Attente interminable.

Un ans plus tard...

C'était le noir total, plus aucune chaleur, plus rien... Aurèlie semblait flotter dans le vide, depuis un moment, elle avait l'impression d'un sentiment de détachement à quelques choses, mais quoi ? Elle ne savait pas trouver les mots pour le dire, ou même le décrire. Elle avait beau essayer de bouger ces membres, mais encore une fois rien, même si elle criait tout l'air de ses poumons rien ne semblait vouloir sortir comme si l'atmosphère de la place absorbait ces mots pour les garder que pour lui, l'écoutant pour l'éternité.

Après un moment, la jeune femme finie par atteindre un autre niveau de ce noir, l'air avait changé, il semblait plus frais. Auparavant, il était froid et sans vie maintenant elle avait l'impression de pouvoir bouger son corps de nouveau, ressentir quelques choses autres que du rien. Le corps de la jeune fille finie par atterrir en douceur sur le sol. Non, ce n'était pas le sol, une surface place oui, mais moelleuse et agréable, la surface moulait à la perfection son dos et ça tête reposait sur une autre surface encore plus moelleuse que la première. Aurèlie essaya plusieurs fois d'ouvrir les yeux, mais quelques choses d'aveuglante l'empêchaient des ouvrir normalement. Aurèlie cacha la source lumineuse avec le revers de sa main droite, lui laissant une chance de voir quelques choses. Elle finit par se lever le haut de son corps à la verticale pour y voir plus clair, après quelques clignements des yeux, elle comprit qu'elle n'était plus dans son monde, son monde ? Qu'était son monde ? Son visage tourna doucement sur la gauche, lui tirant une mince douleur qui partit aussitôt arrivée. Elle vit une porte close, des murs au ton de blanc immaculés et plusieurs machines proches de son lit. Elle vit une armoire aux couleurs d'acier au côté de la porte, une petite commode en face de son lit et une table de cheval ou reposait un livre sans titre et une lampe close, tout en acier. Sur la commode, elle vit un étrange morceau de bois qui lui parut familier sans pour autant dire pourquoi elle avait cette sensation, était-il à elle ? Elle ne se souvenait plus très bien, non, elle réalisa qu'elle n'en avait aucun souvenir. Elle ferma les yeux, puis frotta doucement son visage et à nouveau, elle sentit de la douleur, mais cette fois-ci plusieurs à la fois, mais aussitôt arrivée, elle quittait, mais elle fut assez présente pour que la demoiselle ouvre les yeux et regarde ces avant-bras marquer de pansements immaculés. Que lui était-il donc arrivé ? Mais encore une fois, aucune réponse ne vient à son esprit troublé, mais surtout vide de souvenir.

Tremblante, elle tira doucement sur un des bandages, retirant délicatement le tissu qui cachait une fine cicatrice. Elle glissa les doigts surprit sur cette dernière si pâle et fine. Y avait-il un une semblable sous chaque bandage ? Étrangement, elle ne se sentait point paniquer ou apeurée, elle se surprit elle-même, pourquoi se sentait-elle parfaitement calme ? Elle finit par tournée la tête sur la droite, croisant une fenêtre qui tombait sur une foret boréal d'un vert émeraude parfait, trop parfait. Elle l'observa un peu plus, puis réalisa que le tout n'était qu'un hologramme des plus réaliste, elle entendait la musique des oiseaux, le chant des insectes, le vent dans les feuilles. Mais rapidement, elle se lassa de l'image, tournant la tête sur le coté droit de son lit ou un vieux fauteuil attendait son hôte. Des mots croisés étaient posés sur la table de chevet, et une vielle tasse de café au ton de gris et vert foret. Elle pouvait sentir l'odeur du café noir venir la titiller comme une odeur familière, mais encore une fois, aucun souvenir ne venait lui porter main forte.

Mais ce qu'elle cherchait ne se trouvait point ici dans cette pièce. Puis elle réalisa en portant un peu plus son attention sur l'hologramme qu'une porte se trouvait un peu cachée dans l'ombre de cette dernière, passante inaperçue au moins alerte. Doucement, elle retira les fils et les tubes rattacher à son corps, les laissant retomber au sol ou sur le lit. Avec la plus grande des douceurs, elle se leva, sentant étrangement faible au niveau des jambes, mais voyant encore une fois des bandages immaculés sur elle et en sentant d'autre sur son corps. Elle frissonna quand ces pieds touchèrent le sol a peine plus froid que tiède, bien différent de la chaleur de son lit. Elle déambula doucement dans la pièce, se retenant contre les meubles présents pour trouver ce qu'elle cherchait et se fut dans l'armoire où elle trouvait plusieurs fournitures médicales et matérielles. Elle prit une paire de ciseaux et agrippa la porte de bois qui se trouvait à côté de l'armoire, et l'ouvrit, elle ne vit qu'un long couloir. Elle referma immédiatement en silence puis se dirigea vers l'autre porte qu'elle ouvrit, trouvant ce qu'elle désirait, la salle de bains. À voir cette dernière si propre et son absence de matériel, elle en déduit qu'elle ne devait point être utilisée, ou du moins très peu souvent. Se trouvait-elle ici depuis peu ? Ou il y avait une toute autre raison ? Elle déposa sur le comptoir le rapport du médecin qui se trouvait au pied du lit, seul lien qu'elle pouvait avoir comme réponse. Elle déposa la paire de ciseaux non loin d'elle et lit rapidement les mots qu'elle comprenait.

La patiente présente, n'a aucun nom et prénom de connu, aucune famille connu, nous n'avons pratiquement rien sur elle que ce que le tuteur qui ces présentée avec elle, a bien voulu nous offrir. Son état de santé est stable, mais il n'y a pas non plus aucune amélioration.

- Gravement mutilé durant l'accident,
- Plusieurs chirurgies effectuées pour adoucir la vue des cicatrices,
-Décoloration de quelques mèches de cheveux du a un trop grand stresse,
- Dans le coma depuis plus d'un an maintenant.
- Il est possible qu'a son réveil, si réveille il y a, qu'elle est de l'amnésie. Le degré sera à déterminer.

Les mains un peu tremblantes, elle reposa les papiers barbouillés de mots incompréhensibles. Elle prit une grande respiration et finit par retirer la chemise médicale qui cachait son corps. Elle la plia doucement et la déposa sur le bol de toilette. Elle finit par toucher le miroir qui offrit une vue agrandit d'elle, lui offrant la vision complète de son corps caché de bandage. Si elle s'était souvenu d'y il y a un ans, elle aurait réalisée qu'elle avait grandit de quelques pouces, ce qui était beaucoup pour une enfant de onze ans. Si elle se serait souvenu du moment de son viole, elle aurait compris pourquoi son corps aurait évoluée pour devenu celui d'un peu plus délicate d'une jeune adolescente, malgré ces onze ans. Ça poitrine, c'était développé, ces hanches avaient suivit le même changement, accueillant maintenant la joie de la fécondité et de la vie dans son bas-ventre. Son corps c'était effilé, quittant celui d'une enfant pour offrit la vue d'une très jeune adolescente. Elle aurait pu se sentir révoltée à cet vu, si seulement elle se serait souvenue de son âge...

Elle observa ce visage qui était reflète par le miroir, ce visage sans expression, mais qui pourtant son regard marron vide pleurait, laissant des sillons rougeâtres sur sa peau délicate et trop blanche. Pourquoi pleurait-elle ? Puis elle réalisa, elle se sentait vide, sans vie et terriblement seule, elle avait l'impression qu'il lui manquait quelque chose, mais elle n'aurait su le dire. Mais elle attendait quelque chose, ou peut-être quelqu'un ? Oui, c'était ceci, il manquait quelqu'un, mais qui ? Elle glissa une main distraite dans sa chevelure châtaine, maintenant parsemée de mèches blanches, étrange contraste avec son visage jeune. Elle toucha ces oreilles, longues et effilées comme son corps, une elfe, elle était une elfe. Ces cheveux lui semblèrent plus longs, une étrange sensation la dérangeait, il devait surement y avoir un rapport avec ça perte de mémoire, peut-être qu'elle ne les avait pas aussi long avant ? Elle reprit les ciseaux, puis commença doucement à couper chaque bandage qui cachaient son corps, dévoilant toujours une nouvelle cicatrice. Mécaniquement, elle activa la caméra qui lui montra son dos, retirant la longue tignasse châtaine et blanche, elle dévoila la seconde partit qui était également marquer, mais beaucoup moins que le devant, mais ce qui lui retira le souffle du corps, fut l'étrange sensation qu'on avait passée au travers elle et à plusieurs reprises, comme si les marques dans son dos n'étaient que la sortit d'un objet long et effilé. Elle vomir, rejetant de la bille et de la salive dans le lavabo qui fut immédiatement nettoyé par un jet d'eau où elle s'abreuva rapidement. Elle jeta des l'eau froide sur son visage, relevant la tête et revoyant son expression, mais cette fois-ci, le regard terrifier.

Brusquement, ces jambes flanchèrent et elle du s'agripper au comptoir, pour doucement se laisser glisser sur le sol en douceur. Elle était


Affoler,
Alarmer,
Effrayer,
Apeurer,
Épouvanter,
Horrifier,
Inquiéter,
Terrifier,

Mais pourquoi donc ? Elle serra les bras autour d'elle, commençant à pleurer à vive vois, il manquait quelque chose, il n'était pas là, pourquoi ? Elle avait mal, elle ne voulait pas ceci, elle ne voulait pas, mais ne voulait pas quoi ? Pourquoi pleurait-elle ? Elle avait si peur, ou était-il donc ? Mais qui donc ? Qui attendait-elle ? Que recherchait-elle ? Que c'était-il passé ? Elle ne savait pas, elle avait seulement peur, mal très mal, elle ne voulait pas se remémorer ces horreurs ! Non, elle ne devait pas oublier, sinon elle l'oublierait lui, MAIS QUI LUI ? C'était important, très important.

Elle ne voulait pas être seule...

Les lumières de l’hôpital étaient un peu trop brillant pour un homme de sa taille, ses cornes arrivant presque à décrocher les néons qui se trouvaient pourtant plus de deux mètres au plafond. Devant se tenir un peu accroupit, le troll passant à travers les foules d’infirmière et de professionnel de la santé qui le regardait passer avec un peu d’incrédulité. Un troll ici ? Il devait être un garde de sécurité déguisé en cas de malfrats ou de runners. Mains pourtant, McKer n’était pas n’importe qu’elle géant de plus de deux mètres. Il portait son tag à ondes courtes pour passer outres les points de contrôle instauré à travers l’institut, ceux-ci surtout installer près de zone psychiatrique où il se dirigeait justement. La plupart des patients un peu turbulents semblaient se calmer à son passage, étant plus que surpris de voir une stature aussi peu familière à l’intérieur de leurs section d’hôpital. L’une des femmes en gilet pare-balles et portant un révolver warhawk équipé de projectile en gel l’arrêta avant de passer dans la section un peu plus médicale de cette zone. Elle tendit la main vers lui, sa chevelure courte cachait d’une mèche la droite de son visage mais arrivait très bien à juger le troll de son seul œil valide. Le scrutant et l’analysant de la tête aux pieds, elle lui demanda son tag pour faire quelques tests…

- Pardon monsieur, mais comprenez que c’est l’une des procédures…
- Ne vous en fait pas, répondit la gigantesque taille avec un large sourire dévoilant ses dents épaisse et en passant sa main droite dans sa chevelure courte, Je comprends que monsieur McCuller ne veux pas que personne d’autoriser ne passe ce point de contrôle…

La demoiselle aux oreilles un peu pointue et à la dentition plus longues lui jeta un regard plus surpris…

- Vous…
- Oui ! Je suis le directeur des opérations pour l’instant…

La demoiselle fit ses tests un peu abasourdie puis lui rendit le tag à son propriétaire qui lui offrit l’un de ses plus beau sourire qui ne fit pas flancher la demoiselle malheureusement. Il se reprit un peu déçu en passant le point de contrôle et marcha jusqu’à la porte de la demoiselle qu’il allait rencontrer pour la première fois. Les médicaments auraient dû régulariser son réveil dans les alentours de cette heure, mais même en arrivant un peu plus tôt, il avait l’étrange impression qu’il était un peu trop tard pour l’accueillir dans son nouveau monde. Peut-être que quelques découvertes autonomes ne lui ferait pas de mal non plus. Elle serait perdue et déstabiliser, mais devrait survivre le choc initial. Il ne devait pas parler trop, il ne devait pas tout racontez, il ne devait pas devenir émotionnel avec elle. Cela allait devenir assez complexe mais sûrement réalisable, essaya-t-il de se convaincre après plusieurs secondes de renforcement mental…

Arrivant à la sois disant porte cacher par un hologramme de l’intérieur, il coupa sa respiration, écoutant à travers la séparation de bois. Il put entendre la porte menant à la salle de bain s’ouvrir au même moment, mais n’entendit aucun pas s’éloigner, mais personne d’un peu curieux n’aurait pas resté devant celle-ci à attendre que la mort l’emporte. Il compta une minute avant d’entrer silencieusement, les bruits de l’hologramme de forêt aidant son trajet jusqu’à sa table habituelle. Il l’avait ausculté et observer pendant de longues heures, mais il n’avait jamais parlé n’y interagit avec elle, merde, il ne savait même pas si ils avaient réussi à lui parler pendant son coma. Un moment de lucidité, des mots pendant son sommeil, il n’avait aucune donnée sur le sujet. Il s’assit sur le fauteuil près de ses mots croisés et sa veille tasse qui trainait toujours là. Il en déposa une nouvelle et il jeta sur le lit un sac en plastique hermétique contenant une camisole blanche, des pantalons de jogging gris, des bas couleurs de la camisole et des sous-vêtements sport de teinte du jogging. Il se remit à ses jeux de casse-têtes en commençant à faire jouer une playlist de musique classique, commençant avec du Chopin puis Mozart…

Mais la musique commença au même moment qu’il entendit des pleurs de la salle de bain. August enleva son commlink, tournant la tête vers le couloir menant au bruit des larmes. Il avait vu juste quand il c’était dit qu’elle se réveillerait un peu avant son temps, mais il n’aurait pas cru qu’elle aurait été aussi instable et vive en émotions. Il se releva et s’approcha de la toilette d’un bas pas, ne voulant pas cacher sa présence pour ne pas que la jeune fille prenne peur et commence à agir encore plus violement. Bien sûr, le bruit pourrait l’effrayer, mais encore moins que la terreur de voir une chose aussi immense entrer dans son univers sans bruits…

Il arrêta près de la porte, prenant une grande respiration, puis entra en cognant pour attirer son attention, la trouvant au sol, les bandages maintenant au sol, la laissant nue dans une position fœtale dans le coin de la pièce. Il entra pour s’agenouiller près d’elle, ne fessant pas de mouvement pour s’approcher à moins d’un mètre, l’observant sans le moindre professionnalisme, simplement une expression paternel sur son visage, ses yeux commençant à se remplir d’eau, la scène lui revenant en mémoire, essayant de la balayé, mais revenant toujours plus fort. Les larmes finirent aussi par glisser le long de ses joues et disparaitre dans sa barbe. Il tendit les bras vers elle, ouvrant ses mains, la laissant venir d’elle-même…

La petite demoiselle n'avait point entendu les pas, la présence gigantesque qui c'était insérer dans ça chambre d'hôpital. Elle sanglotait violemment, ne comprenant pas pourquoi elle avait aussi mal, pourquoi elle avait aussi peur et tout ceci était amplifié par le manque de quelque chose, une présence absente et elle ne voulait pas de ce sentiment désagréable. Elle planta les ongles dans ces bras, agrippant la chair blanche, pourquoi se sentait-elle si vide. Elle enfonça son visage contre la pierre froide et immaculée, ce carrelage si pur, qu'elle pouvait le détester, détester cette couleur blanche. Rien n'était pure, rien n'était juste blanc.

Elle ne remarqua pas immédiatement la présence, mais malgré tout l'ombre qui la surplomba, la rassura et l'effraya à la fois. Mais le sentiment de rassurant, réconfortant était davantage réconfortant. Une présence qu'elle aimait et voulait avec elle, mais en même temps, elle savait que ce n'était d'un impression éphémère, un fantasme qui l'aiderait à survivre. Elle leva enfin la tête vers la forme, posant vaguement un regard marron sur le visage paternel qui lui était offert si gentiment, ces bras tendirent si calmement vers elle tel une promesse. Elle sembla rester là, hésitant quelques secondes à peine avant d'étirer les bras à son tour, s'agrippant avec force aux puissants bras.

Elle hissa son corps jusqu'à lui, enfonçant son corps contre celui de l'homme sans prononcer un moindre son, un moindre mot. Elle pleura en silence cette fois-ci, n'ayant plus la force ou davantage de force qu'au départ. Mais elle avait l'étrange impression qu'elle ne pouvait, ne devait pas lâcher immédiatement, qu'elle devait attendre, comprendre ce qui c'était passé, elle savait qu'avec le temps, ces souvenirs reviendraient, qu'elle ne pouvait pas les laisser partir, oublier maintenant, il y avait quelque chose de beaucoup, plus important qu'elle devait ce souvenir. Mais avant tout, elle devait récupérer et soigner ces blessures, pour ensuite trouver le temps de continuer, elle ne devait pas arrêter maintenant. Elle serait patiente, c'est tout ce qu'il lui restait.

August essaya de se faire rassurant, l’aidant à s’attirer jusqu’à lui lorsqu’elle eut le courage de tendre les bras. Il referma ses bras autour d'elle pendant au moins une bonne dizaine de minutes sans jamais parler, sans bouger et sans jamais faire autre chose que respirer et grader ses bras autour d’elle, voulant lui montrer que si quelque chose voulait lui faire du mal il devrait passer par-dessus lui en premier. Il l’enfouit il plus profond de son torse, sa main gauche se refermant sous ses cuisses après un long moment pour la soulever en même temps que lui-même. Il commença à revenir vers la chambre, la gardant toujours près de lui, ne laissant jamais aller le contact sur elle. Arrivant dans la pièce, la musique berça un peu le moment, laissant les instruments jouer pour mettre une ambiance un peu moins lourde que celle qu’il y avait dans la salle de bain sans aucune couleur et sans vie. Les arbres même si artificiels donnaient un peu de vie avec les balades que le commlink d’August jouait pour l’instant, sa playlist durant deux heures et quatorze minutes. Il laissa se temps exact s’écouler avant de la laisser un peu respirer par elle seul, s’ayant assis sur le lit avec elle sur les genoux. Il c’était mis à caresser son dos de ses larges mains et passer ses doigts dans sa chevelure. Lui-même était un peu sous le choc, ne savant pas comment contrôler ses émotions en ce moment même, se laisser bercer par ses élans paternel qui ne devait pas apparaitre pourtant en ce moment. Il avait tellement peur que David lui enlève les reines du projet à cause de ceci. Il la protégerait, il ne voulait plus voir un enfant souffrir, un c’était déjà beaucoup trop dans sa vie…

Il la laissa aller lentement, mais la laissant sur ces genoux, voulant voir si elle avait encore besoin de lui ou es ce qu’elle c’était un peu remis de ses émotions forte. Il sourit légèrement en la regardant, baissant le visage pour voir le visage de la jeune elfe cacher par ses cheveux striés d’une couleur un peu plus pâle pour son âge…

- Bonjour… Dit-il simplement en essayant de faire un contact visuel avec celle-ci… Je me nomme August… Je suis la personne qui a pris soin de toi pendant que tu dormais… Comment te nomme tu ?...

La question était peut-être un peu brusque, mais il saurait automatiquement qu’elle souvenir et comment sa mémoire avait été affecter. Ci celle-ci ne se souvenait même pas de son prénom, ils auraient beaucoup de travail à faire pour lui rapporter une certaine stabilité mentale…

L'elfe ne fit qu'apprécier le moment, pleurant pour une des rares fois qui allait suivre les années dans cet hôpital. Une fois complètement épuisée par les émotions, elle resta silencieuse et sans vie, mais tout de même contre l'homme, profitant de la présence réconfortante. Elle apprécia ces caresses, ces rares paroles, mais ce fut surtout la musique qui l'aida, retrouvant de faibles sentiments agréables. Tout doucement, son corps se détendit, n'offrant plus aucune tentions ou même résistance sous les larges mains qui frottaient son dos. Elle finit par lever la tête, rejetant sa chevelure sel et châtain en arrière. Elle plongea à son tour son regard dans le sien, ne lui offrant qu'un étendu terne.

Elle sembla penser à la question, quel était son nom ? Comment se nommait-elle déjà ? Elle se mit à fixer l'étendue colorée des pupilles. Ce perdant dans les abysses de son esprit sombre. Ce fondant dans les ombres et les ténèbres qu'était son esprit blesser. Elle voulait seulement son nom, un simplement qui pourrait l'aider à se retrouver, un nom qui était tien et à personne d'autre.

Chercher,
Il fallait chercher,
Ce n'était pas bien difficile,
Il fallait chercher un réconfort,
Un son agréable,

Elle ferma doucement les yeux, sentant une douce chaleur naitre au creux d'elle-même, une douce et réconfortante chaleur qui n'était qu'a-t-elle et à personne d'autre. Son corps retrouva la position habituelle de son enfance, droite et les mains sagement poser sur ces cuises, la position d'une petite fille bien élevée. Un sourire s'étira sur ces lèvres, illuminant son jeune visage. Elle entrouvrit les lèvres, elle laissa le seul le nom qui avait percé les ténèbres dans son esprit.

-Blake...

August remarqua le changement de position ainsi que les réactions plus naturelles de son visage en ce moment. Malheureusement, cela pourrait sûrement apporter d’autre problème. Si sa mémoire lui revenait, cela pourrait troubler un peu l’examen en cours ainsi que la rendre encore plus émotionnel et instable. Il souhaitait simplement que tout se passe bien…

- C’est la seule chose que tu te souviens mon ange ? Blake ? À quoi es ce que cela te fait penser ? Va le plus loin que tu peux, le plus vieux souvenir qui t’appelle quand tu penses à se nom présentement, quel est-il ?...

Il la prit dans ses bras pour la déposer sur le lit, s’agenouillant devant elle, son genou au sol pour cacher un peu plus sa taille, ayant malgré tout quelques seringues d’anesthésies au cas où tout tournait au vinaigre. Il avait foi en la demoiselle, mais cela était tellement frais et imprévisible comme demande qu’elle pourrait réagir d’une façon violente et se blesser, parce que, bien sûr, pour blesser le docteur devant elle, il faudrait une force un peu impressionnante pour une fillette de son âge…

La micro sur le commlink d’Auguste n’était pas fermer, permettant à l’ork dans son bureau de tout entendre et de voir par les caméras installer dans la pièce, n’ayant pourtant pas essayer de dire à Auguste comment faire son travail où l’arrêter dans ses démarches. Bien sur, il trouvait ses agissement trop paternel et affectif envers Aurélie, mais elle semblait en avoir eut besoin en ce moment. Il ne voulait pas avoir trop l’air d’une figure paternel pour les premiers mois de sa vie, voulant la détacher un peu d’agissement trop émotif qui pourrait détruire et compromettre le projet en cours. Angela entra dans son bureau dans l’une des grandes tours de Wuxing. Elle s’approcha un peu coquinement derrière lui mais finie rapidement par comprendre qu’il n’était pas simplement occuper avec du travail de corporation. Elle fit les derniers pas qu’ils les séparaient avant de le prendre dans ses minces bras…

- C’est la petite…

Il resta silencieux, sachant très bien que l’absence de réponse lui en offrirait une par la même occasion. Il avait les yeux rivés sur elle…

- Elle a dit Blake…
- Son premier mot après presque un an dans le coma a été notre fils ?...

Madame McCuller avait toujours un peu douté l’affection que la demoiselle pouvait avoir eu pour son fils à un si bas âge, mais plusieurs choses étaient venue concrétiser ces doutes. Son propre garçon lui avait semblé beaucoup plus que sincère lorsqu’il lui avait parlé d’elle sur son lit d’hôpital, manquant encore ses deux bras et son œil il y a environ cinq mois. Ses paroles lui avaient tourné dans la tête jusqu’à la faire changer d’avis sur le sujet et la phrase de David fut le dernier clou dans le cercueil…

- Allons-nous commencez les tests bientôt ?...
- Elle a déjà commencé avec Auguste… Mais pour ceux physique et mentale, je vais lui laisser un peu le temps de cicatrisez. Je ne veux pas jouer dans une plaie ouverte…

Auguste garda le visage relevé vers elle, sa main gauche sur la cuisse de la jeune fille et l’autre sur la seringue à sa taille, allant viser un mollet si cela tournait à la catastrophe…

Elle se laissa doucement aller, prenant la place sur le lit. Elle avait peur de se souvenir, pourquoi ce nom venait-il taquiner son esprit ? Il était si doux, si moelleux à ses oreilles, elle voulait comprendre, savoir pourquoi elle offrait autant d'attachement à ce nom. Que voulait-il dire pour elle ? Pourquoi se sentait-elle si bien et si triste à la fois ? Elle s'étira, allongea les bras pour prendre le sac, puis enfiler avec douceur les vêtements, protégeant son corps avec le tissu. Elle ne reconnaissait point cette sensation, c'était étranger à d'ordinaire, d'ordinaire ? Que portait-elle d'ordinaire ? Son visage se fripa quelque peu, mais aucune peur d'apparue.

Elle brossa doucement ces cheveux, puis fit une queue de poisson en ramenant la longue queue sur le côté de son corps puis sur le devant de son torse. Elle caressa distraitement la pointe, et essaya de penser, de se remémorer ce que lui offraient ces noms. Ces mains s'élevèrent, venant caresser le visage familier devant elle, elle entendait une voix sévère l'interpeller, lui parler de quelqu'un, mais sans plus. Elle se souvient d'un regard gris pâle, un gris si magnifique. Elle ouvrit doucement les yeux, observant le médecin devant elle, mais pourtant son regard vague lui offrait la réponse qu'elle était bien loin.

Elle se souvient d'un sourire, délicat, mais à la lèvre inférieur un peu déformée, des dents ? Au même moment, ces doigts cherchèrent sur les lèvres du troll. Mais c'était surtout une grande présence, plus grande qu'elle, douce, chaude, rassurante, mais elle était forte et protectrice. Doucement, sans toujours voir l'homme devant elle, elle pouvait presque voir une autre, mais il manquait quelque chose, une présence qui n'était pas là. Des larmes coulèrent doucement sur ces joues, mais aucun soubresaut ne sortit de ces lèvres, le visage toujours passif ou marquer par la joie amoureuse quand elle parla avec la plus grande des douleurs :

- Je me souvent d'une présence rassurante et amicale, d'un regard magnifique, gris si pâle et brillant. De dent un peu plus présente, sous la lèvre inférieur. Je me souviens d'un rencontre, rapide, mais je l'ai apprécié dès les premières minutes, dès que nos regards se son croisé. J'étais heureuse, Blake... Je veux voir Blake...

Brusquement, elle se mit à trembler, le regard toujours lointain, absent, mais bien fixé sur une scène ou plutôt des sons effrayants. Elle se referma brusquement sur elle-même, les yeux grands ouverts et exorbités, terrifiés. Ces mains couvraient ces oreilles avec brusquerie, des coups de feu, des cris, de la peur, elle n'avait jamais eu aussi peur. Elle recula sur le lit, tournant la tête vers son dos, croisant le regard de quelqu'un qui n'était pas là, mais elle sentait ces bras dans son dos, puis sur sa main. Elle avait couru, mais où ? Elle se souvient d'avoir monté vers le haut, mais à nouveau, une grande peur, puis des bras, elle observa à nouveau dans cette direction, mais rien, d'une sensation éphémère. Ça respiration s’accéléra, son corps eu quelques soubresauts, mais aucun coup ne furent porter au troll devant elle, elle ne le voyait de toute façon pas.

Elle se souvient d'une subite douleur, puis un souffle, un souffle si chaud puis elle l'avait perdu,

Perdu,
Perdu la présence,
Elle n'était plus là,
BLAKE

-BLAKE, cria-t-elle dans un puissant cri de détresse.

Le troll ne fit que s’approcher au commencement, se plaquant contre la demoiselle pour lui donner une épaule sur laquelle pleurer, passant les bras de chaque côté de ses hanches, gardant la seringue dans la main droite, prêt à injecter si cela allait un peu trop loin. La tristesse devait faire partie de sa rééducation et elle ne pouvait échapper à la détresse qu’elle devait vivre au moins une fois avant de devoir mettre les précautions nécessaire dans le futur. Il essaya de rester silencieux pour le commencement, ne susurrant même pas une parole pour lui montrer qu’il était avec elle. Si après deux minutes elle criait encore sans arrêt, il lui mentionna qu’il allait bien, qu’il était dans un autre endroit pour le moment, que lui aussi avait envie de la revoir, mais que pour le moment, il ne pouvait se déplacer à cause de blessures…

- Chérie, il est simplement en train de se reposer… Il a tout fait pour te protéger et il a réussi. Des personnes vous ont fait mal, je sais, mais il passer à travers l’épreuve, comme tu dois le faire présentement. Je sais que c’est dure et complexe, que tu te sens abandonner présentement et que tu à l’impression que seul lui peut te consoler et te calmer, mais si tu ne peux pas le faire seule, tu ne serais plus capable de vivre un peu plus normalement. Ils ne voudront pas te laisser sortir, ils vont tous pensé que tu es faible, mais moi je sais que tu es forte et que pour le moment, tu as simplement peur…

Son bras gauche passa dans son dos si elle ne se calma pas après cinq minutes, caressant la surface du bas de son dos à sa nuque. Ses ongles grattaient un peu, lui montrant un peu plus de présence que tout à l’heure…

- J’avais une petite fille qui avait ton âge. Elle était jolie comme toi… Elle n’est plus avec moi pour le moment, alors je dois trouver mes repères et continuer d’avancer, mais j’apprends encore à le faire… Tu veux apprendre avec moi ?...

Il se retira un peu de son corps, la regardant, sa main droite enlevant l’une de ses mèches cachant son visage après avoir ranger la seringue dans sa poche, lui souriant…

- Si j’avais besoin de toi… es ce que tu m’aiderais ? Et si tu a besoin de moi, je vais t’aider… D’accord ?...

La sensation était désagréable, elle avait peur, mais fut également rassurée, tirer vers la réalité aux paroles de l'homme. Elle pouvait, non devait lui faire confiance pour ceci, elle ne se souvenait très peu du jeune homme, une sensation de douceur, un toucher délicat, une présence, mais pour le moment, rien de bien réelle, elle n'aurait su le décrit autre que les quelques flous détails qu'elle avait offert. Mais elle savait au plus profond de son être endolorie qu'elle le reconnaitrait à la simple vu, qu'il soit de dos ou même de face.

Malgré elle, elle se raccrocha a ces quelques mots, il allait bien, il allait bien.

Puis doucement, elle reprit conscience, elle réalisa la nouvelle chaleur autour d'elle, les bras qui l'entouraient, la serraient avec douceur, mais qui lui offrait un tout autre sentiment qu'elle reconnaissait, ce sentiment de désespoirs qu'elle ressentait en ce moment même. Elle s'accrocha à son tour, elle pourrait le revoir, si elle était patiente, si elle était une gentille fille, elle pourrait le revoir.

Elle se fit la promesse de ne plus pleurer,
Elle se promit de devenir forte et d'attendre tranquillement,
Personne ne l'empêcherait de le revoir.

-Je serais une bonne fille, j'apprendrais et j'aiderais, mais promets-moi, promets-moi que je le reverrais.

Elle serra à son tour, serrant la massive stature contre son corps d'adolescente trop jeune. Mais elle ne pleurait plus, ne criait plus et ne se débattait plus, elle était maintenant calme, elle avait décidé, elle sortirait d'ici et irait le rejoindre, qu'elle que soit le temps que tout ceci prendrait. Elle le retrouverait quoi qu'il arrive. Elle se mettrait au travail,

Pour lui.

Un an plus tard,

Aurèlie caressa la fourrure dorée du chien, glissant avec un délicat sourire les doigts sur la peau de l'animal endormit. La tête poser sur l'oreiller, elle observait en silence le plafond, comptant encore une fois les tuiles qui y étaient, 143 carrés blancs emplissaient le plafond de la salle, ce qui offrait 572 vises au placé presque imperceptible aux quatre coins des tuiles. Il y avait 286 lignes qui se dessinaient au plafond, sans les compter doubles. Il y avait 8 lumières qui laissaient des feintes au plafond, illuminant la pièce. Elle connaissait tout ceci par cœur, trouvant un réconfort dans les mathématique. Toujours en observant le plafond, elle fit un rapide calcul, le Docteur devrait arrivé dans moins de 21 minutes et 36, 35, 34, 33 secondes.

Soupirant, elle finit par ce lever, rejetant très doucement les couvertures pour glisser sur le rebord du lit et glisser ces petits pieds dans les pantoufles en l'effigie de lapin rose. Puis elle fit son lit, ne dérangeant presque pas le chien qui il dormait encore. Par la suite, elle attrapa le casse-tête en bois, commençant a tourner et a pousser quelques pièces. Elle fit les quelques pas vers l'armoire, l'ouvrant d'une main en continuant de jouer de son autre main. Elle prit quelques vêtements propres, puis referma l'armoire avec ces fesses, tout en reprenant son casse-tête et ce dirigeant vers la salle de bains.

En passant proche du meuble monsieur, elle activa la machine à café, et avec l'holo-pade offert par le Docteur et activa la playlist de musique classique qu'August avait préparé. Le son rempli doucement l'air de la petite pièce, apaisant l'agitation qui commençait à gronder comme un animal en cage. En quelques mois, elle avait fait beaucoup de progrès, retrouvant des souvenirs, vieux, mais tout de même présent. Elle se souvenait de quelques souvenirs d'avec lui, mais sa silhouette était toujours floue, indistincte. Elle passa la porte de l'autre salle, activant l'hologramme de la foret qui vient remplir complètement la pièce. Elle déposa son fardeau puis se déshabilla, glissant dans l'habitacle de la douche qui s'activa immédiatement au contact de ces pieds, laissant l'eau a la bonne température glisser sur sa peau, emportant tous ces soucis du matin dans le drain. Elle profita du massage 1 minute et 39 secondes avant de commencer a laver son corps.

10 minutes et 27 secondent plus tard, elle était complètement séchée et enfilait les vêtements offerts par l'hôpital, un pantalon de toile blanc et un t-shirt blanc. Elle détestait le blanc, tout était blanc, vêtements, sous-vêtement, les murs, les meubles, c'était trop pur, il n'y avait point de couleurs, voilà pourquoi elle gardait autant l'hologramme ouvert et l'avait fait activer sur tous les murs de la chambre, sans oublier le plancher et le plafond et les meubles qui venaient se confondre harmonieusement dans le décor.

Elle observa son reflet dans le miroir, observant la jeune femme qui lui semblait encore étrangère. Ces cheveux ne, c'était point améliorer, tirant encore un peu plus sur le blanc et le châtain palissait toujours plus. Elle caressa son visage, cette peau blanche, immaculée, pure et sans le moindre défaut. Depuis ce jour, son regard n'offrait plus rien, mais quand elle souriait, elle semblait rayonnée, comme-ci elle avait si souvent répété l'exercice. C'était un contraste tellement étrange pour elle. Depuis son réveil, elle avait encore vieillit physiquement, elle, c'était souvenu de son âge.

10 ans quand il arriva quelque chose de très grave, un an dans le coma et un autre un an a travailler, mais il l'avait averti que le tout pouvait prendre du temps. En deux ans, la demoiselle de, maintenant 13 ans, ressemblait à une demoiselle de 15 ans. Le professeur accorde, ceci au grand traumatisme qui a frappé son corps et sa vie, et surtout la mentalité et les promesses, il pense que le tout est autant un fait offert physiquement que psychologiquement. Ça chevelure vira complètement au blanc dans plus ou moins une autre année, liée à son grave traumatisme. Elle avait fini par se faire à l'idée.

Il ne restait plus que 8 minutes et 45, 44, 43, 42 secondes avant qu'il n'arrive. Elle se recula, quittant le reflet de la jeune femme en ramassant le casse-tête et sortit de la petite salle. Elle se versa une tasse de café bien chaud, le laissant noir, ne rajoutant pas de lait ni de sucre, qu'elle détestait maintenant, mais elle avait l'impression d'autrefois, elle aimait bien. Puis elle prit place dans le lit, déposant la tasse sur la table de chevet, enlevant l'ancienne et caressant déja le chien de l'autre main. De son autre main, elle jouait avec le casse-tête. Poussant les pièces de son pouce et de ces doigts en silence. Elle s'adossa doucement à la tête de lit, fixant le vide de la foret devant elle.

Elle avait promis d'être sage, mais elle commençait à trouver le temps terriblement long, prise entre ces murs blanc. Elle prit une grande respiration, et compta doucement dans sa tête, 100, 99, 98, 97...

5

4

3

2

1

...

Les pas du troll sortaient du lot de tous les autres qui marchaient non loin dans les pièces avoisinantes à la grande salle commune qui menait aux pièces de tests et aux chambres d’expérimentations. Les gens discutaient pour améliorer une telle chose, argumentait pour autre sujet, mais rien à cet endroit n’étaient calme, tout le monde avaient un travail et ils le fessaient sans fautes et sans jamais perdre la moindre secondes sous peine de perdre leurs précieuses subventions. Certes le patron était sévère, mais la paye était toujours généreuse si elle venait avec de l’avancement et encore plus pour des résultats. August le savait très fortement et encourageait justement toute son équipe à faire le mieu de leur compétence pour toujours atteindre plus haut et n’avoir que le sommet en tête lorsqu’ils avaient leur travail entre les mains…

Jouant nerveusement avec son commlink et continuant sa marche vers la chambre de la jeune femme, il ne pouvait pas démontrer un peu de stress, mais tout allait bien se passer, il en était sûr et certain. Cela ne pouvait pas mal tourner. Elle avait beaucoup changé et pour le mieux selon les dires de monsieur McCuller. Il avait vue beaucoup d’amélioration, mais bien sûr, pour lui une demoiselle devait être délicate et féminine, presque complètement l’inverse de ce qu’Aurélie pouvait dégager en ce moment. Elle était malgré tout très calme avec lui et elle ne l’avait jamais attaqué. Malheureusement, pour la sécurité des autres scientifiques, il était le seul avec la certification de l’approcher. Si un scientifique entrait en contact avec la demoiselle sans autorisation, il était démis de ses fonction et sans compensation...

Arriver finalement devant la porte, il restait trente-trois secondes avant son arrivée avec un être que la demoiselle avait entendue parler mais ne l’ayant jamais rencontré face à face. Il n’eut qu’un léger silence avant que le troll parle…

- Elle devrait se porter bien mais rester sur vos gardes monsieur…
- Souciez-vous d’elle August, mais merci du conseil…

Puis la porte s’ouvrit sur le docteur et un autre être, un ork allant bientôt toucher la quarantaine, bien habillé, démontrant un calme à repousser les plus grands anarchistes de ce monde. Il semblait dominer son environnement mieux que n’importe qui, même l’air avait l’air de s’alléger en sa présence. Portant de petites lunettes cachant ses yeux pour le moment, il avait l’air de ne pas l’étudier, comme si cela ne l’intéressait pas…

Ou qu’il la connaissait déjà comme s’il s’agissait de sa propre fille, quelque chose de très troublant et même apeurant chez quelqu’un que l’on n’a jamais rencontré de sa vie. L’impression qu’il nous connait mieux que nous même…

- Bonjour ma chérie ! Répondit August en s’approchant de son chien, le caressant un peu, l’animal le saluant de quelques coups de langues… Assez ! dit-il en riant un peu…

L’ambiance semblait déjà un peu plus lourde lorsque la porte se referma automatiquement, enfermant la demoiselle avec l’homme étrange qui semblait observer plus la pièce que n’importe quoi d’autre…

- Donc… L’homme voudrait te parler un peu… Je vais vous laisser, ne t’en fait pas, je serrai près de la porte si tu a besoin de quoi que se soit… N’hésite pas…

Quand il eut terminé avec son compagnon poilu, il s’approcha de la demoiselle en lui caressant la tête, appliquant un baiser sur son front, lui souriant, espérant que tout allait bien aller et qu’Aurélie ne serait pas trop ébranler des nouvelles et des demandes de l’homme qui allait maintenant prendre une grande place dans sa vie. Il quitta ensuite, jetant un dernier coup d’œil à la jeune femme et a l’ork, puis referma la porte pour les laisser seuls…

- Bonjour Aurélie…

Aurèlie sourit doucement au Docteur, mais réalisa bien rapidement que quelque chose le rendait nerveux. Elle pencha la tête sur le côté, plissant ces yeux marron pour l'observer, interlocutrice. Elle se redressa doucement, arrêtant de jouer avec le casse-tête de bois. Puis doucement, elle réalisa la présence écrasante de la deuxième présence. Elle ne porta pas immédiatement son attention sur lui, paralysée de surprise et un peu de peurs par une toute nouvelle présence, masculine. Mais malgré tout, l'homme ne lui portait aucune attention, ce qui l'aida à calmer son cœur et sa peur.

- Bonjour August, lui répond-elle, délicatement, en élevant a peine la voix.

Elle resta silencieuse par la suite, ne trouvant point les mots pour parler. Elle caressa le chien à son tour, puis accepta les caresses de réconfort de qui avait prit une grande place dans ça vie. Elle hocha doucement la tête, lui souriant doucement pour elle-même rassurer le troll qui semblait davantage nerveux qu'elle et étrangement, elle finit par se calmer, elle n'avait plus rien à perdre, elle devait simplement se dépêcher de bien guérir pour ensuite aller le rejoindre. Si cet homme se trouvait ici, c'était surement quelqu'un de très important, certainement pas n'importe qui. À voir ce qu'il dégageait et son habillement, il devait surement être quelqu'un de haut placer, mais elle avait l'étrange impression qu'il était plus, beaucoup plus. Se pouvait-il qu'il soit un des directeurs de l'endroit ?

- Tout va bien aller August, ne t'inquiète pas. Elle lui offrit un dernier sourire, rassurant.

Dès que le troll quitta la pièce, Aurèlie se redressa davantage, observant maintenant remplit de curiosité l'homme qui se tenait dans sa chambre. Elle ne posa aucune raison, mais ne fit que l'observer d'un grand regard. Elle caressa a nouveau le chien, finissant par arrêter d'observer l'homme. Elle étira som bras et prit la tasse de café, buvant le liquide amer puis retourna son attention sur le casse-tête. Sans lever, les yeux sur l'homme qui lui semblait un peu familier, détail qui la chicotait un peu, mais elle était sure de ne jamais l'avoir vu en personne, se n'était qu'une étrange sensation agaçante.

- Il reste de la caféine si vous le désirez, mais il n'y a ni sucre, ni lait... Dit-elle doucement, toujours absorbée dans son activité pour chasser l'étrange sensation.

L’homme resta silencieux pendant au moins une bonne minute, voyant bien que la demoiselle ne semblait pas avoir aucune intention de l’aborder plus que de son attitude un peu désinvolte. Il comprenait qu’elle n’était point habituer à voire d’autre homme de cette façon, mais il resta serein avec sa décision, réfléchissant un peu, essayant de savoir comment devait-il l’aborder. Doucement ou drastiquement…

- Blake est mon fils…

L’homme commença à déambuler dans la pièce, regardant toute les choses qu’il pouvait y avoir dans la pièce presque totalement blanche simplement garnit de quelques objets et décorations donnant un peu plus de vie aux quatre murs dans lesquels elle avait vécue longtemps sans jamais se plaindre trop fort. Les mains dans le dos et celui-ci très droit, il sembla inspecter chaque centimètres de l’environnement où Aurélie avait évolué depuis tous se temps après son réveil un peu brutal du coma, une expérience qu’il doutait être très plaisante. Les semelles de ses souliers de cuirs ne fessaient presque aucun bruit sur le sol, marchant sans jamais faire frotter inutilement ses pieds au sol. Sa respiration était calme et contrôler, signe d’un homme toujours sûr de lui et sans aucun doute, sachant toujours où aller et comment s’y rendre. Était-il l’homme auquel Aurélie devait mépriser ou faire confiance ?...

Ses yeux finirent par revenir sur la jeune femme, ayant baissé ses verres pour laisser voir la couleur de ses yeux, le professionnalisme et la confiance qui baignait dans ses iris. Il dégageait une aura étouffante pour les gens sans personnalité et conviction. Il existait pour vaincre et s’améliorer. Il était une entité qui écrasait les êtres faibles pour en faire devenir des choses encore plus grandiose, mais à savoir à quel prix ?...

- August ma raconter beaucoup de chose, ainsi que Blake…

Il laissa une nouvelle fois le suspense flotter dans les airs, appréciant sûrement faire trembler les âmes faibles et voir si la personne devant lui était méritant de son temps et attention. Il tourna un peu en rond, laissant son regard se perdre de nouveau dans la pièce…

- Je connais ton histoire et elle va dans mes objectifs… Ses gens ont détruit mes travaux et les vies de tant de gens… J’ai besoin de personnes pour m’aider… Mais je ne demande rien sans donner en retour. Sachant que tu veux coopérer, mes tâches te mèneront à eux… Il ne veut pas se venger d’eux, il veut comprendre et évoluer dans se cheminement…
Il retourna à ses quelques tours dans le silence le plus complet…

- Tu à deux choix… Le premier, je te laisse filer dans la brousse, tu te fais une nouvelle vie et tu n’entends plus jamais parler de moi… Ou tu aides Blake et vous m’aidez à découvrir ce qui c’est passer cette soirée…

Son corps se crispa, serrant les doigts sur le puzzle. Avait-elle bien entendu ? Il était le père de Blake ? Son père ? Elle déposa le cœur de bois, agrippant la tasse qu'elle calla pour hydrater sa gorge sèche. Elle sentit son cœur se serre, cet homme lui avait semblé familier, mais loin d'être si familier au point de le connaitre ou même de ce souvenir de lui. Elle l'observa à nouveau de son regard marron. Cet homme était spécial, s'il n'avait pas eu quelque chose en tête, il ne se serrait jamais présenté, mais peut-être venait-il lui donner enfin des nouvelles de Blake ? Après deux ans d'attente, elle allait enfin avoir des nouvelles ?

Elle l'observa en silence déambuler dans son espace personnel, observer tout en parlant ces objets qui n'avaient aucune valeur pour elle. Blake lui avait parlé d'elle ? Alors il était vraiment en vie ? Elle ferma les yeux, respirant un grand coup soulagé d'entendre ceci, elle espérait seulement que l'homme devant elle ne lui mentait point, mais il ne semblait pas. Doucement, elle se leva, prenant place sur le rebord du lit pour enfin étirer son corps svelte pour poser pied au sol.

Doucement, elle finit par décrit un cercle, allant prendre place devant lui pour l'empêcher de continuer a bouger, avait-elle bien vu ces yeux ? Elle si accrocha immédiatement, oui, elle reconnaissait cette couleur, elle l'aurait reconnu entre mille. Avec lenteur et hésitation, elle vient retirer les verres fumés pour le déposer sur le lit, sans avoir une seule fois quitter ces yeux. Elle reconnaissait même quelques fins traits chez lui qui lui semblait familier. Ces mains tremblèrent puis elle les serra pour s'empêcher de pleurer,

Plus jamais,
Plus jamais elle ne pleurerait,
Elle se l'était promis.

Mais rapidement, son visage changea doucement, devenant celui d'une poupée de porcelaine sans émotions. Avait-elle bien entendu ? Il lui donnait le choix ? Rester ou quitter ? Elle avait presque envie de rire de la situation, presque. Cette fois-ci, ces poings se serraient davantage de colère et de frustration que je peur.

Le voir, ou ne pas le revoir ? Rester ou quitter ?

- Vous êtes cruel... Il y a deux ans, jour pour jour, on m'a promis que si je travaillais dure et bien, que je pourrais le revoir... Je n'ai jamais posé de questions, savantes pertinemment que je n'en aurais aucune. Et maintenant, vous vous pointez pour la première fois en déclarant que je suis libre de quitter ou de travailler avec vous et avoir la chance de le revoir ? Vous voulez rire de moi ?

Elle prit une grande respiration, fermant les yeux quelques secondes en se répétant l'exercice de relaxation que lui avait offert August, elle se mit à compter, doucement, 1, 3, 5, 7... Elle réouvrit les yeux presque 20 seconde plus tard, posant à nouveau un regard et un visage maintenant purger de toute émotion négative. Ce n'était pas bien, pas bon pour le travail qu'ils faisaient, mais la situation présente mangeait quelque peu sa patience, Blake avait toujours été un sujet délicat.

- Je veux le voir, avoir la preuve qu'il est bien en vie... Par la suite, si je vous crois, je, vous donnerez une réponse... Je ne veux pas dire oui maintenant pour finalement apprendre dans cinq ans qu'il est mort depuis longtemps.

Elle se tut a nouveau, nerveux, mais contrôlant relativement bien son corps en ce moment présent. Elle n'allait pas détruit tout les efforts fait ces dernières années.

L’homme se laissa faire, malgré tout un peu irriter mais fasciner de voir à quel point la demoiselle pourrait aller loin pour en avoir le cœur net. Elle avait une tête sur les épaules. S’il avait été un être frauduleux il aurait pu bel et bien l’apporter dans un attrape corporative qui lui aurait donné tout droit sur sa vie et ses possessions, mais bien sûr, la demoiselle était en vie grâce à une seule et unique personne et celle-ci avait beaucoup trop passé de temps entre la vie et la mort pour que cela en devienne un jeu. Le temps que cela avait pris au médecin pour le stabiliser avait été effrayant pour toute la famille. La magie ayant un peu aidé à son état, elle n’avait pas pu tout changer ni réparer, mais elle l’avait sauvé d’un bien pire état qu’il était en ce moment…

- Vous avez du caractère, je vous l’accorde. Je l’ai un peu cherché aussi à voir votre vrai visage et non pas celui que vous offrez à chaque jour à August, j’avais l’impression que vous en aviez un peu plus à l’intérieur de vous justement. Je ne promets jamais rien d’irréalisable et encore moins quelque chose d’impossible. Je n’aurais pas fait autant d’effort pour vous aider si vous n’auriez pas montré la force de changer et de devenir quelque chose de plus qu’une loque humaine. J’en ai eu la preuve même avec des débuts plutôt émotif et difficile, j’en ai été témoin…

Il continua de lui faire face, n’ayant aucun doute dans ses yeux, ne laissant que ses mots dicter ses pensées. Gardant les mains dans son dos, il s’offrait malgré tout très vulnérable devant elle. Une paire de ciseaux et un peu de surprise aurait été suffisant pour l’envoyer au tapis, mais il savait très bien se servir de sa présence, lui fessant comprendre simplement par la non verbale qu’elle n’avait aucun intérêt à mordre la main qui la nourrissait…

- Il serait trop complexe pour que tu le voit de tes yeux vue pour le moment. Il est encore en train d’apprendre et de maîtriser ses nouveaux appendices pour le combat et la vie de tous les jours. J’ai des doutes que de simple photos et vidéos seront suffisantes à moins que je me trompe. Il est dans un institut pour le moment et même moi j’ai des heures de visites très stricte pour aller le rencontrer. Il apprend vite malgré tout. Il me demande souvent de tes nouvelles, mais je n’ai jamais grand-chose à lui raconter appart les efforts immense que tu fais pour vous deux et celui-ci ne travaille que pour ceci, jour et nuit. Moi et ma femme avions un peu de difficulté à croire qu’à un si jeune âge il ait pu comprendre l’amour et l’affection comme les adultes peuvent le voir, mais il semble que nous nous ayons tromper sur toute la ligne, parce que clairement, ce ne sont pas les miracles qui le font avancer aussi rapidement. Je lui ai dit la même chose, qu’après cette étape, il pourrait te revoir, te rencontrer après toutes ces années qui vous ont séparé…

Il tendit la main droite, lui offrant un cygne en origami, d’un papier violet très pâle, un peu lilas…

- Il s’agit d’un de ses exercices pour la dextérité manuelle… Il m’a demandé de te l’apporter…

Sur l’une des ailes du cygne se trouvait quelques lettres d’un mot, puis, déplier, cela formait une phrase à l’encre écrite d’une signature plutôt familière…

« Be strong and wait for me”

Il avait raison et elle avait raison, ils allaient donc être dans une petite impasse, ou non. Elle se crispa un peu plus aux nouvelles, des nouveaux bras ? C'était bien ce qu'il avait voulu dire par de nouveaux appendices ? Doucement, son visage se crispa, envahit par un brusque flash, elle était complètement apeurée, un seul œil était posé sur elle, celui d'un homme qui avait pris sa virginité, elle crispa la mâchoire, mordant l'intérieur de sa joue. L'image, le moment lui revient clairement, elle se souvenait des coups de couteau, les marques sur son corps, commencèrent à lui bruler. Elle se souvient des coups porter sur Blake, de la grande peur qui l'avait envahi à ce moment.

Elle se souvenait du sang qui jaisait de partout, la douleur, le froid... Une seule et unique larme coula sur son visage quand il montra le cygne. Elle eut le réflexe de reculer devant la main qui se tendait devant elle, la peur si lit quelques secondes, la même que cette journée-là, la même que quand l'homme borgne avait posé la main sur elle, mais quand son regard s'accrocha à l'écriture, si douce, si familière, c'était vraiment son écriture. Son cœur bondit dans sa poitrine, douloureuse et terriblement heureuse, il était toujours en vie.

Pendant un court lap de temps, l'homme qui se trouvait devant elle, put revoir le visage illuminée de joie jeune gamine qui passait du temps avec celui qu'elle appréciait, tout l'amour qui se dessina était des plus étonnant quand elle prit enfin entres ces doigts l'origami, caressant la douce surface avec tendresse. Elle ferma les yeux, raccrochant la petite forme délicate de son corps, penchant le visage vers l'avant pour déposer ces lèvres sur la tête de l'animal. Elle prit une grande respiration, revoyant la dernière pièce du puzzle qui lui manquait, les quelques dernières secondes d'un corps non loin d'elle bruler et disloqué, elle aurait aimé prononcer son nom, avoir la force de bouger pour se rendre jusqu'à lui, mais elle était tombée dans l'inconscience.

Elle n'avait pu rien faire,
Elle avait été impuissante à ce moment,
Mais plus jamais elle ne le serait.

Elle finit par lever la tête vers lui, le regard remplit d'une détermination nouvelle, elle se souvenait enfin de tout, que se soit pour le bien ou même une mauvaise. Chaque moment, chaque instant, chaque joie, chaque peur, elle avait toutes les pièces du puzzle. Elle n'oublierait jamais plus, mais ne se laisserait plus guider par ces émotions, elle ne voulait plus perdre, avoir peur, être triste.

- Je me souviens d'un homme, son visage... J'ai vu son visage au dessus de moi pendant qu'il s'amusait avec moi. Le même qui... Qui nous a mal traité moi et Blake, qui a laissé sa marque sur nous...

Elle laissa le silence s'installer, lui laisser comprendre qu'elle détenait la première pièce de sa recherche, le premier point qui pourrait l'aider a partit sa recherche. Elle avait un joker inestimable en main, elle avait le commencement de tout. Il avait quelque chose en quoi il pourrait la garder, elle ferait de même, elle avait quelque chose en quoi il serait accrocher pour avoir ce qu'il désirait. Elle se déplaça doucement s'éloignant de lui pour s'approcher de son Holo-pade. Elle fouilla rapidement, puis sembla changer le décore. Une nuit sombre apparue, un ciel étoilé prit la place par la suite, puis une magnifique lune apparue ensuite dans le ciel, perçant de ces rayons laiteux les quelques nuages. Elle c'était toujours demandé pourquoi elle avait gardé un tel décor.

Il était son préféré.

Elle tourna par la suite le visage vers l'Ork, l'observa en silence puis doucement, elle parla.

-Revenez quand vous aurez besoin de moi pour le travail donc vous m'avez offert, et quand je l'aurais revu... Que... Je vous le décrirais, disons que c'est mon assurance...

Elle se tut, observant l'homme sans avoir pu lâcher le cygne. De son autre main, elle ouvrit un tiroir, prit papier et crayon qu'elle déposa devant elle. Elle sembla écrite quelque chose puis déposer le crayon de bois pour plier la feuille en deux. Elle écrit son nom sur le dessus, signant de sa fine écriture. Les quelque mot qui y était écrit était une réponse et un petit dessin, une tête de lion qui ressemblait étrangement à M. Lion. Une fois terminée, elle revient vers l'homme, reprenant ces lunettes au passage et glissant les deux objets dans la petite poche de son veston chic, les glissant juste devant le mouchoir coloré. Elle leva les yeux vers lui ayant poser la main a plat sur la poche, a l'endroit même du cœur.

Elle savait qu'il comprendrait, et pourquoi elle faisait ceci. Il avait son opinion, elle avait la sienne, mais elle voulait également trouver ces hommes, comprendre pourquoi, mais un peu plus que simplement discuter, du moins pour l'homme qui lui avait fait tout ceci. Elle ferait tout en son pouvoir pour réussir ce qu'il devait être fait et surotut pour etre enfin réunit avec lui.

Et les mots étaient :

'' I'll be waiting,
for you.''

L’homme la laissa complètement libre de tous ses mouvements, la laissant s’approcher très près, lui fessant confiance, savant très bien qu’ils avaient besoin de l’un et l’autre pour atteindre un but qu’ils leurs seraient plus facile à deux. Il reconnaissait bien les émotions par les yeux des gens, et rarement avait-il rencontré quelqu’un avec une aussi grande assurance en ses capacités et sa volonté. Malheureusement pour elle, l’une des tâche de David allait être de s’assurer qu’elle ne quitte pas sans avoir eu quelque bonnes leçons, mais il n’avait aucune crainte envers ceci, sachant très bien que cela arriverait très bientôt avec les entrainement intensif et punitif qu’elle allait subir jour et nuit, comme son fils avec sa réhabilitation…

- Je lui donnerai de ta part…

Puis, il fit demi-tour pour s’arrêter devant la porte, se retournant que lorsque la porte fût finalement ouverte, plongeant les yeux dans ceux d’Aurélie. Il sembla fouiller à travers son âme, déterminant les pour et les contre depuis déjà beaucoup de temps, comme s’il savait de plus en plus malgré tout qu’il avait pris la bonne décision avec la jeune fille, laissant finalement un léger sourire sur ses lèvres avant de quitter…

- David… Enchantée jeune fille…

Il attendit que la demoiselle se présente avant de refermer la porte, retournant à ses besognes habituelles, trouvant qu’il manquait cruellement d’une secrétaire les temps où Angela était en mission, mais il ne pouvait se plaindre réellement, il était quand même la cause de ces multiples Runs…

Cela prit deux jours avant qu’August ne revienne avec des nouvelles de l’entrainement, l’avertissant qu’aujourd’hui était un grand jour, qu’elle commencerait son entrainement avec l’un des membres de l’équipe à David, un certain Specter. Il était spécialiste à l’infiltration, la détection ainsi que les armes légère. Lui ayant apporté des vêtements un peu plus appropriée pour des scénarios de combat ainsi que des souliers d’une bien meilleur facture que ceux qu’elle pouvait porter pour la vie de tous les jours…

- Te sens-tu prête pour tes premières leçons ?!...

Dans un hochement de tête, la demoiselle le remercia, savant pertinemment qu'elle n'avait pas besoin de prononcer des paroles. Pas une seule fois, ses émotions ne furent porter contre lui, toujours contre elle. Tout comme lui, elle l'observa, retrouvant un peu de réconfort dans ce regard si familier, si doux et agréable, mais ce n'était pas le même, loin d'être le même. Elle fut la première à baisser les yeux, visiblement épuisée de cette rencontre. Et doucement, la demoiselle s'éloignait pour retourner un peu à son monde, profitant amplement de son tout nouveau jouet. Aillant oublier la présence de l'homme jusqu'à ce qu'il parle, offrant un simple mot qui était autant peu et beaucoup pour la demoiselle. Toujours dos à lui, elle tourna la tête, croisant encore une fois la couleur de ces yeux, un voile quelque peu brouillé ne lui permettait point de pleinement savourer la couleur cette fois-ci.

La demoiselle n'avait jamais eu l'air aussi vulnérable qu'a son réveil, mais pourtant, elle ne pleurait point, mais l'émotion marquait facilement l'étendue marron, peinant la vie humaine dans son corps. Elle hocha encore une fois la tête, plus doucement, et d'une voix basse et à peine marquée par l'émotion, elle prononça le nom qu'elle n'avait point fait depuis son réveil, laissant sa petite voix d'enfant faire voler en éclats les dernières barrières de son humanité.

-Aurèlie... Moi de même...

Elle savait qu'elle ne pourrait plus faire un retour en arrière, elle n'aurait jamais imaginé, pas une seule fois dans tout ça jeunesse, qu'elle se retrouverait dans une situation délicate, qu'elle perdrait tout aussi facilement, en quelques secondes a peine. Elle ferma les yeux, mais il y avait quelque chose qu'elle pouvait encore faire, une chose donc elle tenait énormément et qu'au plus profond d'elle-même, elle savait qu'elle voulait se battre, qu'elle qu'en soit le prix.


Aurèlie resta étrangement silencieuse ces derniers jours, ne prononçant que le minimaux, mais n'offrant point une présence désagréable à August, savant pertinemment que le stress qui gravissait son bas-ventre n'était à être rejeté sur lui. Elle esquiva un faible sourire, commençant a enfiler les nouveaux vêtements sombres de toile moulante, mais confortable. Elle hocha la tête, Specter, c'était surement le membre le plus discret du groupe, mais elle apprécia que David ne l'envoie pas immédiatement à l'abattoir. Elle finit de serrer les lacets, puis de réajuster les gants qui recouvraient ces mains. Elle leva la tête, venant faire un chignon lâche pour retenir sa tête presque entièrement blanche.

Elle leva un regard malgré tout serein vers la forme gigantesque du Docteur, aillant acceptée la tâche qu'elle s'imposait, mais c'était l'excitation et la peur de savoir si elle allait réussir, mais si elle ne l'essayait point, elle ne le serait jamais, et elle ne voulait pas lâcher maintenant, abandonne sans avoir rien faire, elle voulait combattre, et pas seulement ces peurs, mais également pour Blake, elle voulait être capable d'agir normalement avec lui, sans avoir peur à chaque fois qu'il la toucherait. Elle ne voulait pas donner la satisfaction à cet homme d'avoir tout gâcher sa vie. Et en même temps, les membres de l'équipe pourraient l'aider avec ceci sans le vouloir.

- Oui, il faut bien commencer quelque part, déclara-t-elle doucement.

Depuis la bonne nouvelle, elle avait retrouvé un peu de joie de vivre, retrouvant un peu l'Aurèlie d'autrefois malgré les silences, c'était plutôt dans ces manières d'agir, sa manière un peu enfantine de faire sortir maladroitement dans des faits et gestes de tous les jours, comme se prendre le pied dans son propre talons quand elle sauta en bas du lit, se retrouvant face contre le sol et finissant par rougir devant la stupidité du geste qui venait d'arriver. Elle se releva précipitamment, le visage marqué par la surprise et l'incompréhension. Elle leva les yeux vers August, dégageant une aura de panique. Elle avait beau accepter mentalement l'idée, il était plus difficile de le mettre en pratique, mais elle se sentait nerveuse, comme si le fait de pouvoir ENFIN sortir de la chambre et aller plus loin, bouger y était également pour quelque chose.

-Je crois être un peu trop nerveuse...Murmura-t-elle le visage rouge

Croisant les bras, August la regarda pendant un instant, n’ayant pas besoin de la remarque de la demoiselle pour remarquer qu’elle semblait nerveuse et exciter à la fois, mais il comprenait amplement, lui-même serait aussi dans le même état psychologique. Il attendit un peu qu’elle est la chance de se reprendre et de se calmer pour sa première session d’entrainement avec le spécialiste du camouflage et de la furtivité. Il passa en revue son équipement et ses vêtements, les lacets maintenant sans aucunes fautes. Il redressa le regard vers la demoiselle, souriant puis fessant demi-tour pour faire face à la porte qui la protégeait d’un monde un peu plus sombre encore que ce qu’elle avait vue dans sa vie. Malgré tous les malheurs, il y avait encore beaucoup de surprises et pas dans le bon sens. Ce serait de gaspiller tant de belle découverte que de tout lui mentionner, surtout qu’impossible à tout énumérer…

- Il ne sera pas méchant avec toi, David lui à mentionner que tu n’avais aucune base ni compétences précises dans ces domaines appart peut-être l’origami… Allons-y quand tu seras prête !...

…

La salle était dans le fin fond des dédales de couloirs et de chemin d’un blanc hôpital, mais la marche valu le coup, se retrouvant dans une pièce qui allait pouvoir aider la demoiselle à devenir quelque chose de plus qu’une noble n’ayant plus de foyer ni d’héritage autre que la mémoire des disparut cette soirée-là. Plusieurs parcours d’obstacles, équipement de course et d’exercices physiques ainsi qu’une grande arène en plein centre de la pièce arborant le symbole de Wuxing décorait la salle qui ne comportait que cinq personne en ce moment. L’un d’entre eux était un asiatique habiller d’une camisole rouge ainsi que des pantalons de karaté blanc. Bandage aux pieds et aux mains, il frappait dans un sac de sable à environ cinquante mètres de la demoiselle toujours à la porte d’entrée. À chacun de ses coups, sa queue de cheval volait derrière sa tête, baladée à gauche et à droite par la force des impacts. Plusieurs enchainements le laissèrent en suspension le temps qu’il put offrir trois coup de pieds, touchant ensuite le sol…

Incitant la demoiselle à le suivre, August s’approcha du chinois qui devait être le prénommer Specter. Quand le docteur arriva à proximité, il s’inclina légèrement en signe de politesse, l’homme en pantalon de karaté fit de même une fois retomber au col, souriant légèrement en remarquant la demoiselle qui suivait le grand troll qui n’était pas à sa place dans un endroit comme celui-ci. Essuyant la sueur du revers de son bras droit, Specter identifia un peu plus longuement le corps de la demoiselle. Au début, ce fut un peu malaisant pour Aurélie, l’impression étrange de se faire reluquer, mais il ne s’agissait pas de voir le développement de la jeune demoiselle, mais bel et bien ça constitution physique et peut-être apprendre au passage ses forces et limites pour le premier cours. Specter ne voulait pas briser le jouet de David. Il ne savait pas pourquoi il devait entrainer la princesse elfe, mais il devait sûrement y avoir anguille sous roche, mais bien sûr, aller mettre son nez trop près des trucs de David pourrait lui couter très cher à long terme…

- Specter ! Je vous présente Aurélie, la jeune fille que David voudrait que vous enseigniez…

L’asiatique fléchit les genoux pour arriver à la taille de la petite demoiselle, plantant ses yeux dans les siens. Ses yeux marrons aux multiples reflets semblaient chercher quelque chose, comme un éclat de vivacité ou même de la peur qui sais, lui seul connaissait ces raisons…

- Alors… Débuta l’homme aux cheveux long… Pourquoi es-tu ici ?... Je ne veux pas entendre de truc du genre parce que David me la demander… Si tu as accepté c’est qu’il y a une bonne raison…

Aurèlie se reprit, souriant un peu à Auguste avant de faire doucement craquer ces doigts dans un geste impatient en observant la porte close de sa chambre. Elle espérait simplement qu'elle avait fait le bon choix. Elle ne regrettait point celui de l'aimer, de savoir au plus profond elle-même qu'elle ne voudrait plus jamais d'un autre homme. Malgré son jeune âge, elle savait qu'elle ferait tout pour le retrouver et qu'elle se battrait corps et âme avec toute sa volonté et sa détermination pour y arriver. Reprenant constance, elle prit une grande respiration, et se déplaça vers le bureau où elle avait laisse son cadeau de remerciement pour le jeune homme. Elle ne connaissait que son nom, et le temps, les mois qui étaient passés lui avaient permit de cultiver l'impatience et l'origami. Avec l'aide d'August, qui lui avait ramené quelque tutoriel d'origami, elle, c'était fixer un but, prendre un animal et le perfectionner.

Elle glissa le papier au couleur orange dans l'une de ces poches, puis jeta un coup d'œil aux feuilles a la palette colorée qui décorait la surface et les quelques croquis d'origami qui commençaient à créer un paysage. Une nouvelle respiration traversa sa gorge, repoussant les émotions qui l'envahissait. Puis doucement, elle se tourna vers August et hocha la tête, et sans un mot, elle se dirigea vers la porte, suivant son guide.

La jeune femme fut silencieuse, mais combien curieuse de son tout nouveau environnement, observant chaque chose, chaque pièce, chaque visage qui croisaient leurs chemins. Plus ils avançaient, plus elle doutait qu'elle se trouvât dans un simple hôpital, encore moins en réalisant les salles d'entrainement. Mais encore une fois, ces pensées vagabondèrent vers lui, presque heureuse de se retrouver au même lieu, mais en même temps frustrer de ne pouvoir le voir maintenant. Elle voulait offrit les bénéfices du doute a David, mais en même temps, elle avait tellement de difficultés, mais elle ne voulait point laisser ces préjugés et ces peurs prendre le dessus, diriger d'une poigne de fer ses émotions et sa vie pour la détruire encore une fois. Elle devait le faire pour elle-même et le futur qu'elle désirait avec Blake.

Une fois dans la salle, elle laissa son regard vagabonder ici et là, n'observant que le matériel et non les gens qui si trouvait. Ces dernières ne l'intéressaient point, autre que peut-être la personne qui allait l'entrainer sur la voie de la furtivité et des armements légers. Les autres, pouvaient bien aller ce rhabillé pour le moment. Docilement, Aurèlie suivit l'ombre du troll, observant encore un peu les alentours avant de porter son attention sur l'homme. Étrangement, elle ne, c'était point attendu à ceci, elle ignorait pourquoi, mais elle ne fit aucun commentaire, qui était-elle pour juger les gens ? Personne, du moins encore.

Pour être franche avec elle-même, Aurèlie aurait voulu fondre sur place devant l'examen du l'homme, se sentant mal à l'aise a la manière qu'il l'observait avec autant d'attention et de minutie. Mais elle réalisa rapidement, que ce n'était pas pour la reluquer ou même se rincer l'œil, mais plutôt pour autre chose et en même temps, elle le prit comme un test envers elle-même, elle n'allait tout de même pas avoir peur de chaque homme qui allait l'observer avec un peu trop d'attention ? Tant qu'il ne la touchait pas, ils pouvaient bien regarder autant qu'ils le désiraient. Elle en profita donc pour l'observer à son tour, son corps bien défini, ces cheveux trop longs selon elle pour un homme, mais qui pourtant lui allait plutôt bien. Ça manière de bouger était spécial, fine, ou plutôt féline, montrant une étrange grâce, mais ce qui la troubla davantage, était surtout l'absence de bruit qu'il fit en bougeant rapidement vers elle. Son corps eut le réflexe de vouloir reculer, mais elle se refusa de céder son espace a qui que se soit et encore plus a un homme. La mâchoire crisper, elle l'observait, et elle savait très bien qu'il n'était point là pour la blesser, sinon David ne lui aurait jamais mit sa propre vie en main.

Elle respira doucement, plongeant a son tour le regard dans les siens, elle l'écouta doucement, mais aucune émotion ne s'afficha, autre que le malaise de son dernier geste qui disparaissait de tout son corps. Répétant mentalement les formules mathématiques, elle se calma pleinement, offrant un visage maintenant serein, sans émotion, mais pourtant la détermination faisait briller son regard. Elle garda le silence pendant plus de 30 secondes avant de détacher ces lèvres, aillant peser le pour et le contre.

-Si David ne vous a point donné la raison, c'est qu'il n'en a pas jugé nécessaire de vous le révéler ou qu'il juge que le choix me revient... Il m'a donné un choix, j'ai choisi celui qui m'était le plus a mon avantage, pas parce qu'il me la demander, j'aurais put refuser.

Elle garda le silence, lui laissant le temps d'assimilé le peu qu'elle lui offrait. Elle aimerait lui dire la raison, mais la seule qu'elle serait capable serait de donner celle que lui crie son cœur, par amour. Doucement, elle glissa une main dans sa poche, en sortant un animal de papier orangé. Elle le glissa devant le visage de l'homme, ceci était une des preuves de sa détermination. Elle n'avait point choisir un animal facile et encore moins décidé d'en faire une pâle figure, mais le faire le plus complexe possible. Un phœnix aussi long qu'une main et demi-apparu devant son visage, résulta de son dur labeur. Sa longue queue pendait doucement dans le vide, les ailes grandes écartées signent de sa splendeur et les pattes semblaient fendre l'air, volant presque en place, retenu dans le dos par les doigts pincés de la demoiselle. Et le visage de la bête observait l'homme devant lui comme la jeune femme le faisait. Elle étira doucement la main, venant cherche la main de Specter dans la sienne et y déposer son Origami.

Spoiler:

-Il est la preuve de ma détermination, en peu de temps, j'ai fait ceci, mais il n'y a que lui. Quand je me fixe un peu, il n'y a rien ou presque qui peux m'arrêter, tout comme lui, je veux trouver la force de renaitre de mes cendres et ne plus avoir peur, tout comme lui, je veux vivre pour moi-même et ne pas être guider par mes peurs. Je le fais avant tout pour moi-même...

Encore une fois, elle resta silencieuse, observant l'homme devant elle. Elle ignorait si elle avait réussi a bien partager ce qu'elle voulait dire, mais en même temps, elle avait une certaine difficulté à le faire. Elle savait qu'elle avait beaucoup de travail devant elle, et pas seulement pour David, mais avant tout pour pouvoir retrouver Blake et pouvoir fièrement se tenir à ces côtés. Puis doucement, elle pencha son corps vers l'avant, laissant entrevoir un regard adouci par une émotion beaucoup plus doucereuse et murmura tout doucement à son oreille pour que seulement lui entende :

- Par amour Specter, voilà ma raison de vivre...

Puis sur ce, elle se redressa, observant le visage du jeune homme a la recherche de réaction, elle avait dit sa raison, qu'il la croit ou non, elle n'en avait que faire, et elle ne cacherait à personne pourquoi elle fessait ceci, mais malgré tout, elle remercia mentalement David de ne pas leur avoir dit, elle n'aurait peut-être pas le courage de le faire ou même de vouloir le partager avec tous.

Les quelques autres personnes qui se trouvait dans la salle étaient plus et moins attentif à ce qui se passait avec Specter et la jeune fille qui aurait pu être la petite fille d’Henry tellement elle était jeune. Premièrement, le soit disant vieux troll aux cheveux avec quelques mèches argentée qui commençait à gagner de plus en plus de terrain avec les années. Sa taille était beaucoup plus impressionnante que celle d’August, étant un peu plus le modèle typique d’être gigantesque que la demoiselle pourrait rencontrer dans les rues de Seattle. Son docteur n’était qu’une légère anomalie dans les statistiques, n’ayant que les génotypes de base des Trolls. La forme de sept pieds et neuf pouces avait les mains assez grande pour cacher facilement le visage d’un être humain à travers ses doigts et ceux-ci assez fort pour briser les os du crâne avec un peu de pression. Toujours un peu recroquevillé sur lui-même, il frappait sur un sac de sable deux fois plus gros que ceux qui se vendait dans les boutiques spécialiser. Chacun de ses coups fessaient résonner le bruit de sa peau et du cuir du sac dans la pièce, montrant d’une façon sonore la puissance que l’entité avait sous la main. Son poids devait au moins être dix fois supérieur à celui d’Aurélie, composer presque seulement de muscles et d’os, s’entrainant jour et nuit pour être au meilleur de sa forme physique. La camisole faite sur mesure semblait presque trop ajuster au niveau du torse, montrant qu’une contraction trop excessive aux pectoraux et les mailles de coton fendrait sans gêne et sans résistance. Parfois essayant de feinter pour frapper le sac sur le côté et parfois esquivant vers l’arrière pour ramener un coup de pied. Quand il finit par faire une pause, il retourna son regard vers l’asiatique de son équipe, observant aussi la petite fille qu’ils avaient rescapés avec l’enfant du couple McCuller. Henry ne se posait pas beaucoup de question. Il la trouvait mignonne, comme la plupart des elfes, elle était aussi toute petite à comparer de lui. Cela lui rappela un peu sa jeunesse mouvementée avec David. Il avait rencontré l’Ork quelques semaines après avoir été mis à la rue par son dernier propriétaire d’immeuble. Il avait perdu son travail de portier dans un grand club, celui-ci ayant passé au feu provoquer par les Halloweeners, l’un des gangs de rue les plus violent et sociopathe de tout Seattle. Sans argent, ni logis, ni rien à se mettre sous la dent, il essaya de demander la compassion de gens, mais ceux-ci ne prennent jamais le temps de regarder un homme au sol, même si accroupis il fessait la hauteur de bien des passants. Il était plutôt jeune à l’époque, mais déjà la, il avait atteint un sommet physique qu’aucune autre race aurait pu obtenir, naissance avec la force de presque trois hommes certains scientifique disaient. Pendant une froide journée d’hiver, Henry trouva dans une ruelle un petit conteneur remplie de déchets servant sûrement de point de rassemblement pour quelques clochards et sans-abris pour avoir un endroit chaud où se retrouver après une longue journée à déambuler dans les rues inhospitalière de la grande métropole. Après quelques minutes d’attente, le Troll finit par lui-même un peu avoir froid, voulant aussi faire cuire quelques retailles de viandes trouvé chez un boucher sur la quatorzième avenue. Ce n’était pas les plus belles pièces de viandes qu’il ait mangé, mais au moins elles étaient moins pourrîtes que les dernières et il appréciait cela. Malheureusement, lorsque quelques personnes commencèrent à arriver, l’être de grande stature n’eut pas besoin d’avoir un large cerveau pour remarquer qu’il ne s’agissait pas de sans-abri mais bien quatre personnes habillé de cuir de la tête au pied, ressemblant à des motards. Lorsqu’ils remarquèrent que le Troll avait allumé le conteneur où ils avaient caché le résultat de leur dernier vol de banque, ils n’eurent pas le sourire au visage. Cela ne prit que quelques secondes lorsqu’ils abordèrent Henry de façon agressive pour les mettre au sol, l’un d’entre eux la gorge enfoncer presque jusqu’à son épine dorsale. Même si les motards des Leather Devils voulaient le tuer pour une poignée de crédit et qu’il n’avait fait que ce défendre, la gigantesque forme était pris de panique et d’effroi, ne savant pas comment réagir. Il resta sur les corps quelques minutes, pleurant et suppliant de l’aide. Cette aide n’arriva pas immédiatement, mais le futur homme d’affaire Ork fut mis au parfum qu’un être vivant avait enlevé la vie à un quatuor d’un gang et que parmi toutes les informations qu’il avait pu obtenir, rien ne semblait mentionner qu’une arme avait été utilisée pendant l’altercation. Grâce à contacts et référence, il réussit à mettre la main sur le Troll encore traumatisée par l’évènement, ne voulant pas tuer, ne voulant plus utiliser ses mains pour ce genre de chose. David lui fit alors une offre. Il l’hébergerait, le nourrirait, lui apprendrait à se servir de sa force pour ne pas tuer mais plutôt soutenir des assauts et survivre à des attaques qui déchirerait en deux un être normale et sans sa formidable constitution physique. Il lui promis que sa puissance ne serait mis à l’utilisation que si le Troll le veux, s’il voit bon d’employée tous les muscles de son corps pour une bonne cause. Cela fait maintenant près de trente ans que le Troll agit comme garde du corps et soutien physique dans l’escouade de David…

Specter jeta un léger coup d’œil à Aurélie, donnant l’impression qu’il avait déjà mis toute les pièces du puzzle en place, comprenant chaque allusions et même peut-être plus, finissant par un doux sourire un peu complice. Il n’avait aucune difficulté à comprendre les agissements de la demoiselle, lui-même avait commencé à travailler pour David pour des raisons similaire. La famille avait toujours été très importante dans sa vie et vice-versa, les membres de son entourage l’avaient toujours poussé à aller plus loin et à ne jamais connaître de limite. Il c’était entrainer depuis son jeune âge à devenir un athlète de haut niveau, voulant participer au grands jeux mondiaux et même aller encore plus loin pour obtenir des sponsors et finir sa vie en ayant laissé une marque très forte sur le monde, le cou remplie de médaille et de fierté. La conclusion arriva un peu plus vite qu’il ne le croyait malheureusement. Même dans une famille aussi bien organiser, il y avait un secret que personne ne voulait se souvenir, celui d’appartenir à la triade et que le paternel de la famille doive la plus grande des dettes pour la société de crime organisée. La dette d’honneur pouvait prendre bien des formes et avoir bien des closes. Quand le plus haut placer décida que l’heure était arrivé de remplir sa part du marché, il lui demanda gentiment d’obtenir son fils, celui-ci excellent dans tous les domaines et n’ayant aucunes limites. Après que le majeure de la main gauche alla rejoindre les cinq autres doigts éparpillés sur le sol du salon sous les yeux horrifié du reste de la maison, le jeune homme accepta, trahissant la confiance et le sacrifice que son père était en train de faire pour son avenir et leur bonheur. Habitant ensuite pendant près de dix ans avec les plus haut placée de l’organisation, servant d’agent double et d’espion, il fut offert en cadeau par la triade, devant eux aussi une grande dette à un individus maintenant beaucoup trop haut dans la hiérarchie d’une méga corporation pour être acheter aussi facilement. Les agents importants de la triade ne laissèrent pas le jeune homme si facilement, mais après que le Troll termina d’arracher de la paume le cinquième doigt du fil de la tête du dragon, le maître de la triade à Seattle, ils acceptèrent le marcher…

Une vie contre une vie…

Specter fut finalement offert à David, commençant maintenant sa compréhension du monde des Runners avec son nouveau coéquipier ayant aidé à sa libération. Il devint l’espion, le beau parleur, l’agent versatile que monsieur McCuller avait besoin depuis si longtemps…

- Alors ! Je suis heureux de voir que tu à quelques motifs pour t’aider pendant ton entrainement, parce que Monsieur nous à demander de ne pas te ménager, mentionnant que tu avais une bonne force de volonté et que tu pourrais passer outre les petits pépins et les obstacles mineures sans effort… J’ai bien hâte de voir sa…

Il baissa ensuite les yeux vers l’oiseau de légende se trouvant dans sa main. Il était construit d’une main très habituer à ce genre de mouvement, quelqu’un qui avait passé bien des heures à apprendre cet art très simple mais pourtant si magnifique. Il avait l’impression que la demoiselle et David avait dit vrai, qu’elle était capable de bien des choses et si cela était bel et bien vrai, il aurait beaucoup de plaisir avec la jeune fille, ayant lui-même dû passer des étapes horrible pour se rendre où il se trouve maintenant. Mais grâce à son expérience, il pourrait éviter des mauvais traitements inutiles qu’il avait reçus dans sa jeunesse. Il se redressa, se tournant ensuite vers l’un des barreaux servant à faire des tractions. Il l’accrocha sur la barre à environ sept bien dans les airs, laissant l’oiseau la tête vers le bas, parfois bougeant à cause de l’air climatisée dans la pièce, lui donnant l’impression de volée, sa queue servant d’attache…

- Alors montre-moi que tu peux voler comme lui jeune fille… Merci August, revenez la chercher quand vous voudrez…

Le Troll sourit en inclinant un peu la tête, se tournant finalement vers Aurélie…

- Bonne chance chérie… C’est une longue et tortueuse route, mais n’abandonne jamais…

Il fit ensuite demi-tour, lui souriant une dernière fois avant de quitter la pièce en marchant, jouant déjà à travers d’autres documents pour ne pas perdre de temps et essayer d’occuper son esprit à autre chose que de pleurer en ce moment, la peur qu’il lui arrive quelque chose le tenaillant au ventre. La peur qu’elle se blesse et change à cause de l’entrainement. La peur qu’elle commence à apprécier cette vie…

Terminant de faire ses redressement assis, la demoiselle s’assit en indien, regardant le docteur attitrer à la jeune fille quitter, retournant ensuite ses yeux vers la demoiselle près de Specter, soupirant ensuite, ses yeux se refermant un peu plus, donnant un aperçu de prédateur apparaître. Laissant ses mains au sol, elle finit par s’accroupir en retombant sur la pointe de ses pieds, ses longs doigts touchant encore le sol, se redressant ensuite pour aller vers le Troll avec la grâce d’une belle créature que l’on aimerait toucher mais qui nous mordrait la main au moindre moment d’inattention. L’Ork ne devait pas avoir plus de seize ans et pourtant elle portait déjà le corps d’une femme bien développé. Quelqu’un d’observateur pouvait remarquer qu’elle ne portait aucun soutien-gorge et pourtant tout son corps en entier se tenait avec fermeté. Beaucoup d’entrainement et un peu de génétique familial avait passé par là, mais le plus troublant était qu’elle semblait savoir la beauté sauvage qu’elle possédait et qu’elle avait de bonne aptitudes à s’en servir de façon parfois peu catholique. À côté d’Henry se trouvait plusieurs équipements pour faire de la gymnastique comme des barres parallèles, des tremplins et des poutres pour pratiquer son équilibre et ses réflexes moteur. Elle commença à courir pour sauter sur l’un des tremplins pour tomber accroupis sur l’un des poteaux à environ un mètre cinquante du sol. Ses yeux se portèrent une nouvelle fois sur la jeune fille qui débutait maintenant son entrainement. Ses yeux se plissèrent de nouveau et un grognement se fit entendre mais pas assez fort pour passer les bruits effroyablement fort que le Troll à côté d’elle fessait…

- David pense-t-il vraiment me remplacer avec la gamine… Je suis sûr qu’elle ne s’est jamais battue et qu’elle ne vaut pas la moitié de ce que je suis capable de faire… À moins qu’il veule une poupée avec lui en tout temps mais je crois qu’Angela lui mange pas mal de son temps… Alors pourquoi elle ? Parce qu’on la sauver il y a quelques temps… C’est des choses qui arrivent dans la vie même si elle est parfois injuste…. Elle n’a qu’à vivre comme les évènements vont arriver comme j’ai fait et quand elle va comprendre que le beau conte de fée qu’elle vivait n’était qu’un mensonge elle comprendra et deviendra beaucoup plus qu’elle ne l’est déjà…

Henry finit par tourner la tête à mi-chemin du monologue de Sybel, lui jetant un regard lui affichant beaucoup de mécontentement. Elle termina quand même en plongeant ses yeux dans ceux du Troll, un peu moins certaine de ses paroles mais gardant un discours fidèle à ses pensées. Il ne semblait pas avoir apprécié le commentaire de l’Ork qui n’avait pas été plus choyé que lui par le destin et pourtant, il ne jalousait pas la vie des autres, comprenant que ce qu’il avait vécue lui avait offert des choses que la jeune fille n’aurait jamais de son existence…

La mère de Sybel travaillait comme productrice de film pour adulte. Son studio de distribution allait plutôt bien et ses associés avaient eux aussi une bonne partie des actions de la compagnie, donnant une partie égale des part à chacun. L’un des gros problèmes c’est que la seule demoiselle du groupe affichait beaucoup trop d’enthousiasme à aider au développement du studio et offrait des efforts bien supérieur à ceux que les trois autres hommes avec elle offraient. Ne voulant pas lever le petit doigt et obtenir malgré tout une part égale, les damoiseaux décidèrent de bâcler leurs parties du travail et profiter des dures journées de labeur de la mère de Sybel qui était aussi l’une des actrices en plein essor dans le domaine. Avec les années, la demoiselle finit par amasser une bonne fortune, assez pour acheter les part des trois hommes d’affaire, mais ceux-ci ne voulaient en aucun cas quitter le bateau qui leurs rapportaient une somme assez conséquente plus les autres entreprises qu’ils possédaient. Pendant l’une des réunions, l’actrice maintenant de renommer explosa de colère à ses associés, versant la goûte de trop dans le vase. L’un d’eux ne put supporter son entêtement plus longtemps, l’achevant d’une cartouche entre les deux yeux. Étant mère monoparentale, Sybel n’avait pas beaucoup d’endroit où aller sauf pour la maison et l’endroit où sa mère travaillait. Toujours habituer après son travail de se rejoindre et de retourner à la maison ensemble, la jeune fille de treize ans attendit sa mère dans le parking. S’ayant débarrassé de ses deux autres collègues, le meurtrier de la mère de Sybel décida de bien terminer le l’élimination des preuves dans la même journée. La convainquant que sa mère avait eu un malaise, il la dupa à rejoindre les bureaux supérieur où plus aucun employés se trouvait dû aux heures de tournage un peu pêle-mêle. Ne voulant pas juste éliminer la progéniture de sa collègue, il voulut tourner la chose en plus professionnel, la droguant puis équipant la salle des outils de tournage, voulant réaliser l’un des plus violents porno jamais réaliser. L’univers sombre de la pornographie apprécierait sûrement beaucoup sa contribution. Malheureusement, la demoiselle reprit ses esprits un peu trop vite au moment où l’homme l’ayant déjà souillé ne s’y attendait pas. Ayant gardé l’arme près de lui pour mettre un peu de piquant dans la vidéo avant de l’exécuter, la jeune Sybel n’eut d’autre chose que d’asperger le reste de la salle des restant hideux du crâne de l’homme…

- Elle n’est peut-être pas la pour prendre ta place, répondit Henry pour ramener la demoiselle sur terre, celle-ci retournant les yeux vers le Troll…
- Si ce n’est pas pour cela, alors pourquoi…
- David a beaucoup d’idée dans sa tête, je n’en sais rien…

Sybel retourna des yeux un peu plus prudent vers la jeune fille, son cerveau n’arrêtant jamais de se poser la même question…

Pourquoi ?...

Specter revint vers la demoiselle, attendant bien sûr que le docteur soit quitter avant de prendre parole pour lui expliquer comment es ce que tout fonctionnerait à partir de maintenant. Sa vie ne serait peut-être plus aussi tranquille mais elle serait remplie de petite et grande victoire à long terme par ses échecs et ses accomplissements. Il était là pour lui apprendre la finesse et l’agilité corporelle. Le combat allait plutôt être pour un autre des membres de l’équipe qui s’entrainait toujours aux sacs de sable…

- Alors commençons…

Par la suite, la demoiselle resta silencieuse, hochant la tête affirmative aux paroles de l'Asiatique. Elle ne remarqua point ou même ignora la jeune femme qui semblait l'observé, elle ne fit que hocher doucement la tête en jetant un coup d'œil au Troll en question qui s'entrainait au sac. Pour cette partie, elle devrait apprendre des plus rapidement si elle ne voulait pas se retrouver détruite sous les coups de l'homme. Elle se doutait parfaitement qu'il ne la tuerait point, sinon il attirerait les mauvaises grâce de David, mais son corps cria tout de même de douleur à l'avance en imaginant les poings à la force mitigés se fracasser contre son corps. Elle ne croisa que quelque secondes le regard animal de la jeune femme, ne si attardant à peine en revenant à elle sous les paroles de Specter.

Elle finit doucement par commencer à reproduire les échauffements qu'il lui expliqua au fur et a mesure, étirant et essayant de rapidement comprendre les muscles qu'ils allaient allait lui être le plus rapidement utile. Ensuite, elle se mit en marche vers ce qui semblait être une poutre en bois aussi large d'une main d'homme humain, cette dernière était un peu plus en hauteur, offrant ainsi la sensation que la chute serait douloureuse et elle le serait surement si elle tombait. Rien qui pourrait la blesser gravement, mais qu'il lui couperait le souffle. C'était également une bonne manière d'essayer de se rattraper avant de tomber dans le vide. Elle devait apprendre son équilibre, découvrit le point central de son corps pour réussir à passer facilement la poutre. Ensuite, il faudrait faire suffisaient confiance à son corps pour le faire les yeux fermés. Mais Specteur avait énormément d'excessives à lui faire faire, de la nage pour affiner son corps, de l'escalade pour apprendre la fluidité de ces mouvements et bien plus encore. Chaque exercice avait une action final, un but qu'elle devait réussir à attendre pour le compléter, mais le tout pourrait prendre des mois, voir des années vues qu'elle allait pratique avec plusieurs personnes.

Elle réajusta ces gants, s'assurant que les vêtements étaient bien ajuster et en place puis doucement, quand l'homme finit par s'éloigner un peu pour l'observer, elle finit par glisser les écouteurs à ces oreilles et activer la musique classique. Elle ferma les yeux quelques secondes, calmant son corps et son esprit. Elle laissa le rythme de Mozart prendre place au plus profond d'elle-même, et la guider avec douceur aux même rythmes que les doigts qui parcourait l'instrument. Elle avait un certain avantage avec sa race, les elfes étaient réputés pour leur agilité, alors elle ne commençait pas en tant que débutante qui n'avait rien de son côté, mais elle ne voulait quand même point compté que sur ceci, elle savait qu'il y aurait davantage d'obstacle, mais tout ce qui toucherait à l’exercice physique d'agilité, savait qu'elle y trouverait un réconfort après les multiples séances de combat ou autre.

Puis doucement, elle se souleva et monta sur son premier obstacle. Il lui avait expliqué quoi faire, et sinon à même le CommLink qu'il lui avait offert, elle pouvait visionner plusieurs exercices, elle en avait regardé quelque un, mais elle préférerait la pratique. Elle se glissa sur la poutre de bois, glissant les pieds sur la surface lisse et allongea les bras pour lui permettre et l'aider à tenir son équilibre et doucement, elle se mit à avancer. Elle ferait tout ce qu'on lui demanderait, elle apprendrait tout ce qu'on lui monterait, elle n'avait pas attendu tout ce temps pour rien et maintenant, elle le voyait davantage producteur parce qu'elle pouvait s'occuper à autre chose qu'a penser et à se demander si tout allait bien. Elle le faisait pour elle et pour lui, et pour personne d'autre.

Ce ne fut que rendu au centre de la poutre qu'elle perdit pied et chuta vers le sol. Elle n'aurait jamais pensé que perdre son équilibre serait aussi facile, mais l'atterrissage sur le dos fut la conséquence de son manque d'attention. Elle attendit à peine quelques secondes, laissant à ses poumons le temps de se remplir à moitié avant de se relever avant que quelqu'un n'arrive à ces côtés. Puis elle reprit la monté et l’exercice, l'étape qui serait à ajouter, serait de se rattraper à la poutre au lieu de tomber, mais elle savait que le penser et le mettre en pratique serait difficile mais elle allait essayer et ne pas abandonner. Elle avait un léger goût de sang dans la bouche, s'aillant mordu l'intérieur sous l'impact de son propre poids. C'était son erreur, elle devait l'accepter et ne plus la refaire... Mais elle savait que ce ne serait pas sa seule chute, il y en aurait d'autre, la question était plutôt de savoir comment allait agir en conséquence pour les éviter...

Specter resta la première heure silencieux, regardant et observant la façon d’ont la jeune fille avait d’attaquer les problèmes et les obstacles. Le plus gros défis chez quelqu’un est souvent de se battre sois même, vaincre c’est peur et se dépasser. Aurélie semblait savoir quelques leçons sur ceci malgré tout, sa détermination n’étant clairement pas celle d’un enfant normal de son âge, ayant compris beaucoup de chose de sa jeunesse…

Puis, lorsque l’heure passa, il essaya de lui apprendre comment penser et structurer son esprit lorsqu’un obstacle se dresse devant elle, comment lui réagit, réfléchit puis agit en conséquences. Il trouva ensuite un parcours plus complexe avec des sections amovibles et n’arrêtant jamais de bouger, la forçant à choisir le meilleur moment quand passer et agir. Encore pendant une bonne heure, Specter fit le même manège, voyant comment elle parvenait à surmonter les problèmes qu’elle rencontrait sur son chemin. La section où il avait amené Aurélie par contre n’avait aucun tapis de sécurité, indiquant que la chute allait être plutôt douloureuse. Pour les premiers essaie, il fut près d’elle pour la rattraper mais finit par quitter la proximité pour lui instruire qu’il n’y aurait pas toujours quelqu’un pour elle et que son échec pourrait affecter d’autre membres d’une équipe et que son incompétence pourrait couter la vie à bien des gens dont celle de la personne qu’elle appréciait…

Les caméras rapprocher sur la demoiselle qui échouait beaucoup dans ses premiers essaie, David regardait sagement la progression de sa protéger tout en continuant son travail a moitié absent mais ayant assez de sa tête pour faire les deux plus que convenablement. La porte s’ouvrit sans que personne ne cogne. Angela n’avait plus vraiment besoin de faire ceci avant de pénétrer dans l’antre de son époux. Elle s’approcha un peu félinement et aguichante vers lui, mais perdant beaucoup d’ardeur lorsqu’elle remarqua qu’il était occupé par une autre femme un peu moins développer qu’elle…

- Quand j’avais son âge, je sortais avec des garçons, je passais mes nuits dans les arcades et je dormais des heures pas très saines pour un enfant…

Le commentaire ne fit pas réagir David, sachant très bien qu’elle savait ce qu’il allait dire et souhaitant même que le commentaire sois un peu plus rhétorique. Certes, cela ne lui fessait pas plaisir de ne pouvoir lui offrir une vie plus facile et normale, mais tous deux avaient besoin d’un dénouement pour continuer vers l’avenir…

- Elle aura une vie normale, mais ce ne sera pas celle que tu regardes…
- C’est quand même dommage de savoir qu’une d’entre elle va avoir tout le bon temps du monde et que l’autre ne sera là que pour travailler… Angela croisa les bras sous sa poitrine en jetant un autre coup d’œil à l’écran que David regardait depuis plus longtemps que son arriver…
- Aurélie ne voudra que des réponses, elle se sentira prise si elle n’avance pas à un bon rythme… Et malgré tout je doute qu’elle ne puisse pas au moins avoir un semblant de vie…

Specter lui fit signe d’arrêter. Le corps avec quelques ecchymoses en plus et un estomac qui gargouille, il proposa de manger un morceau. Il se dépêcha à aller chercher des sandwichs et des craquelins ainsi que du fromage pour le repas, s’asseyant sur l’un des tapis près d’une grande assiettes remplies…

- Et puis…

Aurèlie écouta attentivement chaque parole, utilisant sa capacité unique à retenir facilement les explications, prenant grand soin à ce souvenir des paroles de l'homme. Elle recommençait toujours sans se plaindre, même après les chutes où elle se fracassait au sol. Elle se souvenait de chacune des erreurs qu'elle avait faite, prenant expérience sur ces dernières. Elle se donna à 110%, laissant son corps imprégner de la douleur et des mouvements qu'elle devait effectuer pour quel moment ou quelle réaction. Elle ne devait pas se laisser abattre, échouer aussi près de son but. Quel que soit le temps qu'il lui prendrait, quelque soit le temps dépenser dans ces expertises, elle le ferait, elle apprendrait pour elle-même et pour lui.

Après les deux heures d'entrainements, son corps commença à se fatiguer, manquant décidément d'énergie, et son estomac le lui firent sentir, la faim pouvait être un ennemi redoutable. Quand Specter lui fit signe, elle hésita, mais écouta sagement, il était le plus apte ici à agir en conséquence, il était bien plus informé qu'elle pour tout ceci et surtout, elle avait terriblement faim. Elle attendit donc qu'il revienne, vidant pour la deuxième fois la bouteille d'eau et vient s'assit sur le tapis, respirant un peu plus calmement et mettant de l'ordre dans son esprit. Quand il revient, elle le remercia d'un signe de tête, appréciant la nourriture à sa juste valeur.

En silence, elle commença à manger, réfléchissant aux expertises passés, essayent de retrouver les erreurs qu'elle avait commises pour ne pas les reproduire encore et encore. Elle fut tirée de sa réflexion par les paroles de l'Asiatique, posant un regard un peu hagard avant de reprendre vie, réalisant qu'il parlait bien à elle et non à un autre membre.

- C'est bien... Il n'y a pas grand chose à dire, mais je me sens plus vivant que ces derniers mois... Et vous ?

Prenant une bouchée d’un sandwich, pain brun, poulet Dijon avec tomate séchée, l’asiatique repensa à sa propre progression lors de ces multiples phases d’entrainements et revue la demoiselle un peu dans la même situation sauf que lui avait déjà une longueur d’avance grâce à ses talents en gymnastiques, mais elle avait une confiance en elle bien supérieur à ce qu’il aurait pu posséder dans son plus jeune âge…

- Beaucoup de travail à faire et beaucoup de faute à commettre mais chacune d’elle te feront apprendre de plus en plus jusqu’à être capable de passer outre les plus simple des obstacles sans y penser et tu pourras te pousser dans tes limites lorsque cela sera nécessaire…

Prenant une autre bouchée, il scruta les environs pour essayer de revoir Sybel qu’il avait remarqué un peu plus tôt, observant l’autre demoiselle avec beaucoup trop d’attention avec un regard qu’il avait rarement vue porter par elle dans des moments sans danger. Jalousie, crainte, curiosité, il ne voulait pas réellement savoir, seulement avec la confirmation s’il pouvait quitter deux secondes des yeux la protéger de David sans avoir l’impression que la tireuse de précision de l’équipe n’allait pas vouloir disposer du corps d’Aurélie…

- J’ai vue Blake il y a trois semaines environs…

Specter laissa sa phrase en suspens, reprenant une autre bouchée pour terminer sa moitié de sandwich. Portant ces doigts vers quelques craquelins qui jeta dans sa bouche pour aller ensuite chercher deux morceaux de fromage pour terminer l’accompagnement entre ses dents qui m’astiquèrent un peu distraitement, voulant voir si le sujet allait intéresser la demoiselle devant lui ou celle-ci voudrait se garder un peu de surprise pour son futur prochain...

Tout en mangeant et savourant son propre sandwich, pain blanc, poulet Dijon avec tomate fraiche et salade bien verte, elle hocha la tête, acceptant la critique et les petits conseils que lui offrit l'homme. Mais elle resta silencieuse, pensive et encore plus enthousiasme à continuer le travail. Agrippant un morceau de fromage, elle glissa un craquelin et un raison tous en même temps, savourant l'explosion de saveur qui parcourra sa bouche avec joie. Elle avait toujours apprécié la nourriture, les saveurs, les mélanges, mais elle laissait un peu trop son esprit vagabonder, mais le tout lui fit du bien, même si c'était sur un sujet que la nourriture.

Au contraire de Specter, elle ne chercha personne dans la salle, gardant la tête baiser en observant le tapis, regardant quelconques images qu'elle seule pouvait voir. Elle était curieuse de savoir en combien de temps elle serait capable de travailler, en combien de temps elle terminerait cet entrainement. Mais en même temps, elle savait que le tout serait un travail de vie, qu'elle avait décidé de prendre une voie différente et plus difficile que la norme, surtout que cette vie pouvait nous être fauchée à n'importe quel moment et facilement. Toujours distraite, elle licha ces doigts recouverts d'un peu de garnitures, aillant terminer son premier sandwich BLT.

Distraite, elle n'écoutait que partiellement l'homme, mais le nom de son bien-aimé la ramena sur terre, Blake... L'homme l'avait donc vu, il y peut ? Elle pourrait surement essayer de lui demander de l'information, mais en même temps, ces paroles auraient être ordonnées par David, ou pour étudier sa propre réaction à ce sujet délicat et de toute façon, pensait-il vraiment qu'elle allait discuter d'un tel sujet avec lui ? Il avait une très bonne longueur d'avance sur elle. Tranquillement, elle releva enfin la tête sur lui, il avait attiré son attention, pour le bien ou le mal, elle jugerait par elle-même l'état de Blake, et ne voulait surtout pas en entendre parler par n'importe qui d'autre. Plongeant son regard dans le sien, il put facilement lire une lueur de défi. Elle prit le temps de terminer sa bouchée et articula doucement :

- Et moi cinq ans que je ne l'ai pas vus... Et ce, n'ai pas maintenant que je vais quémander des informations...

Sur ce, elle prit une pomme et croqua à pleines dents dans la chair blanche et juteuse, retombant dans un silence de plomb. Elle ne voulait pas en parler, et elle le dégageait parfaitement, la conversation de se sujet était clos et surement, les autres à venir. Doucement, elle leva les yeux vers une des caméras, fixant son regard déterminé dans cette dernière, offrant un visage neutre à l'homme qui pouvait peut-être se trouver derrière, mais elle se doutait que quelqu'un se trouvât de l'autre côté et observât ces faits et gestes tout comme son propre père l'avait fait avant. Puis avec lenteur, elle ramena son attention sur ces genoux, se refermant à nouveau dans le cocon de sa conscience, fermant les yeux pour revoir quelques souvenirs heureux passés avec lui.