie de Sylviann de la revoir devenait de plus en plus sombre et son sourire disparaissait d’heure en heure, ne laissant qu’une coquille qui avait fait un certain deuil, prêt à passer à autre chose…

Retirant son doigt de sur ses lèvres, il caressa le côté gauche du visage de porcelaine à la succube, souriant un peu plus largement pour essayer de lui montrer qu’elle n’avait pas besoin de s’inquiéter ni de pleurer quoi que ce soit autre que de bonheur…

- Il est retourné à la maison pour prendre un peu de repos… Alors je ne sais pas ce que tu fais encore ici en ce moment ! Lui lança-t-il presque comme un ordre en ne pouvant se départir d’un rictus qui tatouait le bas de son visage, accentuant ses quelques cicatrices facial…

Les autres gens de la taverne reprirent en cœur la fête, comme pour essayer d’insuffler un peu de courage et de fête dans la pierre qui servait de cœur à la démone. Plusieurs disait qu’elle avait un cœur d’or. Il ne fessait que se tromper de matériaux, c’est tout…

Le satyre dans son lit tournait encore, regardant plafond, mur et objets qu’il pouvait y avoir dans sa gigantesque chambre pourtant vide d’enthousiasme et de vitalité. Ses yeux toujours rouge ne trahissait pas ses larmes nocturnes ainsi que les nombreux mouchoirs qui n’avait pu calmer le liquide salin de s’écouler de ses yeux. Son corps presque tout contorsionner contre ses oreillers qu’il n’utilisait plus pour sa tête mais plutôt pour simuler l’illusion de quelqu’un dans ses bras pendant la nuit, ne fessant que jaillir de nouveau les larmes le matin, réalisant son erreur et sa stupidité de s’accrocher à quelque chose qui ne reviendrait jamais. Il souhaitait simplement que sa mort et disparition avait pu servir a quelque chose de bien, que des innocent étaient vivant par son sacrifice et ses gestes. Tournant dos à la porte de la chambre, il essaya de refermer les yeux tâcher d’eau, ne prenant pas la peine de leur montrer la moindre attention…

Dans le silence lourd de la pièce, jamais même Sylviann n’entendit la chose qui s’approcha de lui sans aucun intérêt prédatorial, simplement beaucoup trop d’affection et de bonheur à donner. Ses yeux ne pouvaient l’aider à ce moment, ne pouvant pas voir au moment où la chose se glissa dans les couvertures avec lui, sentant une chair chaude et câline venant prendre place près de son corps froid et sanglotant. Même avec un millénaire qui s’aurait écoulé, jamais l’homme n’aurait pu oublier une telle sensation près de son corps, la même qu’il avait côtoyé pendant tellement de temps. La présence et les baisers sembla accentuer les pleurs qui devint plus fort. Il n’eut aucune réaction immédiate, se laissant bercer par son rêve, comprenant que son âme lui jouait encore se tour perfide qu’il lui avait fait depuis maintenant près d’un an à chaque nuit qu’il dormait sans la texture d’Isiel dans ses bras. Il détestait pour mourir ces étranges vengeances du monde des songes, lui offrant d’une manière immatériel les désirs qui lui rongeait l’esprit depuis si longtemps…

Il sourit à travers le rideau de larmes qui continua avec plus de puissance à traverser ses joues, ne voulant pas cette fois-ci combattre son malheur, trop désespérer d’avoir peut-être un dernier bon moment avec son imagination, se décrivant Celle qu’il aimait dans ses bras. Sa main droite vint se porter à une hanche fictive derrière lui, pourtant, il connecta sur quelque chose, la même texture que la chair si tendre de sa bien-aimée. Cela devenait de plus en plus un cauchemar, un rêve qu’il ne voulait pas s’éveiller malgré tout, prêt à se faire jouer une seule et dernière fois un tour par sa tête et les créations qu’il ne c’était jamais abandonner avant, essayant de toujours garder le contrôle et le dessus sur ses émotions, voulant croire le plus longtemps possible que celle-ci reviendrait près de son être…

Ces doigts se creusèrent dans la cuisse d’Isiel, presque un peu trop fort, n’ayant aucune pitié pour les fruits de son imagination. S’il pouvait faire la paix avec lui-même avant de quitter cette fantaisie dans laquelle il vivait, c’était aujourd’hui. Il passa de toute sa main sur la surface qu’il pouvait toucher, savourant malsainement les produits de ses rêves qu’il trouvait pourtant très réaliste. Ses ongles vint érafler de frustration et de défaite la fesse de l’image mentale qu’il se fessait présentement du corps de sa compagne disparut, il put même sentir quelques source chaude de sang remonter à son passage, rajoutant au malaise…

Et si cela n’était pas une tentative de punition de son esprit ?...

- Jure-moi que je ne me réveillerais pas sans toi dans mes bras demain matin… Sa voix seule était tremblante et peu puissante. Il semblait être dans un léger délire, ne voulant pas croire ses rêves en ce moment, le blessant de coupure encore plus douloureuse qu’une lame et du sel…

Il essaya de mitiger le plaisir qu’il avait en ce moment, ne savant toujours pas sur quel pieds danser, mais malgré tout, le moment était particulier et très réel, décidant donc de se laisser aller. Même si ce moment n’était que de pure fiction, il était la meilleure qu’il avait dégustée depuis des semaines. Il souhaitait simplement qu’aucun goût amer ne lui viendrait à la bouche demain matin. Plus les mouvements de son imagination s’accentuait sous ses prises et ses caresses, il avait de plus en plus de difficulté à comprendre s’il rêvait réellement. Il décida simplement de ne pas se poser de question et de laisser sa passion jaillir en cette nuit et ensuite il continuerait sa vie, que se rêve sois une fantaisie ou un songe éveiller, il n’en sortirait pas malheureux…

Dans quelques je t’aime épuiser et vide d’énergie, il lui répondit amoureusement, essayant d’être tendre mais changeant brusquement parfois pour surprendre celle-ci, sachant très bien qu’elle adorait ce genre de manière. Il ne fut pas très vigoureux en cette soirée, mais lorsqu’il fut porté par le sommeil, ce ne fut pas la peine qui le porta dans sa nuit, mais bien le calme…

Il se réveilla au cadran poser sur sa table de chevet, celui-ci laissant un léger tintement peu agressant, lui prenant toujours une bonne minute avant d’aller l’éteindre, profitant de cet état entre son âme endormit et que son esprit voulait revenir à son corps. Ses couvertures n’avaient pas cette sensation froide et inhospitalière, elles étaient chaudes et invitantes à rester à l’intérieur, un peu inhabituel pour le satyre. Puis il sentit l’autre forme humanoïde qui était dans son lit, presser contre son torse, les bras enchevêtré entre l’un et l’autre. Il n’avait plus de larmes à verser même pour ceux de joie. Il y resta, réalisant qu’elle avait tenu sa promesse elle aussi ou qu’il était mort de chagrin dans son sommeil, mais si l’enfer était cette endroit, il s’y habituerait très rapidement…

- Me laisseras-tu sortir du lit ? Ou es ce que Nathaniel peu allé se faire voir aujourd’hui ?

Il resserra un peu plus sa poigne autour, plantant ses ongles dans les omoplates d’Isiel, grattant assez fortement sa peau pour la réveiller avec quelques petits gémissements s’il avait la chance…

Sylviann ne voulait pas quitter, mais il le devait un peu pour les hommes qui allaient l’attendre à l’extérieur de la baraque dans quelques minutes s’il ne se levait pas. Il apprécia encore un peu les caresses de la demoiselle avant que celle-ci ne lui propose d’aller préparer son déjeuner, quelque chose qu’il n’avait pas pris depuis bien longtemps, ayant perdue l’appétit et un peu de poids depuis l’année qu’il ne c’était même pas aperçue une seule fois. Malgré le voile du sommeil encore un peu installé, Sylviann remarqua malgré tout l’émotion que dégageait sa compagne….

Il lui laissa quelques minutes seule pour pouvoir penser et préparer le repas, allant prendre rapidement sa douche et s’habiller rapidement sans pour autant mettre son armure, voulant prendre un peu de temps pour eux en cet avant-midi. Il s’assit à la table en passant près de la cuisine pour venir taquiner un peu Isiel, l’embrassant, la mordant dans le cou et caressant son corps couvert de cette cape magique. Il ne lui laissa presque pas le temps de répliquer, prenant son assiette lorsque celle-ci fut terminée, allant manger avec appétit, le sourire aux lèvres. Il ne sembla pas se dépêcher particulièrement, ayant déjà fait son choix pour la journée, que sa plaise au colonel ou non…

Mettant son assiette de côté quelques instants, il releva les yeux vers son âme-sœur, observant sa réaction lorsqu’il la dévora des yeux, essayant le plus possible de dégager cette envie d’elle, mais il voyait encore un peu se malaise, il finit par soupirer un peu…

- C’était tellement… Dure de ne pas t’avoir près de moi que j’avais presque perdue espoir. Je sais que je n’aurais pas dû, mais nous avons tellement perdue de gens et de personnes qui nous étaient cher que… J’avais fini par résigner à te revoir… C’est comme me réveiller finalement d’un horrible cauchemar… Je veux passer la journée avec toi, ce n’est pas une question… Que Nathaniel le veule ou non…

Il exprimait beaucoup plus de confiance que ce matin et ne semblait plus abattue, la regardant avec détermination et amour…

- J’ai tellement évité a quelques reprises de perde tout désirs de continuer dans se monde même après avoir survécu. Le sentiment que j’aurais pu faire plus pour aider ceux qui m’entourait… Je me suis sentit comme inutile et tellement pitoyable devant les armées et nos ennemis… Pardonne moi mon amour si j’ai perdue un peu de cette vie qui était en moi… Si tu est prête a continuer avec moi, je suis sur que tout ira bien…

Sylviann l’écouta jusqu’au bout, comprenant parfaitement qu’il n’était pas le seul à avoir souffert pendant ce long moment d’absence, mais il ne pouvait savoir comment elle allait, ne le laissant qu’avec lui seul dans ses pensées. Il essaya de la consoler du regard pour ne pas l’interrompre mais il n’y arriva jamais, creusant un grand trou dans sa poitrine simplement à l’entendre parler de tout se qu’elle avait vécue, se sentant plus qu’égoïste a ces paroles, baisant la tête à plusieurs reprises se sentant horrible d’affronter le regard de celle qu’il aimait pour ne pas lui avoir faire plus confiance et d’avoir été plus fort pour eux. Il essaya de ne pas trop démontrer son malaise, mais la culpabilité qui le frappa fut un peu trop grande pour être cacher…

- Aucun de nous deux n’a a s’excuser a l’autre… Nous avons douté mutuellement, ce qui était un peu normal avec le temps et les évènements qui c’était passer… Mais même si je m’en doutais, cela fait du bien de l’entendre de ta voix… De savoir que tu ne quitteras pas tout de suite…

Il revint l’embrasser pour espérer calmer les larmes qui montait a ses yeux et celles qui dévalait déjà le visage de porcelaine de sa bien-aimée. Ses bras autour de son dos, caressant des pouces sa peau, voulant lui offrir tout ce qu’il avait en échange de la même chose venant de la succube. Il n’aurait jamais dû douter une seconde, ils étaient fait pour être ensemble et se retrouver après autant d’épreuves et de périples. Détachant ses lèvres après quelques secondes, il l’observa une bonne dizaine de secondes, se demandant pourquoi il n’était toujours pas en train de l’embrasser…

Il ne se fit pas prier pour se rejeter dans les bras d’Isiel…

...

La dernière année fut assez mouvementer à Lionsgate avec le retour de Siril, Namira, Rohan et Noleth, cherchant à se perfectionner pour partir ensuite sur les objectifs de chacun, s’entraidant pour en venir à bout. Les tentatives d’assassinats n’eurent pas un bon effet sur le caractère de Nathaniel, voulant intensifier l’entrainement avec sa fille et ses compagnons. Il avait eu totale confiance en Siril, lui ayant prouvé à quelques reprises maintenant qu’elle avait assez de débrouillardise pour parvenir de nombreux problèmes et énigmes. Ce fut la journée de leurs départs pour les étendues verdoyantes d’Alfhéhas que le soleil sembla avoir de la difficulté à se lever. Isiel l’avait senti et prévue avec le temps qu’elle avait passé avec Jozanael. Les dieux disparaissaient et leurs puissances commençaient à quitter peu a peu Alfhéhas et ses grandes vallées, ne laissant que de maigres puits pour remplacer l’influence qu’ils avaient autrefois, dans des temps plus calme et serein…

- Que fait tu là toi ! S’écria pourtant à voix basse Botir pour surprendre Pirine qui les regardaient partir par la fenêtre de la maison…
- Tu crois qu’ils vont revenir ? Demanda-t-elle à son frère d’un an son aîné, fronçant les sourcils presque soucieux pour son très jeune âge…
- J’en suis sûr et certain… Père ma raconter qu’ils avaient passé beaucoup d’obstacles ensemble, ils vont réussir… Répondit Saturus en se levant de la table à manger, son expression toujours calme flottant sur son visage…
- … Et pourtant ! Assassins et monstres sur leurs chemins, ils ont triomphé à plusieurs reprises ! Renchérit Uzan en train d’accorder son luth avec précision…
- Je le souhaite à pas mal tout Alfhéhas… Vous verriez son copain débarqué en croisade contre les gens qui lui veulent du mal ?... Ironisa un peu le dernier des frères, Shaan, lui aussi à la fenêtre, regardant plutôt la femme qu’était devenue Siril pendant cette année…

Sylviann c’Était déjà éclipser pour le travail, ne laissant que sa femme avec ses enfants capricieux comme il aimait bien les appeler pour les taquiner. Les mains de Jozanael avaient arrêter depuis peu de se déposer sur les épaules de la succube, lui ayant fait ses au revoir pour se monde, espérant pouvoir un jour avoir la chance de porter son regard une nouvelle fois sur elle. Les dernières nuits furent éprouvantes pour Isiel, maintenant coupé du contact avec l’homme qui avait pris une place importante dans sa vie…

Les jeunes prirent la direction de leurs tâches avant de quitter pour aller finalement passer un peu de temps avec leur famille et le peu d’amis qu’ils avaient dans cette ville. Saturus vit bien que sa mère semblait aussi soucieuse que les nombreuses autres journées auparavant, mais n’essaya pas de lui poser la question, ayant déjà essayer de comprendre se que sa mère avait sur le cœur…

Le peu de personnes qui réussirent à savoir que c’était elle n’avait à peine remarqué que sa silhouette et non pas la chose qu’elle tenait dans les mains pour courir à la recherche du seul homme qui pouvait lui tenir tête dans toute la forteresse de pierre. Il n’était pas très dure à remarquer et avec le pétillement dans les yeux de la jeune femme quand leurs regards se croisèrent, tirant un sourire narquois à l’homme-oiseau…

- Tu viens te faire donner une racler après autant de temps ? Tu devrais déposer cette chose mamie… Tu pourrais te blesser avec une si grosse arme… Il l’invita d’une façon impétueuse à essayer de lui offrir son meilleur, baissant les armes pour n’utiliser que ses poings et son corps pour se battre contre l’acier dans les mains de l’épouse de son meilleur ami…

Le combat fit rage pendant quelques minutes, défoulant toute son énergie et sa volonté, mais les années n’avaient pas amélioré les talents fantastiques d’Isiel. Elle ne pouvait que remarquer la lenteur de ses mouvements et attaques. Ses esquive lui prenaient beaucoup d’énergie et de temps, mais au fond, cela lui fit un bien fou même si la chouette remporta le combat grâce a ces techniques et le fait qu’il n’était jamais rouiller, se battant même avec sa femme, ne prenant presque aucun repos. Lorsqu’ils eurent un peu plus de temps pour se regarder dans le blanc des yeux sans vouloir se battre, Nathaniel prit la jeune succube avec lui, un peu soucieux de se qu’il venait de voir…

- Les temps sont dure pour toi et ma femme… Et la volonté de te battre est aussi un peu surprenante, mais je peu comprendre malgré tout qu’il vous manque un peu même si nous somme un peu jaloux que vous lui portiez autant d’attention !... Nathaniel fit une pause de quelques secondes pour marquer un peu mieux ces mots… Nous sommes inquiets et nous ne savons pas quoi faire. Pour que ton état ne s’améliore pas et que vous avez l’air toujours aussi distraite c’est une chose, mais de reprendre ton arme s’en est une autre… Parle…

Isiel eut le temps de répondre à Nathaniel, mais lorsque sa réponse fut énoncer, l’un des garde s’approcha d’Isiel, requièrent sa présence à l’entrée de la ville, un homme voulant discuter avec elle. Il lui répondit ensuite qu’il ne voulait que lui parler à elle et personnes d’autre, que le message qu’il portait venait des cieux…
Il s’agissait d’un homme poisson aux écailles rouges écarlate ressemblant à une mare de sang s’échouant près de sa gorge et de l’arrière de ses oreilles, passant par-dessus son nez et sous ses yeux. Les cheveux noirs couper court mais un peu plus long sur le dessus, laissant quelques mèches couper la vue à son œil gauche. Ses yeux étaient d’une couleur presque de bronze tellement les pigments marron y étaient magnifiques au soleil du matin. Une peau à peine balzané, des vêtements banales sous une cape très ample de couleur noir, ses vêtements un peu plus gris et sable pour sa chemise…

- Il n’a pas voulu me dire se qu’il vous voulait, je suis désoler mademoiselle, expliqua l’homme-chat qui était venue à la rencontre d’Isiel… Voulez-vous que je vous l’apporte ou vous aller vous déplacer ?...

L’homme-chat partie aussitôt ne laissant pas attendre l’invité à la porte trop longtemps, laissant une nouvelle fois Nathaniel et Isiel seule. Il soupira en fronçant les yeux, ne comprenant pas pourquoi un admirateur voudrait la voir autant en privée. Certes elle était l’une des plus belles femmes des lieux avec la sienne dû à sa présence charnelle, mais pour avoir autant l’élégance de la faire demander, clairement se n’était pas pour ces beaux yeux, même si parfois Nathaniel lui-même l’aurait fait…

- Fait attention à toi et… Si tu a envie de te refaire botter les fesses, n’hésite pas à revenir… Lui mentionna-t-il rapidement avant qu’elle ne parte… Ne t’attache pas trop à lui !...

Le poisson devait avoir dix-sept ans maximum, portant une bonne paire d’épaule et mesurant facilement six pieds, assis à la table silencieux, prenant un verre de lait sans jamais se presser, semblant profiter de chaque secondes comme s’il admirait la beauté des choses autour de lui. Ce n’était pas une tâche facile dans la taverne de Lionsgate. Ses yeux vint se poser sur la jeune femme, souriant légèrement….

- Il m’avait louangé votre beauté, mais il était loin d’avoir mentionné tous les détails je dois avouer, pardonner son manque de détails…

Prenant le restant de son verre, il le laissa de côté. Le barman le ramassa en apportant le pichet d’eau froide et deux nouveaux verres pour être plus propre. Le jeune homme prit le pichet et en servit à lui et à elle, le redéposant ensuite entre eux. Il était très serein même devant elle. Malgré tout, il arborait toujours se sourire que les hommes avaient en sa vue, simplement moins accentuer…

Nathaniel comprenait très bien les paroles d’Isiel, peut-être même mieux qu’elle-même, celui-ci ayant été éveillé dans la violence et continuant de toujours marcher se chemin sans arrêt, éduquant les hommes et femmes autour de lui à être les meilleur preneur de vies qu’ils étaient auparavant. Jamais l’oiseau n’avait eu une vie simple et tranquille même avec sa famille qui semblait lui attirer encore plus de problèmes et de complications pour son bonheur personnelle de pouvoir régler des choses dans le feu de la bataille, lui aussi carburant aux dangers qui apportaient la mort comme plat principal. Isiel et Senja avait dû le voir simplement qu’une fois au bord de la mort ou dans un état si démolie qu’il avait utilisé l’un de ses pouvoirs les plus terrifiant qu’il tenait d’avoir cette résistance légendaire. Quelques autres chanceux élus avaient pu le voir pendant la guerre, cette rage qui montait aux yeux de Nathaniel, exprimant la mort et la fin de quelque chose. Son visage changeait, assez pour en faire peur aux femmes et à ses enfants, une expression que celui-ci avait longtemps refoulé pour le bien des autres et du sien, celui de la bête qui ne veut que d’être baignez dans le sang des proies devant lui. La dernière fois qu’une telle chose était arrivée, il avait failli blesser gravement Senja au passage après savoir débarrasser de l’assassin ciblant Siril. Il avait frappé et frapper, jusqu’à ce que son corps en entier ne sois presque plus reconnaissable. La tête de Sylviann avait failli rouler au sol lorsque ceci était arrivé pendant la guerre. La création n’avait que très rarement vue se fils aussi en colère et heureux d’infliger la souffrance et de voler le souffle de la vie des gens devant lui…

L’autre chose qui, malheureusement, passait un peu moins pour Nathaniel, était le sujet des dieux. Jamais il n’avait voulu empêcher Senja d’aller voir son beau Jozanael, mais à chaque fois, il se sentait trahie d’une façon un peu étrange. Il avait déjà eu la discussion avec Sylviann et celui-ci n’en voyait aucun problème, comprenant qu’ils avaient vécue des choses impressionnantes ensemble et qu’un tel lien ne se brisait pas facilement et qu’en plus, il ne valait pas la peine d’être brisé pour leurs bonheurs et bien-être mental. Cela fit un peu plus mal à Nathaniel quand elle mentionna le petit « plus » qu’elle et Senja avait, le colonel ayant eu toujours peur de cette maudite pierre, terrifier de ce que celle-ci pourrait faire sur son âme. Il connaissait bien Senja et la petite boule de roche précieuse qu’elle avait avant de changer la palette de couleurs de ces yeux la transformer. Jamais il n’a détesté ce qu’elle était devenue, mais il ne pouvait cacher qu’elle n’était plus resté la même et il avait peur qu’avec son caractère, les choses tournes au vinaigre. Heureux avec sa famille, amis et les choses qu’il tenait à cœur, il avait refusé pour le bonheur de tout le monde…

Il redressa la tête un peu mélancolique au rappel de l’offre de sa femme, plongeant l’océan de son regard dans la lave et la glace du sien…

- Si tu veux toujours te faire botter les fesses et t’assurer de ne pas me faire honte sur le champs de bataille… Reviens me voir…

Répondant de son clin d’œil par un sourire, le colonel resta sur place un moment. Il n’était pas du genre à beaucoup se questionner, mais quand il le fessait, cela prenait ses pensées jours et nuits. Il n’en voudrait jamais à sa femme, il était le seul responsable de cette décision, elle ne lui à qu’offert le choix et il la remercia pour cette opportunité, mais la peur ravageait son esprit à chaque fois que quelqu’un prononçait des mots en rapport avec ce mystère qui lui bloquait les yeux. Peut-être que la couleur dans leurs yeux est celle de la barrière qui à tomber, leurs cataractes finalement disparut…

Mais d’être aveugle ne lui dérangeait pas…

Même pour l’âge du jeune homme, il avait cette étrange aura de confiance et d’impassibilité même s’il ne pouvait être complètement protégé de l’envoutement d’Isiel. Il s’en sortait mieux que beaucoup de gens soi-disant résistant d’esprit. Presque plus impressionnant prenant en compte qu’à son âge, les jeune son très actif sexuellement et pourtant, il balayait presque de la main l’odeur enivrante de la succube et le décor enchanteur devant ses yeux, comme s’il avait vue des beauté par-delà la terre et les cieux, mais que même Isiel n’était qu’une des choses magnifiques qu’il avait rencontré dans son chemin. Son visage ne déniait pas le charme du diable devant lui, mais simplement qu’un sourire et des yeux affectueux agissait aussi bien qu’une main sous la table et même des choses indiscrètes que le jeune homme n’aurait jamais oser faire même s’il avait eu le coup de foudre pour l’apparence charnel de la femme devant lui…

- Ne vous en faite aucunement, mon arriver est soudain et je ne m’attendais pas à être aussi bien accueilli et en si peu de temps, donc vous n’avez rien à vous reprochez…

Il laissa un moment pour aller s’attaquer lentement aux fruits devant lui, savourant chaque morceau avant de passer à un autre, son visage souriant un peu plus aux mûres même s’il essaya de ne pas le faire paraître. Il n’en prit que cinq avant de continuer à discuter avec la jeune femme, prenant le temps de ne pas gaspiller le goût d’aucun des fruits passant dans sa bouche, très patient pour son âge et semblant encore bien plus sage…

- C’est lui qui m’avait demandé de venir pour chercher dans quelques mois…

Le jeune homme se leva, commençant à détacher la ceinture autour de son torse qui contenait beaucoup de pochette et de compartiments pour ranger plusieurs petites choses utiles et même des parchemins un peu plus bas. Retirant ensuite sa chemise pour dévoiler un corps presque sans marques, simplement quelques minces éraflures n’ayant jamais partie avec le temps. Il finit par s’asseoir sur la table, dos à Isiel, lui montrant une marque plus que reconnaissable dans son dos. Un sablier scindé en deux en son centre. Le symbole de Jozanael. Sa chair n’avait pas été gravé ni tatouer, il s’agissait belle et bien d’une marque fait par une entité bien plus puissante que simplement les mains humaines ou même martyres. Un léger détaillée de ses muscles paraissait à travers les couleurs grise, argenté et bleu du sablier, descendant dans tout son dos bien découper pour son âge. Restant torse nue, il tourna à peine la tête vers elle, ne croisant pas son regard encore…

- Il a besoin de vous… Ils ont besoin de vous…

Il attendit un instant pour que le diable puisse remarquer son tracée divin, inspirant et digne d’un avatar. Prenant de ses doigts une framboise et l’enfilant dans sa bouche, il attendit que la réaction d’Isiel retombe un peu, ainsi que la nouvelle. S’ils avaient besoin d’aide en se moment, cela devait-être assez important pour qu’elle est besoin de traverser pour aller à leurs rencontre. Surtout à celle du tuteur de Themis…

- Je me nomme Every Craeford… Avatar de Jozanael…

Il ne bougea même pas aux caresses que lui portait la demoiselle, sachant très bien que c’était la marque qu’elle voulait et non lui. Il comprit quand même assez tôt pourquoi Jozanael lui avait demandé elle en particulier. Il ne savait pas pourquoi ni comment, mais il lui avait dit qu’elle comprendrait par elle-même et il n’avait demandé plus de son dieu. Il resta silencieux, voyant très clairement que quelque chose c’était passer entre eux, il ne connaissait pas la nature, mais c’était puissant et pas simplement un ordinaire priant, elle l’avait connu plus sincèrement que dans de maigre prière. Il lui laissa tout le temps du monde, comprenant la nécessité du moment, lorsqu’elle sembla avoir terminé, il se revêtit avant de se rasseoir pour continuer la discussion qu’Isiel avait déjà débuté…

- Je ne connais pas grand-chose des motifs ayant porté Jozanael à me demander votre assistance. Il m’a dit que vous sauriez quoi faire pour le retrouver et prendre contact avec lui. Par contre, je ne peux pas venir avec vous, il me demande de rester avec les miens pour empêcher tant de choses qui vont se produire dans se monde, mais votre présence est requis près de lui, d’une manière que je ne connais pas et qu’il ne m’a aucunement mentionné pour ma sécurité…

Ses yeux étaient magnifique, mais aucunement comparable à quelqu’un avec la vérité. Le jeune homme a simplement joué le messager avec peu d’informations pour Isiel…

- Il voulait votre assistance dans deux mois…

Isiel savait que le portail le plus près était a un mois en prenant le train et continuant le reste à pied. Donc, un mois pour s’entrainer et profiter des moments avec sa famille et proches. Les choses se précipitaient, cela devait être grave ou il voulait l’avoir près de lui pour les prochains évènements. Elle savait que les choses étaient graves, mais à un tel point ? Souhaitant que se temps n’Aggrave pas la situation. Mais qui mieux placer pour gauger le temps que Jozanael lui-même. Se rafraichir au combat et intellectuellement la rendrait aussi plus utile de l’autre côté, donc il n’était pas question de partir tout de suite…

De l’autre côté, tous les habitants avaient les pouvoirs des martyres, jeunes comme vieux depuis leurs naissances, donc elle arriverait avec une longueur de retard de ne pas prendre ce moment pour s’améliorer avec Nathaniel. Si elle devait passer un bon moment l’autre côté, sa patience et son calme devait être a son maximum. Alfhéhas était le reflet de l’un et l’autre. Toutes les personnes vivantes dans l’un existaient dans l’autre. Donc alliés comme ennemis dans l’un allaient être dans l’autre, mais sous un caractère différent et une apparence nouvelle. Jamais elle n’avait rencontré l’un d’entre eux, sauf Ariane, la fille de Talos. Celle-ci était restée là-bas comme aide divine pour Rhyalinh…
- Si vous avez besoin de moi pour discuter avec votre être aimé, je vous prêterez main forte…