Forge d'un lien.

Il ne manquait que quelques secondes avant que le commlink ne s’aperçoive qu’il devait enclencher l’alarme matinale régler a précisément cinq heure du matin. Le silence dans la pièce n’était pas roi, le fin bruit du climatiseur fessant le manoir en entier pouvait être entendu avec de bonnes oreilles. Il y avait aussi le chant des oiseaux un peu timide à cette heure mais bel et bien présente. Finalement, la respiration du jeune homme qui regardait le plafond depuis au moins une bonne demi-heure sans ne vouloir quitter le lit, répétant dans sa mémoire toute les tâches qu’il devrait compléter avant d’aller rejoindre et réveiller la demoiselle sommeillant encore à quelques mètres de sa chambre. Les bras derrière sa tête, il observait parfois la couleur blanche immaculé de la peinture, parfois le ventilateur propulsant un air un peu refroidit fessant un bien fou en plein juillet chaud et humide. Puis, une couleur bleuté apparut dans la pièce, une musique douce et instrumentale puis un peu plus alternatif continua le dernier Single de l’artiste de Goblin Rock préférer a Blake, Jessop Armitage. Il passa la main à travers le rayon bleu pour signaler à son appareil de communication qu’il avait compris le message. Le commlink maintenant silencieux, l’ork se leva prestement, étant déjà motiver à se départir de ses tâches au plus vite pour être prêt pour aller rejoindre Aurélie aussitôt que six heure trente allait sonner. Agrippant son bracelet servant de commlink, il se dirigea vers la salle de bain qui lui était adjacente à sa chambre. Vêtements et attirails déjà prêt à être enfiler après la toilette personnelle, il se dépêcha donc d’entrer et sortir de la douche à pression, ne prenant que deux minutes avant que son corps soit propre et sans aucune imperfection. Pantalon en place avec sa ceinture, le jeune homme releva la tête vers le miroir, ajustant sans regarder son bracelet et sa montre à sa gauche. Les cheveux court et soigner après quelques passage avec un peu de pâte à texturer. Même pour un garçon de treize ans, Blake mesurait déjà cinq pied et sept pouces, dépassant largement le plus grand des humains de son âge, perdant simplement à un Troll. Pesant cent vingt livres et étant plutôt en forme avec les sports qu’il pratiquait autrefois et les travaux physique répéter, il avait plus l’air d’un adulte que d’un enfant. La croissance des Ork était aussi beaucoup plus rapide, mais leur vie plus éphémère. Le rasoir maintenant en main, il tailla celle-ci pour rester propre mais ne voulant pas enlever la fierté masculine de son menton. Parfum et chemise plus tard, il fut enfin temps pour lui de rattraper le temps perdu.

Une bonne heure à simplement préparer les nouveau draps et couvertures d’aurélie, préparer à manger pour celle-ci, passer l’aspirateur manuel dans les étages inférieur pour ne pas troubler le sommeil de la jeune elfe, épousseter les bibelots et les objets d’une très grande valeur monétaire mais aucune sentimentale. Il alla même aider les femmes de ménage à faire la vaisselle après qu’il ait terminé le plus gros du travail, se cherchant quelque chose pour occuper son esprit pour encore onze minutes. Il tourna en rond devant la chambre de la jeune fille les quatre dernières minutes, regardant sa montre et son commlink plusieurs fois par minutes. Il aperçut la porte de la chambre des maître ouvrir, dévoilant monsieur Matias y sortir, commençant à se déplacer vers son bureau, celui-ci déjà habiller et son commlink à sa longue oreille gauche, semblant parler avec des gens dans un groupe de discussion. Il passa devant le jeune ork s’ayant un peu incliné, pourtant, l’elfe un peu plus âgé ne lui porta pas un regard, n’ayant aucune pitié pour lui en ce moment. Il lui portera une attention un peu plus acceptable lorsque le dîner sera servi et que sa propre fille sera apte à le juger s’il n’est pas convenable avec lui. Mais jusqu’à ce moment, il ne lui porta pas la moindre attention. Blake serra un peu les dents une fois l’elfe méprisant passer, essayant de retenir un rictus un peu plus méchant mais qui n’aurait que nui à bien des projets et ses propres intérêts. Blake ne prit plus le temps de regarder lorsqu’il vit l’homme de la maison entrer dans son bureau, entrant dans la chambre d’Aurélie après y avoir cogné, restant quand même courtois, mais savant pertinemment qu’elle serait toujours blottit dans ses couvertures à cette heure de la matinée. Ouvrant la porte avec délicatesse, il la trouva justement dans son lit, immobile, respirant lentement et presque sans bruit ni signe de vie. Il eut un sourire à la voir toujours aussi paisible à chaque matin. Il ne perdit pas une seconde, allant préparer ses vêtements, son bain, sa brosse pour cheveux, ses livres électronique pour l’école à la maison et bien sûr après que tout cela soit terminer, il s’approcha de la belle au bois dormante…

Il resta quelques secondes à se demander si elle pourrait encore dormir des heures sans jamais être réveillé mais finit par se racler rapidement la gorge.

- Demoiselle ! Il est l’heure de se lever…

Il fit ensuite le tour du lit pour s’approcher de la grande baie vitrée menant au balcon de la chambre, endroit où tous les deux avaient l’habitude de regarder le ciel par rare belle soirée dû à la pollution relative de Seattle. Ouvrant les rideaux sur une journée un peu pluvieuse mais quand même moins sombre que la chambre baigner dans les ténèbres, la lumière grisâtre entra et balaya la noirceur. Il ouvrit la porte vitrée pour laisser entrer un peu d’air froid pour peut-être aider la jeune fille à reprendre conscience. Il se rapprocha ensuite pour venir s’asseoir près d’elle, passa une main dans ses cheveux. La voix de Blake avait déjà quelque chose de plus grave et masculin que la plupart des enfants, le séparant des autres très aisément. Ses doigts étaient plus fort et sa prise plus réconfortante que les bras faible d’un gamin…

La fillette en question était déjà réveillée depuis quelques minutes à peine, aillant eu la chance d'écouter les pas de Blake faire les cent pas de l'autre côté de la sienne. Mais pourtant, les couvertures chaudes et la noirceur l'avaient garder dans cet état léthargique de bien-être et de confort. Elle ne fronça d'un peu les sourcils, laissant échapper un faible gémissement devant la soudaine lumière qui avait envahi la pièce. Mais malgré tout, elle n'avait point bougé, attendant avec impatience un moment bien précis, qui ne tarda que quelques secondes plus tard.

Cette main dans ces cheveux, large et chaude, combien réconfortant. Qu'elle pouvait adorer ce simple geste de la part de ce garçon qui prenait soin d'elle. Doucement, elle bougea, déplaçant son corps sur le côté de Blake, puis attrapant doucement cette main, rapprochant son propre visage pour venir l'écraser avec délicatesse contre la chair tendre. Elle soupira, et son corps sembla se détendre encore plus, presque prêt à retourner dans les bras de Morphée, mais une pensée la retient, elle savait qu'il serait puni si elle n'écoutait pas sagement.

Elle finit donc par se relever, s'assisant dans son lit en rejetant les couvertures de son corps d'enfant. Une longue chevelure châtaine recouvrait son visage et ces épaules, complètement en bataille sous cette nuit pourtant calme. Deux oreilles pointues dépassaient, signe qu'elle était de la même lignée et race que son père bien-aimé. Elle rejeta enfin l'écran châtain, frottant son visage et dévoilant un regard marron qui s'accrocha au regard du jeune homme, immédiatement, elle sourit et passa ces bras frêles autour d'un cou du jeune homme. Elle le serra contre elle, visiblement heureuse de le voir, comme tous les matins.

- Bonjour Blake, tu as bien dormi ?

Elle se sépara et sauta presque en bas du lit, se dirigeant déjà vers le bain, pour se nettoyer et apprécia encore un peu la solitude du moment, avant que la journée ne commence réellement. L'horaire serait chargé, comme toujours, et elle profitait toujours au maximaux de Blake le matin et le soir, seul moment où elle peut l'avoir à elle seule sans les paroles blessantes de son père. Elle rêvait du jour où il arrêterait, mais elle l'aimait tellement qu'elle ne pût jamais lui en vouloir longtemps, autrefois, c'était ainsi, mais maintenant, il lui restait toujours un gout amer de défaite dans sa bouche.

Elle rejeta sa chemise de nuit et se faufila dans l'eau tiède, la température parfaite selon elle et commença déjà à se savonner. Il y avait l'école, le diner familial, elle pense avoir entendu parler d'une réunion ou papa aurait besoin d'elle, mais elle ne se souvenait plus très bien, c'était peut-être un autrefois ? Elle espérait presque que la journée se termine rapidement. Une fois bien propre, elle sortit, s'essuya en silence, écoutant le bruit que faisait Blake dans la pièce, il était toujours en mouvement, il ne tenait pratiquement point en place, ce qui la faisait rire.

- Tu es comme un puce Blake, dit-elle enrouler de sa serviette immaculée, cherchant ces vêtements. Tu ne restes donc jamais en place plus que une minute ? Tu sais bien pourtant que quand nous sommes seules, tu peux ralentir et relaxer un peu...

Elle commença à enfiler ces vêtements, prenant grand soin de ne pas les froisser. Malgré son jeune âge, la demoiselle, était un peu plus vielle mentalement, dû à l'éducation sévère et pousser pour en faire une étudiante modèle, sans oublier les diverses puces qui avaient aidé la demoiselle dans son vieillissement. Tout comme Blake avait l'air plus vieux physiquement malgré ces treize ans, la petite puce de bientôt 10 ans l'était mentalement, mais à ne pas se méprendre, il lui arrive parfois d'avoir des envies d'une jeune enfant.

- C'est père, pas vrai ? Il a encore dit quelque chose de déplaisant ? Je suis désolée s'il la fait...

Elle tourna un regard marron triste sur lui, une lueur de déception au fond du regard, quoi qu'elle dise ou qu'elle fasse, sont père jamais garder respect envers Blake, ce qui la fâchait énormément et qui les avait éloigner quelque peu. Elle ignorait pourquoi son père ne semblait point apprécier le jeune homme qui pourtant faisait son travail à merveille. Elle, c'était toujours demander pourquoi et qu'elle que soit le nombre de fois qu'elle lui demandait, elle ignorait toujours la réponse. Elle laissa échapper un bruyant soupir puis laissa tomber ça pensée à voix haute :

- Si seulement nous pouvions nous échapper de cet endroit, j'aimerais tellement voir l'extérieur...

Elle tourna à nouveau la tête vers lui, puis son corps suivit, une frayeur s'afficha sur son visage, une crainte qui n'était pas coutume, mais qui frappait parfois la demoiselle dans des moments de tristesses.  Mais c'était surtout que ces derniers temps, l'agitation de son père était palpable dans la maison, un rien le rendait grognon et déjà qu'il n'appréciait pas le jeune homme, Aurèlie avait peur de le perdre, son seul et unique ami dans toute cette maison, beaucoup trop grande maison. Elle ne voulait pas se retrouver seule avec elle-même et simple l'école comme activité. Il avait été un rayon de soleil dans sa vie.

- Promets-moi de... Ne...

Elle se tut... Elle ne pouvait demander ceci, ce n'était qu'un geste égoïste de sa part, elle ne voulait pas être comme son père, prendre tout pour acquis. Elle ferma les yeux quelques secondes, puis leva les bras vers son visage, le forçant a pencher son corps vers elle, il avait toujours été trop grand pour elle. Elle agrippa son visage caressa sa peau d'un vert si pâle qu'il pouvait passer inaperçue, plongeant un regard trop vieux pour ce corps, un regard attrister d'une pensée de perte, mais qui pourtant savourait pleinement des moments passés avec la plus grande des joies. Un sourire s'afficha sur son visage, puis elle se détourna doucement, coupant le contact de son regard pour lui offrit son dos et la fermeture éclair de sa robe.

Tout ce qu'elle pouvait faire, était de profiter pleinement de sa présence et de continuer à avancer pour ne pas patauger dans les abysses de son âme. Elle retrouva le sourire, redevenant jovial, son regard à nouveau illuminé par la joie et la bonté du moment. Aujourd'hui était aujourd'hui, demain était demain et le futur serait un cadeau pour ceux qui pourrait le savourer et l'attendre. Elle allait profiter de chaque seconde des ça vie, ne regrettant rien.

Le jeune homme connaissait assez bien les manières d’Aurélie, sachant malgré tout que son caractère encore peu habituer à la dure réalité du monde fessait contraste avec la mentalité un peu sec et brusque de son père, se détachant rapidement des manières familials heureusement pour lui. Il se laissa faire sur chacune des attentions portée sur lui. Jamais il n’aurait avoué trouver ceci agréable, mais au plus profond de lui, il ne pouvait le nier. Malgré son corps arrivant lentement à la puberté, c’était son caractère qui l’avait charmé. Les regards et les manies de la demoiselle qui lui avait ouvert le cœur. Caressant du pouce son visage et ensuite passant les bras autour d’elle pour la laisser se dépêcher de se préparer, il avait une grande difficulté à retenir un sourire affectueux…

- J’ai très bien dormie demoiselle, je vous remercie…

La laissant aller au bain, il s’attabla à faire son lit, replacer les choses qui pouvaient à peine trainer de la veille, passer l’aspirateur prestement puis préparer les documents d’apprentissage acheter sur la matrice pour remplacer l’école physique. L’ordinateur dans la chambre de la jeune fille était installé de manière que l’écran ne soit jamais cacher à la porte, la caméra de sécurité pouvant jeter un coup d’œil à la pièce et à la navigation informatique d’Aurélie. La géographie, l’histoire ainsi que les mathématiques étaient au programme pour la matinée puis dans l’après-midi, révision pour le deuxième test de la session d’enseignement à domicile. Après avoir ouvert le programme et installer les premiers exercices, il laissa la demoiselle s’occuper du reste lorsqu’elle y arrivera un peu plus tard dans la matinée. Il réalisait à chaque fois qu’Aurélie lui rappelait, le fait qu’il avait un peu trop d’énergie. Il n’avait jamais réussir à dormir plus de six heures quand il était un gamin et ses parents lui avaient offert plus qu’une baby-sitter pendant ses premières années et aucune ne pouvait compétitioné avec lui. Seulement maman pouvait avoir l’ombre d’une chance grâce à ses tours de magie…

Il ne fessait jamais paraître ses émotions négatives sur son visage à moins d’être beaucoup trop puissante, mais sa motivation matinal sembla attirer les soupçons de la demoiselle. Il ne comprenait pas pourquoi elle était aussi triste à chaque fois. Il agissait avec lui exactement de la même façon depuis qu’il l’avait engagé pour le travail de majordome. Aurélie devait vouloir que tout se passe bien et que personne ne sois blesser n’y en colère contre qui que se sois, mais la vie en était fait autrement…

- Ce n’est rien demoiselle, concentrer vous sur les choses qui vont décorer votre quotidien et mettez de côté les choses moins heureuse ! Un sourire rafraichissant sur ses lèvres, dévoilant les canines inférieur un peu plus pointue et protubérante, passa sur son visage en ajustant le couvre-lit… Et malheureusement, je crois que de quitter le manoir sans l’accord de votre père mettrait un terme à notre rencontre quotidienne… Il me jetterait à la porte sans deuxième pensée…

Il la laissa s’approcher après l’état de frayeur qu’elle c’était apporter. Bien sûr que jamais il ne la quitterait, savant très bien que ce n’était pas le boulot qui allait les séparer. Il avait tellement de difficulté à supporter son visage qui pouvait se baigner de larme en quelques secondes. Il croisa les bras sous ses cuisses pour la soulever jusqu’à lui, embrassant sa joue et la serrant contre lui, déposant son front et son nez contre ceux de la demoiselle…

- Jamais…

Passant la main droite dans le dos de la jeune fille, il remarqua la fermeture éclair, la refermant rapidement, la gardant hors du contact du col avec son bras droit seulement. Il plongea ses yeux dans ceux d’Aurélie, souriant de nouveau…

Son corps fut secoué d'un léger rire, à nouvelle heureuse de cette réponse. Elle se serra davantage, appréciant une nouvelle fois la présence de Blake, soupirant doucement de plaisir et de satisfaction. Il était si étrange de se sentir si attacher à une personne, d'avoir l'impression que rien n'irait dans la vie si nous étions séparées de cette dernière, c'était comme ceci qu'elle se sentait, en permanence et un peu vide quand le jeune homme quittait sont champs de vision. Elle c'était douté que ce fût peut-être ce lien si solide et soudain entre les deux jeunes gens qui avait un peu plus mit son père en colère, mais elle n'en avait aucune certitude et ne voulait point en avoir.

Elle ramena ça longue chevelure vers l'avant, dégageant son dos et sa nuque pour qu'il puise complètement fermer la fermeture éclaire, penchant quelque peu la tête vers l'avant. Elle ferma doucement les yeux, venant poser le visage contre le sien, respirant son odeur et absorbant sa chaleur contre son corps. Puis à son tour, elle plongea son regard dans le sien. Elle aimait tellement cette couleur, un gris acier mais doux, une couleur d'ordinaire si brusque, mais qui pourtant maintenant semblait pure. Elle sourit à nouveau, toutes émotions négatives partirent. Puis elle bougea a peine, ne voulant pas complètement se reposer contre lui, savant pertinemment que si elle le faisait, elle pourrait se rendormir paisiblement, retourner dans ces bras pour absolument rien faire de ça journée, mais il ne fallait point, il n'y aurait que problème à la suite. Ne quittant jamais son regard, elle demanda doucement, cherchant visiblement une diversion :

- Qui a-t-il pour déjeuner ?

Elle ne cherchait qu'une diversion, qu'il se ramète en mouvement, pour pouvoir lui permettre à son tour de bouger et de fonctionner pleinement. Elle ne pouvait rien faire quand il la prenait ainsi qu'ont lui, elle ne voulait rien faire, ne voulant point quitter le confort de ces bras, cette protection ce bien-être, elle se sentait tellement en sécurité, qu'elle ne voulait plus rien d'autre que lui. Mais c'était dangereux, elle le savait, autant pour son bien que la protection de Blake, elle ne voulait pas que père découvre qu'elle ne désirait plus rien, sinon il allait le renvoyer et ceci, elle ne voulait, ne pouvait pas imaginer sa vie sans la présence vivante du jeune homme...

Une fois au sol, elle pourrait reprendre vie, manger, puis aller étudier les diverses matières offertes pour pouvoir passer à autre chose. Ensuite, il y aurait le diner et les examens dans l'après-midi, la journée reprendrait le cours normal et elle pourrait à nouveau profiter de lui une fois toutes ces tâches accomplies. Elle avait confiance en elle et sa mémoire, elle connaissait déjà la leçon et la matière par cœur, trouvant les activités un peu inutiles, mais ne rouspétait point, son père était si fier d'elle, de tous les efforts et les merveilleuses notes qu'elle lui offrait, elle ne l'avait jamais déçu, elle ne voulait pas non plus commencer maintenant.

Même après la question, cela prit un instant avec que Blake ne la redépose, soupirant en gardant un sourire sur ses lèvres. Se dirigeant vers la porte de la chambre pour aller chercher celui-ci, savant très bien que Monsieur Matias ne sortirait pas de son bureau pour aller déjeuner à la salle à manger. Celle-ci n’était utilisez qu’avec les invitez, personne appart le personnelle ne s’en servait sauf pour les souper à l’importance quasi religieuse pour la famille. Il s’agissait plus du moment où l’homme de la famille posait les questions et apprenait se que sa fille avait fait de sa journée autre que par les caméras miniatures installer dans chaque pièces et couloirs du manoir, épiant chaque recoin, n’ayant jamais réellement de solitude, toujours l’impression d’avoir un voyeur par-dessus son épaule…

- J’ai préparé des crêpes se matin, en souhaitant que cela vous convienne demoiselle ?...

Cherchant un peu à l’agacer, il quitta ensuite la chambre pendant une dizaine de minute avant d’arriver avec deux crêpes, des fruits et le sirop d’érable naturel. Le jeune homme lui avait déjà parler que la plupart des personnes qui vivaient dans Seattle n’avait même pas assez d’argent pour s’acheter de la vrai nourriture et de bon ingrédient, mangeant ce qu’il appela du Nutrisoy, un dériver de fèves de soja et transformer en plusieurs repas rapide ou à simplement ajouter de l’eau. Ayant déjà goûter a ceci, il lui souhaita de ne jamais devoir dépendre d’un substitut aussi horrible et infecte mais qui pourtant pouvait être agrémenter de saveur artificielle par des sachets vendu à l’unité…

- Je ne devrais pas avoir manqué la recette… Un clin d’œil plus tard, il déposa l’assiette devant l’ordinateur, allant s’asseoir sur la chaise à côté du bureau, laissant le fauteuil devant les écrans à la jeune fille…

Malgré elle, son corps s'accrocha au siens, s'étirant quelque peu quand enfin, il la reposa au sol. Elle retient un soupir de frustration quand il commença à s'éloigner et commença d'elle-même à bouger dans la pièce, observant les meubles et quelques bibelots qui lui servait de décoration. Elle sourit doucement, des crêpes ? Elle adorait cette pâte chaude et sucrée, légèrement agrémentée de sirop d'érable. Elle s'approcha doucement de son ordinateur, évitant de jeter un coup d'œil à la caméra qui observait maintenant l'intérieur de la chambre. Elle activa l'interface, affichant le bureau grâce à l'image holographique et activa l'affichage tactile en enfilant un gant blanc.

Pendant l'absence de Blake, elle occupa son esprit avec la matière présente, bougeant les dossiers. Elle sembla lire rapide le tout puis se tourna vers le jeune homme quand il approcha, retirant le gants au passage pour le re-déposer sagement près du clavier. Elle lui offrit à nouveau un sourire, et observa l'assiette offerte et si joliment décorée. Elle hocha la tête et laissa sa voix s'élever :

- Je suis sure qu'elle sera succulente, d'ordinaire, tu es très bon en cuisine, surtout avec l'aide du Maitre-cuisinier ! Termina-t-elle avec un clin d'œil pour lui retourner sa taquinerie.

Elle prit donc place au bureau, observant l'assiette et réfléchissant un peu aux matières qui imprégnait déjà son esprit et sa mémoire. Elle mangea doucement les fruits, et gouta finalement aux crêpes. Elle n'avait qu'un mot a dire, :

- Succulentes...

Elle rit doucement, aillant à nouveau dit sa pensée à voix haute. Elle posa son regard sur lui, rieur et coupa un autre morceau, pour ensuite tendre la fourchette vers lui. Elle était presque sure à cent pour-cent, qu'il n'avait surement pas gouté lui-même a sa nourriture. De son autre main libre, elle vient pincer un des doigts en tissu, et fit bouger l'interface pour faire apparaitre une playlist classique. Elle laissa par la suite l'air instrumental s'élever pour combler le silence. Elle ne ressentait point le besoin de discuter, pas avec Blake, elle ne se sentait point mal à l'aise de laisser le silence s'installer entre eux, elle pouvait ainsi pleinement profiter de son profil et de ces propres études.

- J'espère que tu à terminer les chapitres que je t'ai donner au début de la semaine, j'aimerais connaitre la suite de l'histoire ce soir...

Ce n'était qu'un prétexte qu'elle avait trouvé pour pouvoir passer du temps seule avec lui, elle ne s'attendait jamais à ce qu'il lise réellement, mais au moins aux yeux de son père et des caméras, ils ne faisaient rien de mal, et il ne remplissait que la demande, le caprice qu'une petite demoiselle. Elle lui sourit à nouveau, et recommença a manger. Après le repas, elle se mit rapidement au travail, voulant terminer le tout le plus rapidement possible.

Jamais il n’aura été stressé de savoir si la nourriture était bonne, elle ne c’était jamais plaint du contraire si c’était le cas. Maintenant rassis à ses côtés, il ne fit que regarder en silence ce qu’elle fessait, ne la dérangeant que simplement si elle le désirait. Il haussa un sourcil un peu surprit par contre quand il la vit avec le morceau de pâte sucrer du liquide un peu ambrer. Les crêpes n’étaient pas les choses qu’il mangeait le plus souvent, préférant le salé et les fruits, mais jamais il ne dirait non à une boucher supplémentaire sur son repas un peu maigre le matin et le restant de la journée…

En mastiquant le morceau dans la bouche, il se fit rappeler du livre qu’il c’était procurer à la demande de la demoiselle. Il avait essayé de trouver le livre le plus volumineux qu’il avait pu mettre la main dessus, voulant allonger le plaisir sans devoir changer constamment d’intrigue et d’histoire, appréciant lui-même les pages qui formaient le roman d’aventure au touche sentimental. Il y avait jeté un coup d’œil avant de s’endormir hier, connaissant quelques pages avec une bonne fluidité même s’il ne voulait pas se dépêcher à le terminer, il n’appréciait pas rebuter sur certaines phrases et briser le rythme du livre…

- Je devrais être capable de vous lire quelques pages se soir si vous êtes une gentille petite fille aujourd’hui… En plus si je me souviens bien, nous nous étions laissées sur un bon moment de suspense si je me souviens bien… J’ai regardé les quelques pages après le chapitre onze… Je ne m’attendais pas à sa ! Mon dieu la surprise et le retournement de situation ! Il y a tellement de bon…

La voix de Blake sembla arrêter, son commlink créant un léger bruit signalant un appel. Dos à la caméra, son visage exprima un peu de lassitude, peiner de devoir quitter pour aller rejoindre le maître de la maison, sachant très bien que c’était lui qui l’appelait pour obtenir un rapport ou simplement une inspection sommaire de son habit. Monsieur Matias choisissait toujours un moment peu approprier pour les déranger, savant très bien comment embêter les deux jeunes gens qui pouvaient avoir un peu trop de plaisir…

- Vous devriez commencer vos leçons demoiselle… Il sourit sans réel envie, presque frustrer même s’il savait très bien la procédure qu’il devait passer à chaque matin… Nous nous reverrons au dîner surement…

Il essaya de sourire un peu plus naturellement avant de se retourner et de quitter la pièce pour se diriger vers le bureau du patron. Il fit pourtant un léger détour pour aller à la salle de bain, effleurant son oreille au passage, activant le micro près d’une de ses boucles d’oreilles, signalant au programme d’écoute de commencer la lecture. Chacune des réunions, aussi courte qu’elles pouvaient bien être, David voulait être au courant…

La jeune fille se retrouva seul pendant un bon moment de la journée, incapable de rejoindre son majordome, il semblait très occuper. Les femmes de ménage lui apporta son dîner, indiquant que son père voulait la voir pour le souper…

Elle sourit à l'écran, tournant la tête vers lui pour renchérir sur ces paroles. Il avait arrêté à un moment intriguant de l'histoire, ou l'aventure battait son plein fouet, elle avait eu beau le supplier de continuer, l'heure avait été déposer depuis déjà quelques minutes ce soir là, et il n'avait pas pu continuer. Et maintenant à l'entendre, elle avait de plus en plus envie de l'entendre reprendre la lecture. Elle lui poser des questions quand elle remarqua de son expression, presque immédiatement, elle comprit qu'il fallait qu'il quitte. Elle retient un soupir, ramena son attention sur l'écran ou ces cours et leçons l’attendait sagement. Elle ne fit que hoche la tête, murmurant Bonne journée à Blake, avant qu'il ne quitte la pièce.

Elle termina rapidement son déjeuner, allant déposer par la suite l'assiette vide sur le plateau à l'extérieur. Puis par la suite, sa journée commença. Déposant écouteur sur ces oreilles pour bien se couper du monde extérieur, elle se coupa de tout, ne laissant que son esprit courir sur la matière qu'elle épluchait et mangeait rapidement. Elle gardait toujours les mathématique pour la fin, matière préférée et la plus facile selon elle.

Le diner arriva, mais elle ne fit que sourire à la servante qui lui apporta son repas, ne retirant point la musique de ces oreilles presque apeurer de se retrouver seule avec elle-même. Elle mangea avec appétit le second repas, aillant fait une croix sur la présence de Blake, il ne serait point disponible, elle ne l'aurait que bien après le souper. Il n'était pas rare que son père requière l'attention du jeune homme, mais étrangement, il demandait celle-ci davantage ces derniers temps, elle ne posait jamais de questions, il n'en avait point le droit et elle n'était point assez curieuse pour faire faire une erreur qui pourrait couter le poste ou même une quelconque punition qui toucherait les deux jeunes gens.

Elle passa au travers la matière rapidement, et en fin d'après-midi à une demi-heure de l'heure du souper, elle termina tout, envoya les documents à l'école et une copie à son père, comme toujours. Par la suite, elle serra son bureau et décida d'aller faire un tour dans le manoir, dégourdir un peu ces jambes avant le souper. Inconsciemment, elle chercha la présence de Blake, sa voix qui aurait pu lui offrit un indice sur sa présence, mais elle se doutait bien qu'il dût être avec son père, qui ne sortait pratiquement jamais de son bureau, et elle qui ni rentrait que dans de rare occasion pour faire les comptes.

Doucement, en saluant et discutant un peu avec les gardes et quelques serviteurs qui ne pouvaient rien lui refuser, ces pieds la guidèrent vers jusqu'aux portes du jardin intérieur, un des rares endroits qu'elle appréciait énormément dans tout ce manoir, qui lui donnait l'impression de se trouvez bien au-delà des murs richement décorés et des bibelots, sculptures et toiles qui recouvraient le tout. Elle finit par prendre un arrosoir, puis de déambuler ici et l'entre les grandes allées portées de fleur. Elle aimait s'occuper des plantes, prendre soin d'eux, les arroser, parfois même leurs parler. Même si les jardiniers faisaient un magnifique travail, parfois, il lui laissait quelques petites plantes à arroser et à s'assurer que leurs feuilles poussaient très bien.

Elle tenait cette passion de ça chère mère, une grande et élégante femme qui n'avait point peur de se salir les mains un peu. Et en parlant du loup, au détour d'une ranger de rose, la petite dame tomba sur cette dernière, penchée vers l'avant, la moitie du corps enfouit dans un plant de fleurs de rose sans épines. La petite Aurèlie pouffa de rire devant la scène qui ne lui était pas étrangère mais qui la faisait toujours rire. La grande elfe finit par sursauter et sortir des rosiers, quelques tiges mortes entre les mains noircies de terre. Les deux femmes presque identiques s'observèrent puis éclatèrent à nouveau de rire.

- Bon d'accord, je me suis fait avoir la main dans le sac. Elle lui fit un clin d'œil, et reprit malicieuse, ne le dit pas à ton père !

La petite rit à nouveau, secouant sa tête châtaine et approchante avec son arrosoir. Elle le déposa non loin d'elles et s'approcha de sa propre mère. Elle sembla à son tour jeter un coup d'œil à l'intérieur du rosiers et y voir quelques feuilles mortes. Elle posa les mains sur ces hanches faussement indignées des manières de sa mère et déclara :

- Il ne pouvait bien rien rester pour moi, ma propre mère passe après les jardiniers pour m'enlever le peu qu'il me laisse.

Puis encore une fois, les deux femmes éclatèrent de rire. La fille retenait beaucoup de sa mère, et très peu de son père. En une simple phrase, la petite Aurèlie était l'image parfaite de sa mère durant sa jeunesse et serait probablement comme elle en vieillissant. Elle n'eut point le temps de s'amuser un peu plus qu'un serviteur interpelait la dame de maison :

- Dame Aurora ? L'heure du souper est arrivée, vous deviez vous diriger vers la salle avant que votre mari s’impatiente.

Cette dernière hocha simplement la tête, puis entraina sa fille avec elle pour une toilette rapide et ensuite à la salle a manger. Il y avait bien longtemps que la Dame avait abandonné l'idée de se rebeller envers son mari, à la base le tout n'était d'un mariage arranger pour le profil des deux familles, mais maintenant, la femme balayait son mari et tout ce qui lui touchait de la main, autre que sa propre fille.

La salle à manger pouvait accueillir au moins une centaine d’inviter plus la famille et les serveurs. L’atmosphère dans la pièce était légère et toujours bien éclairer. La salle avait été aménager pour lui donner un côté très vieux et conviviale. La table était dans un bois un peu battue et vernie pour lui donner un air très vieux. La couleur cardinal de la table rayonnait beaucoup dans l’étendue de chaises l’accompagnant jour et nuit. La céramique à leurs pieds était toujours bien entretenue et sans marque ni tâches. Monsieur Matias avait souvent reprit les demoiselles s’occupant du ménage de ne jamais manquer cette portion du manoir sous peine de réprimande très lourde. Il n’y avait pas beaucoup d’endroit auxquelles les invités avait le droit de visité, mais l’un des seul devait être impeccable. Quelques fresques projetées sur les murs fessaient pensée à des scènes tisser autrefois pour représenter les exploits de chevalier et de rois. Ceux de la famille Matias était plus les travaux immenses de l’homme de la famille pour avoir construit un si grand empire. Aucun détails n’y étaient inscrit ou montrer, seulement le résultat...

Monsieur Matias était déjà à table, au bout comme à son habitude, se montrant comme toujours le maître de la maison. Aurora alla s’installer à sa droite, silencieuse, se laissant à peine déhancher pour aller s’asseoir. Souriante aux gens autours, elle n’eut aucun regard pour l’elfe qui semblait toujours être à son commlink pour travail ou réunion. Elle avait surement dû l’aimer un jour, mais elle avait oublié le moment de sa vie où elle l’avait trouvé charmant et pas simplement accro à l’argent. Si sa mémoire était bonne, cela avait duré au moins un bon trente-deux heures et ensuite les masques étaient tombé. Par contre, il manquait quelqu’un. Le regard de la jeune fille pouvait se poser n’importe où, il n’était pas là. Il n’était pas dans un coin, ni près de son père, ni dans la cuisine visible de la salle à manger, permettant au visiteur de voir les chefs en action. Blake devait se trouver sous la table! L’idée sembla aussitôt un peu stupide et improbable…

- Amour ? Où est le majordome d’Aurélie ? Ce n’est pas à son…
- Il est partie…

La demoiselle sembla un peu brusquer par les manières de son époux, celui-ci retournant à la discussion sur son commlink, écrivant maintenant avec ses gants pour un peu plus de cachoterie. Il ne fut pas plus précis, comme s’il avait régler quelque chose. Comme s’il s’en était débarrassé…

- Arthur !

L’elfe retira sa visière et la déposa sur la table pour jeter un regard méprisant en direction de la femme lui ayant permis d’avoir sa fierté. Sa mâchoire serrer et les lèvres pincer il l’observa, attendant ce qu’elle avait à dire…

- Blake est partie ?!
- Il est sortie pour quelque heure…

Sa voix avait une teinte un peu plus grave et sèche, comme s’il voulait lui démontrer son mécontentement envers son comportement. Elle ne broncha pas, lui rendant son regard puis essayant d’être l’adulte de la situation et se détachant de ses jeux de domination, retournant vers la petite qui devait de faire du sang d’encre…

- Il sera là dans quelques moments chéris…

La nourriture arriva sur la table. Poulet farcie de fromage de chèvre, légumes, accompagnement comme des œufs de caille et du caviar. Les assiettes maintenant déposer devant les trois membres de la famille, les serveuse distribuèrent selon l’appétit de chacun les aliments soigneusement arranger dans les couverts…

- Bon appétit ! Souhaita la femme de maison en regardant beaucoup plus sa fille que l’homme à sa gauche…
- Comment c’est passer la journée et tes exercices ? Arthur dirigea son attention aussitôt sur Aurélie, coupant presque la parole à sa femme…

Ces trois mots lui arrêtèrent le coeur, elle se força au silence, a ne penser à rien et a laisser son sourire se figer sur son visage, artificiel sous ces paroles qu'elle n'avait jamais, mais au grand jamais voulu entendre de toute ça vit. Elle prit place, fermant les yeux et s'obligeant a respirer normalement de peu de faire une crisse de panique devant ceci, il ne pouvait pas être sérieux, pas après la promesse silencieuse qu'ils, c'étaient fait. Elle prit place, observant droit devant elle sans porter davantage attention à ces parents, réalisant à quel point ces quelques paroles l'avaient rendu vides et tristes. Elle savait qu'elle tenait énormément à lui, mais jamais elle n'aurait cru être autant attachée à quelqu'un. Elle posa sagement les mains sur la table toujours pensive, attirant les quelques regards des serviteurs qui n'étaient peu habituer à une telle atmosphère.

Ce fut l'éclat de voix soudain qui la ramena sur la terre ferme, la voix si peu habituer de sa mère. Elle tourna la tête, observant les deux jeunes gens qui ne s'aimaient point plus maintenant. Du plus loin qu'elle ne se souvienne, elle ne les avait jamais vues s'embrasser ou même s'enlacer amoureusement. Elle sembla presque voir son père soupire de frustration, terminer rapidement son activité et déposer le tout sur la table ou aucun serviteur ne vient l'enlever, sous peine de punition. Il posa enfin le regard sur sa femme, remplit de mépris et répondit à la question de sa femme. Aurèlie se sentit un peu soulagée, des commissions, simplement que ceci, mais elle se sentirait beaucoup mieux quand elle le verrait et que les paroles de son père se retrouveraient véridiques, Blake ne quittait jamais la maison, jamais.

Les assiettes arrivèrent, elle remercia sa mère d'un magnifique sourire, et commença distraitement à manger. Elle releva doucement la tête vers son père, léger sourire aux lèvres devant la phrase si commune et répétitive. Elle déposa ces ustensiles et se mit a parler, offrant les paroles qui appréciaient le plus.

- Très bien père, les matières ont été facilement acquises, et l'examen encore plus facile que le premier, je vous ai même envoyé une copie de tous les travaux et de l'examen, pour que vous puissiez voir par vous-même mes résultats. Et vous, votre journée s'est bien passée ?

Il adorait voir par plus même les résulta, elle aurait pu en parler des heures durant, mais il aurait fini par ouvrir de lui-même le dossier en question, alors elle sauvait le temps en lui offrant maintenant l'opportunité de le faire, l'excuse parfaite pour retourner à son CommLink.

Elle se tut, toujours souriante en reprenant les couverts et mangeant en écoutant attentivement son père. Mais malgré son air calme, elle était quelque peu agitée de l'absence, ne comprenant pas très bien les motivations de son père, pourquoi l'avait-il envoyé si loin ? Après plusieurs minutes de silence et de l'avancement du repas, elle ne put retenir sa curiosité qui la rongeait.

- Père, s'il n'est pas déplace, pourrais-je savoir ou Bla... Mon Majordome a-t-il été envoyé ?

Son père n'appréciait point qu'elle soit si familière avec lui, alors en sa présence, elle ferait toujours bien attention à ces mots et à la manière de qualifier le jeune homme. Mais la nervosité de sa subite disparition la rendait agitée. Mais elle essayait tout de même de garder belle figure, se rappellent les paroles et les cours de bonne tenu.

Aurora sourit un peu difficilement à sa fille lorsque les assiettes arrivèrent, encore un peu en colère de la réaction très détacher de son marie, n’ayant aucune émotion autre que l’ambition lorsqu’il regardait la chair de sa chair. Elle n’avait jamais regretté l’union avec cet homme, simplement pour le cadeau qui lui était arrivé lors de sa grossesse. Les deux adultes commencèrent à manger en même temps qu’Aurélie, ne disant pas un mot jusqu’à la question d’Arthur. Ce genre de demande était sincère, réellement soucieux et intriguer du développement de sa fille. Bien sûr, plusieurs avaient déjà l’impression qu’il le fessait non pas pour les bonnes raisons, mais seul lui connaissait l’ampleur que cela allait prendre plus tard…

Il ne répondit pas aussitôt à la prunelle de ses yeux, prenant justement son commlink pour aller tout vérifier, plongeant la salle à manger dans un silence pendant presque cinq bonne minutes avant que la voix de la plus petite elfe se fasse de nouveau entendre avec une question qui cette fois-ci n’eut pas la chance de décevoir le géniteur de la jeune fille. Par contre, elle sembla voir une lueur un peu plus inquiétante sur ces traits quand elle balbutia le début de son nom. Il avait toujours eut l’impression qu’un homme avec beaucoup plus d’expérience aurait fait un travail plus professionnel et aurait été moins sur les pensées d’Arthur…

- Il est dans son obligation de ne pas te décevoir pour un évènement particulier qui devrait arriver d’ici quelque jour si mon agenda ne s’est pas encore désynchronisé…

Pour Aurora, la formulation de la phrase était un peu triste, se rappelant qu’il avait tellement de chose dans la tête qu’il avait besoin de ses babioles pour se souvenir de la naissance de son seul et unique enfant. Ne passant pas de commentaire et essayant de changer l’expression de son visage, elle retourna celui-ci vers sa fille, souriante…

- Alors, le jeune homme serait en train de préparer les festivités pour ta fête ? Qu’elle petite fille chanceuse !
- Je lui ai laissé carte blanche, j’espère qu’il ne nous décevra pas. Cela serait dommage…

Tournant les yeux vers l’homme qui ne devrait plus jamais parler, elle essaya de cacher son soupire, gardant ses lèvres étirer, un peu plus joyeuse et tentant d’oublier un autre commentaire stupide et sans intérêt…

- Quand tu auras terminé ton repas, tu auras la soirée de libre…
Son père déposa son commlink, semblant heureux de tous les progrès journalier d’Aurélie, retournant à son assiette devenue un peu plus froide, exigeant à l’une des femmes d’aller la réchauffer immédiatement. Il avait l’une de ses façon de leurs parlés. Il méprisait tout le monde à l’exception de lui-même et sa fille…

Le plus jeune membre de la table sourit doucement, hochant la tête sous les paroles devenu tristement bien habituelle pour elle. Elle continua par la suite à manger en silence, un peu plus enthousiasme et essayant de faire commença propre mère, profitant du peu de temps que pouvait avoir la famille à être réunit complètement. Ce qui était bien plus triste dans tout ceci, c'était l'habitude que la jeune fillette avait appris à accepter son père comme il était, qu'il soit froid, sévère et distant, ne montrant aucun intérêt autre que pour des résultats. Mais malgré tout ceci, la petite demoiselle était heureuse de pouvoir attirer sur elle l'attention de son paternel, même si ce n'était que pour quelques minutes.

Un large sourire s'étira sur son visage à l'annonce de son père, la soirée pour elle toute seule ? Elle ne réveille donc pas ? Elle pourrait donc faire tout ce qu'elle désirait ? Elle avait déjà hâte que le jeune homme revient pour lui annoncer la nouvelle. Elle sourit largement à ça mère, le regard pétillant de joie et remercia son père du mère sourire et de quelques mots :

- Merci père, j'en suis heureuse.

Que ferait-elle donc après le repas ? Elle pourrait retourner au jardin ? Aller jouer à quelques jeux éducatifs, mais relaxe sur son ordinateur, il y avait toujours cette utilisatrice pour voulait jouer aux échecs. Elle pourrait paisiblement terminer son propre livre en attendant le retour du jeune homme ? Oui voilà une très bonne idée, elle pourrait finir les quelques chapitres au jardin, elle pourrait avertir une des servantes de l'avertir de son retour ?

La soirée passa quand même vite, mais pourtant, même lorsque l’heure du coucher arriva, celui-ci n’avait pas encore fait son apparition. Était-il arrivé quelque chose dans les rues plus ou moins dangereuses de Seattle ? Père lui avait souvent dit que les raison pourquoi ils ne sortaient pas beaucoup était qu’il y avait un taux de criminalité très élevé et que plusieurs personnes aimerait avoir maman ou Aurélie pour les échanger contre de l’argent ou même pire. Il avait fait un travail magnifique et quasi exemplaire pour essayer de faire peur à la jeune fille mais la curiosité d’un enfant était trop forte et dans le pire des cas, Blake serait là pour la protéger si elle devait un jour quitter les murs du manoir à sécurité maximale…

L’une des femmes de main vint la voir lorsque l’heure était arrivée pour elle d’aller se mettre au lit. Par contre, ce fut maman qui la borda dans son lit ce soir-là, l’embrassant avant d’aller rejoindre son marie dans la chambre, n’échangeant pas un mot de toute la nuit avant de s’assoupir…

Ouvrant le programme, il pianota un peu sur les touches de l’écran tactile en regardant toujours autour de lui, s’assurant que personne n’était près de lui en se moment même. Les caméras de la chambre de la jeune fille tombèrent, remplacer par une image en boucle de celle-ci assoupit dans son lit. Le silence devait rester un élément important sinon n’importe qui pourrait s’introduire dans la chambre et briser le peu de moment qu’ils auraient ensemble. C’était la première fois, mais son père lui avait fait un petit cadeau pendant la journée, alors un peu curieux de s’en servir…

Une main vint caresser la tête de la jeune fille, grattant un peu son cuir chevelue. Une présence chaude et familière se trouvait près d’elle, sentant l’émanation de chaleur sur son flanc gauche et près de son bras du même côté…

- Princesse… Il n’est pas encore temps que vous dormiez…

La petite avait été déçue de devoir aller dormir avant d'avoir put voir Blake, mais pourtant, la demoiselle avait écouté docilement la servante, prenant la main doucement tendue pour ensuite être guider à la chambre. Elle fut tout de même heureuse de voir ça mère, la serrant contre elle, mais ne prononça aucune parole, simple sourire et hochement de tête, accompagnée de bâillement. Elle avait simplement hâte de se retrouver complètement seule avec sa tristesse.

Quand elle sentit la main elle remua légèrement, attirée immédiatement par la présence si familière et agréable. Elle se releva légèrement, laissant échapper un bâillement de ces minces lèvres pour lever ensuite les yeux sur la personne qui caressait son cuir chevelu. Elle s'agrippa à la main avant de se rapproche du corps combien chaud et réconfortant, posant sa tête au niveau de l'épaule, prenant appui sans gêne sur le corps. Les yeux, encore, embrouillés par le sommeil, un sourire se dessina, heureuse de le voir, même si l'heure était des plus tardive. Venait-il juste d'arriver ? Si tard ? Elle finit par frotter son visage de sa main libre, ne décollant toujours pas son visage de son corps.

- Bon matin, je suis heureuse de te voir. Tout va bien ? Murmura-t-elle contre lui.

Elle laissa quelques secondes de silence, puis fronça son petit visage, était-il déjà le matin ? Pourtant, les rideaux n'étaient point ouvert et elle ne se sentait point reposer comme après une bonne nuit de sommeil. Elle se sentait encore un peu lourde, et embrouillée.

- Est-il déjà le matin ? demanda-t-elle

Le jeune homme ne fit que la serrer contre lui lorsqu’elle se rapprocha, restant un peu silencieux pour le moment mais brisant celui-ci juste au moment avant qu’Aurélie croit que quelque chose n’allait pas. Sa main gauche autour de son dos et sa main droite toujours à sa tête pour entremêler ses doigts à travers la chevelure de la jeune fille…

- Non, il est loin d’être le matin, mais je me suis rendue compte que j’avais été un peu plus long que prévue et je voulais me faire pardonner…

Il se retira à peine pour aller chercher quelque chose au pied du lit. Sa main fouilla un peu sans vouloir tourner la tête pour déranger le visage de l’elfe installé sur son épaule. Quand il arriva finalement à prendre prise sur l’objet, il le rapprocha de la demoiselle, le déposant dans son dos. La chose semblait vouloir prendre Aurélie dans ses bras court et poilu. Un visage rond avec un semblant de museau s’installa dans le bas de son dos et des poils un peu plus long vint chatouiller la demoiselle. Il s’agissait d’une peluche de lion au yeux en bouton bleu et au grand sourire montrant deux petites canines…

- Il n’a pas encore de nom, mais je suis sûr que vous pourrez lui en trouver un très rapidement…Il recula le haut de son corps pour la regarder, aussi souriant que la peluche, l’observant avec attention… Ce n’est que la première partie de votre cadeau d’anniversaire ma chère ! Le reste viendra un peu plus tard, termina-t-il avec un clin d’œil…

Il resta figer dans le temps, attendant le moment où la jeune fille aurait terminé de répondre ou de s’exclamer. Quand se moment arriva, il se pencha sur elle pour déposer ses lèvres sur la joue gauche d’Aurélie, geste qu’il n’avait jamais fait avec elle. La douce sensation de ses lèvres ni trop douce, ni trop rugueuse. L’expression sur son visage était dure à discerner, mais il n’y avait aucune malice, simplement du bonheur et un peu de rouge…

Maintenant parfaitement réveillée, elle sembla se figer à son tour, sentant la peluche dans son dos. Puis tranquillement son visage s'éclaira de surprise et de joie. Elle finit doucement par prendre la peluche, l'observer doucement, puis la caresser avec la plus grande des douceurs. Dans le silence de la pièce, on pouvait entendre le cœur de la demoiselle battre la chamade et ensuite des larmes de joie couler en douceur sur ces joies. Elle ferma doucement les yeux, serrant contre elle la peluche lion.

Son père avait l'habitude de lui offrit des cadeaux, pour là féliciter du bon travail qu'elle offrait, mais ils étaient tous dénués d'émotions, ils n'étaient que de l'argent jeter par la fenêtre pour espérer faire plaisir. Cette peluche était beaucoup plus pour elle, elle avait énormément de signification à ces yeux même si elle ne portait généralement pas beaucoup d'attention a ce genre d'objet, mais celui-ci était spécial et deviendrait un des rares objets qu'elle affectionnerait. Il surement le meilleur cadeau qu'elle aurait de tout celui qu'elle récupérait durant cette fête d'anniversaire qu'il venait d'annoncer.

Elle fut ramenée au moment présent par le baiser de Blake, surprise, mais agréablement, c'était nouveau pour elle et surement pour lui. Peut-être n'avait-il point peur de cette rencontre, ils étaient tout de même seuls. Elle sourit doucement, posant enfin la main sur son visage, caressant la peau et venant presser un peu plus sa joue contre ces lèvres. Elle soupira doucement, puis sécha les larmes qui voulaient continuer à se glisser sur sa peau pâle et montrer son bonheur à la place des mots qui ne pouvait point sortir de ça gorgent serrée par l'émotion soudaine. Elle hocha doucement la tête, essayant de s'offrit courage et calme avant de parler, le visage toujours contre lui, laissant son souffle chaud et humide aller contre la peau de son cou.

- Merci beaucoup Blake... Je n'aurais jamais pu imaginer mieux comme cadeau... Termina-t-elle en hochant la tête, se serrant un peu plus contre lui pour lui montrer toute l'affection qu'elle pouvait lui porter.

Blake ne dit pas un mot, il ne fit que continuer de sourire, la gardant près de lui, la berçant un peu, n’imaginant pas le père de la jeune fille l’ignorer et s’occuper de l’anniversaire de sa fille comme s’il pouvait offrir le bonheur et la joie à sa petite juste avec de l’argent. Il n’imagina aucunement la routine obsessive qu’elle entreprenait à chaque jour pour un futur qui n’était peut-être même pas le sien. Il ne fit que fermer les yeux et rester un instant comme ceci, sachant très bien que pour le moment tout allait bien et personne ne viendrait les déranger. Il finit par se coucher à ses côtés, ne voulant plus retourner dans ses couvertures qui lui étaient si froide. Il avait peut-être encore un peu de difficulté avec les terme de l’amour et ses complexités mais en ce moment, il n’avait pas besoin de mots ni de geste, simplement cette image graver dans sa tête pour le reste de sa courte vie…

…

Cela fessait maintenant une semaine que le manoir avait été investi par le talent en décoration d’Aurora et les pouvoirs de gestion d’Arthur. Pourtant, ce n’était que du papier et des hologrammes sur les murs. La pièce des invités et la salle à manger allaient être vides d’amis et de connaissances autre que ceux qui appartenaient visiblement plus à l’homme d’affaire de la maison. Les servantes et les gardes du corps fessaient les cents pas avec plusieurs directives et tâches, la plupart travaillant tellement fort qu’ils n’arrivaient pas a voir les gens autour d’eux, Arthur demandant tellement d’effort de la part de tout le monde pour que cette journée sois parfaite pour lui. Il ne voulait rien de travers et aucune faute, chose un peu dure à accepter pour l’elfe regardant les incapables de sa maison courir à gauche et à droite. Envoyant ses directives par commlink, il ne leurs adressa jamais la parole sous aucun prétexte autre que leurs criées après à chaque erreurs et faux pas…

Blake non plus n’avait aucun droit de repos, travaillant surement plus fort que tout le monde, ayant à cœur l’évènement de la demoiselle. Il courait à travers les pièces pour s’assurer que tout était bien en place et que tout était simplement parfait. Il avait emballé la deuxième partie de son cadeau pour Aurélie et l’avait glissé sous la première pile de jouets et de babioles que le père de la jeune fille avait achetées pour démontrer son amour inconditionnelle…

Vers dix-huit heure, les invités furent tous arrivée et la fête avait commencer, n’attendant plus que la principale invité toujours dans sa chambre avec sa mère, s’assurant que rien n’était fripée ou tâcher, ne voulant pas gâcher l’anniversaire de sa fille par les moquerie des gens sans respect plus bas dans le manoir ou les remarques déplacer de son marie…

- Comment te trouve tu chérie ?...

La petite demoiselle s'observa dans le miroir qui lui faisait face. Ces longs cheveux quelque peu bouclés par les bons soins de sa mère, elle tira sur une d'entre elles, la faisant doucement rebondir sur ces épaules. Un serre-tête rouge clair et décoré d'un large rose décorait le haut de la tête. Elle sourit doucement, observant la robe que cette dernière lui avait offerte pour l'occasion. Une robe complètement blanche la recouvrait, serré au bras par des cordons, laissant les manches quelque peu bouffantes. Sur le devant de la robe, des imprimés illuminés de rose se dessinaient dans un rose très pâle. Un par-dessus, lassé sur le devant et ouvert sur le jupon blanc se découpait dans un rouge clair, attirant l'attention sur la petite princesse de la soirée. Des Roses en qui semblaient toujours vivantes semblaient retenir les bretelles et décorées au niveau de son torse, quelques fins fils doré-jaune rajoutaient de la vie au niveau des bretelles et du lacé du devant, et quelque peu dans les imprimés coloré du jupon.

Elle glissa les mains sur sa robe, souriant à sa mère et à son propre reflet. Elle trouvait la robe parfaite et n'avait rien à rajouter. Elle vient caresser une des roses qui se plia doucement sous ces doigts, aussi soyeuse que des vrai et elle dégageait le même odeur, lui laisant toujours une odeur des plus fraiche la suivait. Elle toucha encore une fois ces cheveux et se tourna vers sa mère qui était toujours aussi belle dans sa robe somptueuse, dans le ton d'un jaune clair, plusieurs pans se croisaient, faisant office de jupon qui descendait jusqu'au sol. Un serre-ventre noir retenait le tout et le haut de sa robe, lignée de ton de jaune à la vertical vers l'extérieur. Un décolleté plongeant, le col entouré de fourrure en fibre optique pour le moment blanche. Ça longue chevelure brune était retenue dans un chignon relâcher, permettant a des mèches de retomber sur ces épaules. La dame de maison était joliment décorée de plusieurs bijoux, mais au ton aussi léger que sa robe.

Cette dernière vient caresser le visage de sa fille, visiblement heureuse du résultat. Elle termina les derniers détails puis s'assit doucement, prenant une grande respiration. Elle n'appréciait point ces grandes réunions, qui n'étaient que bien souvent un prétexte pour faire venir des hommes et femmes importants avec qui ils discutaient, et même aujourd'hui qui était un jour spécial, pour LEUR fille, il n'avait pu s'empêcher de faire venir de gros bonnet pour de future transaction. Parfois, elle était terriblement épuisée de tout ceci. Son regard marron se tourna vers le lit, ou elle avait aperçu la peluche de lion, elle sembla l'observer pendant quelques secondes avant de regarder à nouveau sa fille, une chance qu'elle avait ça magnifique fille.

-Tu aimes énormément ce petit lion, demanda-t-elle doucement.

Aurèlie se retourna, quelque peu surprise, mais sourit rapidement en se rapprochant d'elle et en hochant la tête. Ça mère avait remarqué l'affection plutôt inhabituelle qu'elle pouvait porter à cet objet, et malgré tout, elle était heureuse que Blake est pu rendre la vie un peu plus facile à ça vie, offrant ce que ni elle et son mari ne pouvaient faire...

-Elle l'aime énormément mère, je ne sais que dire d'autre... Déclara la petite princesse le regard au loin.

La dame de maison sourira, reconnaissant le regard que ça propre puce avait en ce moment, elle-même l'avait eu, il y avait longtemps. Même si sa puce ne savait ce qu'étaient ces sentiments, elle finirait par les comprendre. Elle n'avait point peur, Blake était quelqu'un de responsable et n'abuserait jamais d'Aurèlie, il avait toujours agi professionnellement, et surement que le tout finirait par passer, ce n'était qu'un amour de jeunesse. Elle finit par ce lever, puis caresser la tête de sa fille pour la ramener sur tête. Elle prit sa main et la guida vers la porte, déclarant :

- Ton père doit être impatient de te voir...

La salle à manger était remplie de personnes. Pour l’entièreté de la demoiselle sauf pour quelque rare exception, les gens ne lui disaient absolument rien. Pour la plupart des hommes mais certaines femmes arrivèrent à se montrer assez douées ou persuasive pour rejoindre l’élite masculine en place dans le manoir Matias. Les discussions semblaient calmes mais cachaient sûrement beaucoup de subtilité que même les meilleurs pouvaient encore manquer certains bouts. Pour la demoiselle, cela n’était que des conversations plein de vide et de promesses déjà briser. Les hommes de mains d’Arthur parcouraient la salle sans jamais porter attention à autre chose que les entrées, les fenêtres, les endroits plus à risque. Ne portant aucuns soucis au gens déjà entré, ceux-ci ayant dû passer un poste de fouille très bien installé par la sécurité…

- Sans rancune vieux…

La cartouche de Colt America équipé d’un silencieux alla se loger dans l’œil gauche de l’ork au sous-sol. Les six hommes déjà à terre, n’ayant vue que du feu. La forme noire alla s’installer à la console, cherchant de sa main droite les quelques fils de son commlink pour le brancher au système de fouille à l’extérieur du manoir. Plusieurs hommes avaient déjà été éliminés, rendant le sous-sol un peu vide et silencieux…

- Redirection des dispositifs de communication a votre commlink monsieur…

L’être à une bonne distance enleva les lunettes fumée de son appareil, ayant mis en place la réponse automatique grâce aux voix des hommes qu’ils avaient acheté avec un pot de vin substantiel qu’ils ne toucheraient malheureusement jamais. Maintenant avec un échantillon de leurs voix, il pourraient duper la sécurité au premier étage et avoir déjà pris possession des fondations du bâtiment. Les charges devraient être installées dans quelques minutes. Il n’avait qu’à entrer et jouer de ses charmes…

- Monsieur, nous y sommes…

Le jeune homme glissait à travers les invités, ne voulant pas perdre de temps. Il n’avait pas arrêté depuis le matin. Il avait été engagé quelques jours après la dernière fête d’anniversaire d’Aurélie, n’ayant pas encore vue ce que son père était capable de déployer pour satisfaire le bonheur matériel de sa fille. Distribuant consommation d’alcool, d’amuse-gueules ou même de narcotique de relaxation, Blake n’avait pas le temps de respirer. Ses mains allèrent lécher ses cheveux vers l’arrière lorsqu’il arriva dans la cuisine, prenant quelques secondes à lui pour respirer, repartant très rapidement après…

Le mère conduit ça fille fièrement vers la grande salle, croisant quelques gardes qu'elles saluèrent, mais ne retirant que quelques sourires polis, presque désolés de ne pouvoir offrit plus en cette journée spéciale. La dame de maison finit doucement par se rendre à la grande salle, heureuse de l'anniversaire de sa fille et peiner de voir autant de visage peu familier pour cette dernière, et encore moins de visages aussi jeunes pour elle, des amies qu'elle aurait pu se faire en allant dans une école privée. Elle repoussa le nœud qui voulut se former dans sa gorge, repoussant l'envie de fuite qui lui engourdissait les jambes, elle aurait tellement préférer passer la soirée dans la serre avec ça fille, qui aurait surement apprécier davantage s'occuper de fleur que d'inconnu qui ne lui porteront aucune attention ou de maigre sourire de politesse.

Même si la salle était richement décorée, elle semblait davantage mature, convenant parfaitement aux adultes présents qu'a la petite princesse qui souriait doucement heureuse et émerveillée par autant d'attention et de décoration. Mais malgré tout, l'hôtesse de maison, remarqua rapidement la recherche presque frénétique de ça fille. Un doux sourire s'étira sur son visage, que fessait donc ce jeune homme ? Mais la jeune elfe fut rapidement ramenée à l'ordre par un signe de son mari qui désirait surement avoir ça fille à ces côtés pour pouvoir montrer à quel point il pouvait être heureux de son petit trésor.

Habillé de son plus beau smoking, l'homme accueillit les deux femmes de ça vie avec une large sourire, passant un bras autour des hanches généreuses de sa femme en l'attirant possessif près de lui, déposant un baisé sur ses lèvres et de son autre main, il sépara la mère et la fille, attirant ça fille sur son autre flanc, la présentant au groupe d'hommes avec qui, il discutait. Aurora afficha son plus beau sourire, jouant le rôle de la femme heureuse à la perfection. La fillette ne fit rien voir non plus, devenu habituer à ces étranges scènes même si elle ne les comprenait pas très bien. Monsieur Arthur, la fit discuter avec les hommes qui l'évaluèrent, posant diverses questions sur plusieurs domaines, et de son mieux, elle y répondit avec patience, ce qui rendit encore plus fier son père qui finit doucement par s'excuser et commencer à déambuler dans la salle pour présenter sa fierté.

Par la suite, ce ne fut que rencontres professionnelles et remerciements pour la présence des invités présents. La petite dame aurait aimé voir davantage de visage comme le sien, mais surtout un visage en particulier qui ne se montrait toujours pas, Blake, mais elle prit son mal en patience, ne voulant pas attirer foudre et punition de son père qui jouait le père heureux et parfaitement comblé. Une fois le tout terminée, elle fut relâchée et laissée à elle seule dans la cage aux prédateurs, mais malgré tout les visages tournés vers elle, les murmures sur son passage, les jalousie et les rancunes, son attention n'était tournée que vers une seule et unique personne qui ne se présentait toujours pas.

Elle finit simplement par déambuler, observant et finissant par trouver un coin un peu plus isolé et tranquille de l'agitation politique qui se déroulait de l'autre côté. Elle prit tranquillement place, tirant d'une pochette un puzzle complexe qui attira davantage son attention que les gens présents. Elle tournait et retournait les pièces complexes d'acier quand un jeune homme fit son apparition, elle ne le remarqua pas immédiatement, il, c'était tellement fait discret qu'elle n'avait rien attendu. Ce ne fut que quand elle fut rendue presque à la fin de son puzzle que le jeune homme parla enfin, éclaircissant sa voix pour attirer son attention. La jeune demoiselle sursauta, mais ne cria point, serrant les doigts autour de son casse-tête métallique et tournant la tête vivement, surprise.

D'un âge incertain, le jeune homme affichait un sourire radieux, un regard profond qui rappelait la mer des images qu'elle avait pu voir sur le net après peu de recherches. Un visage androgène, n'affichant aucun sexe, mais qui pourtant ça chevelure courte d'un blond clair et son smoking sombrent clairement masculin. Ils s'observèrent quelques secondes en silence, une de gêne et l'autre de curiosité devant une si jeune demoiselle intelligente. Puis doucement le jeune homme parla, ne quittant pas des yeux la demoiselle :

- J'espère qu'une si jolie demoiselle ne s'ennuie point trop à ça fête d'anniversaire ?

- Non, ça va, merci, et vous ? Vous vous amusez bien ? Demanda-t-elle un peu prise au dépourvue.

Plus elle observait le jeune homme, plus son visage ne lui disait rien, elle ne se souvenait point d'avoir vu le visage du jeune homme durant la rencontre. Il était vrai qu'elle n'avait rencontré que les visages importants, mais elle avait entrevu chaque visage et elle avait une excellente mémoire. Le jeune homme prit doucement le puzzle, joua un peu avec, avant de recommencer ce dernier en effectuant une autre alternative donc elle n'avait point vu.

- Cette soirée m'amuse beaucoup, il y a beaucoup de choses qu'on peut apprendre sur les gens simplement en les observants. Le meilleur exemple est une petite demoiselle qui s'isole pour jouer au puzzle. Termina-t-il en affichant un sourire charmeur.

La petite demoiselle en question ria doucement, rougissant un peu honteuse de cette faites avoir la main dans le sac. Puis elle porta le regard sur les mains de l'homme qui bougeait le puzzle sans le regarder, observant toujours avec curiosité la petite dame. Tranquillement, il termina le tout, défaisant la dernière pièce pour venir créer une large chaine qui s'ouvrit sous les yeux émerveillés de la petite princesse. Puis rapidement, il refit le casse-tête à l'envers, lui redonnant sa forme originale. Il le tendit à ça petite compagnie et dit :

- Avec l'intelligence que tu as, je suis sure que tu sauras le refaire.

Elle le reprit, et fière d'elle, lui redonna la forme de chaine en moins d'une minute, déclarant :

- Bien sure, dès que j'ai vu quelque chose, bien souvent, je ne l'oublie point. Et les puzzles son bien plus faciles à retenir que les chiffres.

Ils se sourient doucement, et il vient caresser sa joie droite de son pouce, glissant très doucement le long de sa mâchoire vers le cou de la petite dame et finit doucement par descendre vers le torse pour venir délicatement accrocher une des fleurs artificielles qu'il caressa avec la même douceur que si elle avait été la peau d'Aurèlie. Il sourit à nouveau, et fouilla dans l'une des poches de sa veste en sortant un petit objet qui attira l'attention de la petite princesse qui étira maintenant la chaine d'acier.

- Voilà, déclara-t-elle fièrement.

- Félicitation, en plus d'être une demoiselle adorable qui sera aussi belle voir davantage que ça mère, elle est davantage intelligente que son père. Je comprends parfaitement pourquoi tu attires autant attention et convoitise des gens.

Il finit par lever une petite boite noir, près peu large et la tenant de chaque côté par le pouce et le majeur. Et tout en souriant, il déclara à la petite demoiselle qui tenait toujours la chaine :

- Aller, fais-moi le plus beau sourire que tu peux m'offrirent, un cadeau personnel que je veux faire.

Ce qu'elle fit sans problème, souriant de toutes ces dents blanches et remplit de joie et d'innocence devant cette photo. Un petit clic se fit entendre, et un léger flash se fit entendre. Le jeune homme observa l'intérieur et finit par retourner l'appareille photo, montrant à la demoiselle, une des plus belles photos qu'elle n'avait faite. Son regard s'adoucit doucement devant le visage joyeux de la petite dame. Puis il fouilla encore une fois dans ces poches, sortant un autre puzzle qu'elle n'avait jamais vu, en bois sombre et clair, aillant la forme d'un cœur. Il lui offrit, prenant en échange la chaine d'acier et dit doucement :

- Mon petit doigt m'avait averti que tu aimais les casse-têtes, alors j'en ai créé un personnel, juste pour toi, il est unique et tu n'en trouveras jamais un comme celui-ci. Mais le temps mes comptés belle demoiselle, je dois quitter, mais ton ami le Majordome arrivera sous peu, je lui dirais ou te trouver, et bonne chance avec ce casse-tête. Quand tu l'aura terminée, je viendrais t'en offrit un autre, tu en auras certainement pour un moment.

- Merci beaucoup pour ce cadeau Monsieur, et j'espère vous revoir.

L'homme hocha simplement la tête, laissant la petite dame à elle seule, prise dans son monde et attendant avec impatience son prince charmant. Il avait effectuer ce qu'il avait eu envie de faire, et maintenant il pouvait quitter l'âme en paix avec lui même, mission réussit.

Il arrêta un instant après avoir réussi à respirer quelques secondes. Il y avait tellement de personne dans la salle que même après l’avoir fait au moins une dizaine de fois de long en large il n’avait même pas put remarquer encore la douce jeune fille qui devait être pourtant le centre d’intérêt de la soirée, encore une fois preuve que monsieur Matias n’avait pas les priorités aux bonnes place. Avec une femme si charmante et agréable et une petite fille si adorable et affectueuse, il n’avait jamais compris qu’elle genre de chose pouvait bien le garder endormie la nuit. L’argent, le pouvoir, la sécurité ? Il ne voulait même plus y penser à savoir qu’il devrait retourner dans cette salle trop bonder pour distribuer des verres et des amuse-gueules à des gens qu’il aurait mieux aimer voir disparaître pour le bonheur de bien des gens sur cette terre…

Il quitta la cuisine d’un bon pas en poussant les portes de son dos. Il n’eut même pas la chance de pouvoir se tourner que quelque chose le percuta sans jamais arrêter. Une personne trop presser, un serviteur trop attentionner à son généreux pourboire ou même un des garde en panique d’aller s’enfiler sa prochaine dose de Jazz, il ne le vit jamais, mais tous se qu’il savait avec précision c’était que ses plateaux tombèrent avec fracas sur le sol, tâchant le plancher de bien des déchets. Les gens autour eut la vivacité d’esprit de rire et même d’applaudir, comme si cela avait réellement été un très bon numéro…

- Calme toi jeune homme, tes actions en cette soirée sont très importante et pourrait faire changer toute l’opération, alors reste concentrer. Il ne sont que des moins que rien Blake… Que des moins que rien…

Le jeune ork serra les dents, la voix de David dans son commlink. Il ne pouvait décevoir tant de gens en ce moment. Il devait le faire pour Aurélie et son père. Ils étaient si près du but, il ne pouvait pas abandonner immédiatement et risquer de tout compromettre…

L’homme arriva au sous-sol, se dirigeant d’une bonne vitesse vers la salle de sécurité, ajustant sa cravate pour respirer. Il avait accrocher la racclure d’ork qui vivait dans ces murs avec eux. Le gamin avait l’air d’avoir un œil sur le compte en banque d’Arthur par le biais de sa fille, une chose qu’il trouvait vraiment dégoutant avec l’âge d’Aurélie. Par contre pour Aurora, il n’aurait absolument rien dit. Il n’eut même pas le temps de terminer de tourner la poigner que le katana passa a travers sa gorge…

- Silence imbécile ! Tu va nous faire compromettre absolument tout ! Répondit l’homme avec vitesse, fessant disparaître le corps dans la salle… Boss… Il commence à y avoir un peu trop de morts ici, je peux aller en mettre dans les garde robes ?...

Le silence vint un instant, puis l’homme se fit remettre a sa place par l’homme à l’autre bout du commlink, retournant à l’installation des explosifs…

Blake avait toujours les genoux au sol, essayant d’enlever le plus gros le plus rapidement possible, bougonnant un peu a travers ses lèvres et sa barbe taillé…

La petite demoiselle s'amusait bien avec son nouveau et étrange puzzle qu'elle sursauta quand elle entendit un peu au loin les plateaux familiers et le verre se fracasser au sol. Puis des applaudissements, suivirent de rires des invités. Son petit visage se froissa sous l'émotion, et elle se redressa doucement, serrant dans ça main la pièce joliment travaillée. Elle se mit en marche, ce glissant habillement entre les petits groupes à la recherche de la source du divertissement imprévue. La chose ne fut pas très difficile, la plupart des groupes se trouvaient tournés vers le lieu en question.

Son visage changea subitement d'expression quand elle le vit accroupie au sol, ramassant les morceaux sans que personnes ne viennent lui offrit son aide. Elle se rapprocha, observant le désastre déjà bien humiliant en plus des regards tournés sur lui. Elle s'approcha rapidement, ne voulant pas que la scène qui la rendait malade en ce moment s'éternise. Elle passa à côté de lui posant une main sur son épaule, pressant quelque peu pour marquer sa présence. Elle poussa la porte, et d'une voix forte, mais autoritaire comme son père, elle interpella deux serviteurs :

-Brigitte, on a besoin d'un balai ici, Arthur, la serpillière ensuite. Merci

Elle serra un peu plus l'épaule du jeune homme, et posa enfin un regard sur lui, souriante.

- Relève-toi, déclara-t-elle doucement

Par la suite, elle l'entraina vers la sortie, ou elle s'installa proche de la sortie que les deux serviteurs nettoyaient déjà rapidement. Elle posa ces petites mains sur le torse de Blake, époussetant et défroissant le tissu qui avait été plié deux secondes plutôt. Elle vient chercher son visage, caressant a peine su pout du doigts la machoire, repoussant une miette de nourriture et lui souriant encore sans se soucier des autres personnes dans la pièce qui était davantage occupée à préparer la nourriture.

-Tout va bien d'accord ?

Elle avait parlé tout bas, que pour seulement le jeune homme puis l'entendre. Elle prit une grande respiration, remerciant chaleureusement les deux personnes qui c'était rapidement déplacer pour effacer les preuves de l'accident. Elle replaça la cravate distraitement, et finit doucement à demander :

- Tu veux bien rester avec moi ? Maman est occupée avec père et les invités entre eux...

Elle laissa un sourire gêner ce dessiné sur son visage, elle laissa ces bras retomber, recommençant un peu distraitement à jouer avec le cœur en bois difforme. Ces petits doigts appuyaient doucement sur les pièces, commençant a activer le mécanisme qui faisait pénétrer vers l'intérieur les pièces, lui offrant une forme un peu plus lisse.

Le jeune homme ne sembla que comprendre que la demoiselle était près de lui que lorsqu’elle déposa sa main sur son épaule et qu’il entendit sa voix demandant à d’autre serviteurs beaucoup plus compétent de venir nettoyer son incompétence. Il se redressa un peu mal à l’aise et surtout fâcher de tous ses gens autour de lui, leurs regards méprisant et leurs rires qu’il aurait fait taire rapidement avec quelques tour de passe-passe très physique et assez déplacer pour le moment, mais il ne pensais plus très bien, sauf quand la demoiselle lui adressa la parole un peu plus concrètement, revenant sur terre et quittant son monde où il achevait lentement chaque personne dans cette salle sauf quelques exceptions…

Il prit une grande respiration, baissant la tête pour essayer que le moins de gens possible le voit dans cette état un peu misérable. Il eut un peu de difficulté à se calmer sauf lorsque la demoiselle lui demanda de l’accompagner pour une partie de la soirée. Il n’avait pas envie d’être seul et elle était sa seule bouée de sauvetage présentement alors il n’eut pas beaucoup d’hésitation dans sa voix, expirant une dernière fois le mauvais de la situation…

- Bien demoiselle, mener la marche…

Blake essaya de se calmer le plus rapidement possible pour faire bonne figure et essayer de ne pas faire honte à qui que ce soit même s’il savait très bien que ces actions ne rendrait jamais l’élu de son cœur dans l’embarras. Il trouvait cela un peu étrange malgré tout. Ils étaient si jeune et pourtant il savait très bien que toute sa vie il voulait la passer avec elle. Il ne devait qu’attendre un peu. Elle était encore si délicate et enfantine, mais le temps ferait bien les choses, il en était sûr et certain…

Le stationnement était tranquille et plus aucun invité n’était en retard, les derniers arrivé depuis quinze minutes. La demoiselle un peu trop saoule avait occupé l’esprit et les mains des gardes, allant jusqu’à des choses un peu exagérer et avec un léger manque de goût pour de la sécurité, mais aucun d’eux ne semblait avoir de doute que tout allait bien aller. La demoiselle n’était pas une pièce avarié sur le comptoir d’un boucher, elle était le filet mignon du restaurant le plus hors de prix de tout Seattle. Les doigts s’entrelaçaient sur ses fesses et ses cuisses, leurs peaux se frictionnèrent un peu outrageusement et sans pudeur. Les quatres hommes restant dans la cabine qui annoncait l’entrée du manoir n’avait aucune conscience des réels talents de la pièce de viande joliment habiller…

- Elle s’occupe d’eux, il ne te reste que les gardes autour mon cher… Annonçant l’homme qui quittait justement avec la limousine qui était entrer un peu plus tôt…
- Affirmatif monsieur…

S’assurant que le silencieux sur son arme sois bien installer, il donna un dernier coup de pied sur le cadavre du tireur d’élite de la famille pleine au as, le fessait tomber de la colline derrière le manoir. La lunette bien installer, il remarqua justement qu’un des garde sembla remarquer la trainer que le cadavre de son compère créait en tombant. Une mince pression sur la détente…

Le repas fut enfin servit au bonheur des invités. Le gâteau arriva quelques secondes plus tard. Il avait au moins cinq étages et de merveilleuses couleurs pastel qui mettaient en valeur une immense peluche en chocolat à l’effigie de monsieur lion…

- Bon anniversaire maîtresse… Murmura Blake à l’oreille d’Aurélie…

Aurèlie ne fit que doucement sourire à sa réponse affirmative, l'entrainant rapidement dans son sillage rosé. Elle ne portait plus aucune attention aux invités, balayant de la main le commérage sur son passage et les regards réprobateurs envers l'étrange couple que formaient Aurèlie et Blake, mais elle n'en avait que faire. Elle répondait tout de même aux questions, parfois aux nouvelles demandes d'opérations mathématiques ou même d'énigmes, tout pour faire plaisir aux demandes fantaisistes des invités de son père. Elle avait déjà été pleinement satisfaite pour son anniversaire, la présence de Blake et le cadeau de Monsieur Lion, et même cette robe que ça mère lui avait offert. Elle était simplement peinée de ne rien avoir eu de son père, il était vrai qu'il avait dû dépensé une fortune pour tout ceci, mais au final, était-ce davantage pour lui et ou pour son anniversaire ?

Mais elle repoussa toute émotion négative loin d'elle, profitant de la sécurité que pouvait lui offrit Blake, sans même le savoir, le jeune ork lui avait déjà offert le plus beau cadeau de sa vie. Elle souhaitait seulement qu'il ne quitte jamais, plutôt qu'ils ne seraient jamais séparés.

Assit à la table, les yeux rivés sur le magnifique gâteau, elle ne sut que dire, les couleurs si pales et colorés, mais surtout l'effigie du lion des plus éclatant. Un large sourire s'étira sur son visage, illuminant avec la plus grande joie enfantine le fin visage de l'elfe. Elle agrippa la main de Blake, profitant de l'agitation et de son corps pour cacher la chose et tourna le visage vers ces parents, offrant un contact visuel ave son père. Les paroles qu'elle offrit par la suite étaient avant tout destinées à Blake, mais également a son père qui avait offert la fortune et l'opportunité au jeune homme de pouvoir organiser le tout. Par la suite, son visage se tourna à sa mère, lui souriant tout autant, voulant partager de son bonheur avec une des rares personnes qui en valaient la peine.

Une fois le gâteau séparé, les invités servaient, son père offra un toast en l'honneur de sa fille, puis laissa la parole à quelques invités qui connaissaient un peu la demoiselle, offrant vœux et sourires d'illusions. La petite dame avait hâte que la soirée se termine, elle voulait retourner à la petite routine de sa vie, retrouver la présence de Blake, mais elle voulait surtout passer un peu de temps seul avec lui.

-Merci beaucoup. Murmura-t-elle timidement au dernier des invités qui venait de parler.

Puis elle put enfin prendre une bouchée, du gâteau, sucré à souhait, mais léger qui ne tombait point sur le cœur après juste deux bouchées. Elle sourit à nouveau, le regard fondant tourné et posé Blake, lui offrant un regard remplit de gratitude et d'une autre émotion qu'elle ne comprenait point encore, mais qui confirmait et rendait plus solides ceux déjà présent du jeune homme. Elle coupa un délicat morceau avec sa fourchette, puis pendant que tous retournaient à leur affaire en oubliant la jeune demoiselle, elle élança la fourchette vers la bouche de Blake, mais dans un élan de rapidité pour ne pas se faire voir, que une des branches métaux vient a peine accrocher moi l'une des dents proéminentes du jeune homme. Elle retient le rire dans sa gorge, mais ces frêles épaules furent secouer pendant une seconde puis elle réussit a dire avec délicatesse et assez bas pour n'être entendu d'eux :

-Pardon, je ne voulais point t'accrocher de la sorte.

Un mince sourire satisfait s’installa sur les lèvres du jeune homme quand il remarqua assez facilement l’émerveillement dans les yeux d’Aurélie. Le gâteau était parfait, exactement comme il avait demandé grâce à la fortune de monsieur Matias. C’était un peu comme un rêve pour lui alors il ne pouvait même pas imaginer comment la demoiselle devait se sentir en se moment présent, mais tous se qu’il souhaitait le plus au monde était de la voir heureuse et il semblait déterminer que cela avait fonctionné. Pour la plupart du temps seul et sans attention sauf par lui, il voulait que la demoiselle sente que quelqu’un tenait au moins un peu à elle. Il s’approcha à peine, se dépêchant pour ne pas qu’elle puisse se remettre d’autant de bonheur…

- Joyeuse anniversaire Aurélie…

Arthur semblait lui-même trop absorber par le gâteau immense que Blake lui avait fait acheter sans lui demander conseil. Bien sûr, il lui avait laissé plein pouvoir d’achat, mais la jeune fille allait en avoir pour au moins un mois à simplement manger cette horreur sucrée pour le matin, midi et soir. Il croisa le regard de sa fille en essayant de ne pas trop faire paraître de malaise, mais cela fut en vain. Pour la part d’Aurora, elle ne fit qu’essayer de se retenir de rire. L’énorme cube à plusieurs étages de pâte et de crémage la fit réagir, sachant très bien que même si son époux voilait sa réaction, elle pouvait presque lire dans ses pensées tellement c’était évident…

Blake ne prit pas de morceau de gâteau, non pas parce qu’il ne voulait pas goûter au fruit de ses efforts, mais plutôt parce qu’il savait que la demoiselle voudrait elle-même lui offrir un peu du sien, sachant qu’elle ne finirait pas le morceau d’une taille impressionnante qu’on lui offrit. La voyant justement vouloir lui offrir une bouchée, il ouvrit la bouche mais la maladresse de la jeune femme coûta une sensation horrible dans la dent droite du Majordome, serrant la mâchoire aussitôt en souhaitant faire arrêter la vibration. L’excuse de la demoiselle aida à faire partir le malaise. Portant sa main à sa joue, Blake finit par rire légèrement…

Un coup d’arme à feu brisa l’animation de la soirée. L’arme visa le plafond, ne fessant aucune victime, mais attirant l’attention sur l’homme qui tenait le fusil à pompe équiper de fléchettes s’ayant logé plus haut. Les premiers l’ayant vue n’avait pas réagi se disant qu’il devait s’agir d’un garde un peu mieux équipé. L’homme sembla sortir du sous-sol, où se trouvait justement la salle de sécurité. Il n’y avait presque aucune espace pour passer dans les pièces inférieur sans passer par le plancher principal et pourtant personne n’avait été alarmer un peu plus tôt. Le visage de l’homme était cacher par un casque opaque aux quelques gravures rouges donnant un aspect un peu tribal…

- Maintenant…

La porte d’entrée fut secouer d’une attaque d’un projectile explosif, fessant sauter le loquet de verrouillage, permettant à une femme portant un masque exactement comme celui de l’homme avec l’arme à feu. Elle trimballait une arme un peu moins conventionnelle que le maniaque à la fléchette. Les fils de la scie à mono filament commencèrent à bouger sur la plaque de rotation. La scie à chaîne dernier crie fit un bruit cacophonique et créa la panique et la confusion…

- Silence ! Et à terre ! Si un garde commence à bouger ou se montre agressif je tire dans les civils sans aucun remord c’est bien comprit !

L’homme au fusil à pompe rechargea une nouvelle cartouche dans son arme, laissant un peu le silence planer…